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FAVEROT de KERBRECH. Armes (d'après le règlement d'armories du 10 mars 1813) : coupé : au 1 d'or à un chevron de gueules accompagné en chef de deux têtes de cheval coupées de sable et en pointe d'une épée d'azur posée en pal ; au 2 de sinople à deux sabres courbés, adossés et croisés en sautoir d'argent.

La famille FAVEROT DE KERBRECH est originaire de Bretagne.

On en trouvera des généalogies dans les Titres, anoblissements et pairies de la Restauration du vicomte Révérend, dans les Filialions bretonnes du vicomte de la Messelière et dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler.

François-Yves Faverot, marié à Françoise Gantier, était vers le milieu du XVIIIème siècle procureur au Parlement de Bretagne, à Rennes ; il fut nommé en 1768 syndic de sa corporation en remplacement de Desnos. Son fils, autre François-Yves Faverot, ou Faverot de Kerbrech, né à Rennes en 1740, vint se fixer à Pontivy après le mariage qu'il contracta dans cette ville, en 1772, avec Pétronille Bourdonnay. Il était homme de loi à Pontivy quand il signa en 1787 le cahier du Tiers-Etat de cette ville. Il fut élu député du Morbihan au Conseil des Cinq-Cents, fut plus tard procureur impérial près du tribunal civil de Vannes et mourut en 1808. François-Guy Faverot de Kerbrech, fils du précédent, né à Pontivy en 1773, entra dans l'armée en 1792 comme simple grenadier, passa successivement par tous les grades, fut nommé colonel du 15 chasseurs en 1811, puis maréchal de camp en 1821, quitta le service en 1834 et mourut en 1853. Il était chevalier de Saint-Louis et commandeur de la Légion d'honneur. Il avait été créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 18 mars 1809, puis baron par nouvelles lettres du 14 août 1813, avait été confirmé dans la possession héréditaire de ce dernier titre par lettres patentes du roi Louis XVIII du 10 mars 1815 et avait obtenu en même temps le règlement de ses armoiries. Il avait épousé une fille du général baron Fririon. Il fut père de François-Guy Napoléon, baron Faverot de Kerbrech, né en 1837, général de division, grand officier de la Légion d'honneur, décédé à Paris en 1905, qui épousa en 1872 Adèle-Fanny Seymour, fille du directeur du Daily-News, et grand-père de Maurice-Napoléon, baron Faverot de Kerbrech, né en 1876, qui a épousé Mlle Ferrari et qui en a eu postérité.

Principales alliances : Bourdonnay (du Clésio), Fririon, de la Hubaudière 1844, Seymour, etc.

C'est par erreur que quelques biographes ont fait descendre la famille Faverot de Kerbrech d'un Gabriel Faverot, sieur de Neuville, originaire de Moulins, en Bourbonnais, qui fut anobli par lettres patentes de juillet 1698 et qui obtint en même temps le règlement de ses armoiries : d'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles de même et en pointe de deux palmes d'or passées en sautoir. La famille Faverot de Neuville, éteinte au XVIIIème siècle, s'était alliée au siècle précédent à la famille Cadier de Veauce.

(Chaix d'Est-Ange).