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LA FAMILLE FABRE (ou FABVRE)

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FABRE, aujourd'hui FABVRE, en Bretagne. Armes anciennes (enregistrées à l'Armorial général de 1696) : d'azur à un chevron d'argent accompagné en chef de deux marteaux d'or et en pointe d'un rocher d'or mouvant d'une champagne de sable. - Armes concédées en 1810 avec le titre de baron de l'Empire : coupé d'hermines et d'or à deux têtes de cheval allumées et lampassées de gueules, surmontées chacune d'une étoile d'azur ; au franc-quartier de gueules à l'épée haute en pal d'argent, qui est des barons militaires.

La famille FABRE, aujourd'hui FABVRE, appartenait avant la Révolution à la haute bourgeoisie de l'ancien diocèse de Vannes, en Bretagne. On trouvera sur elle des renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler, dans les Filiations bretonnes de M. de la Messelière, etc.

Maître Gabriel-Jean Favre, avocat, notaire à Ploërmel, puis procureur au présidial de Vannes, épousa à Ploermel, le 3 février 1739, MarieAnne Gaillard de Kerbertin. Il en eut, entre autres enfants, un fils, Jean-Pierre, sieur de Kerhervy, qui continua la lignée, et une fille, Julie-Angélique, née à Vannes en 1749, décédée dans la même ville en 1777. Celle-ci consacra sa courte existence aux œuvres de piété ; il lui a été consacré des notices dans les Héroïnes chrétiennes de l'abbé Carron et dans les Vies des Saints de Bretagne de l'abbé Tresvaux. Jean-Pierre Favre, sieur de Kerhervy fut lieutenant-colonel de la maréchaussée de Vannes et chevalier de Saint-Louis. Il avait épousé Mlle Drouin du Plessis. Leur fils, Gabriel-Jean Favre, né à Vannes en 1774, général de brigade en 1809, fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 9 mars 1810. Il fut député du Morbihan de 1819 à 1824, fut nommé en 1831 général de division, prit part en 1832 au siège d'Anvers, fut créé grand-officier de la Légion d'honneur en 1833 et mourut à Laval en 1858. Il avait épousé à Vannes en 1804 Mlle le Mauff de Kergal. Il fut père de Félix, baron Fabre, né en 1822, grand-père de Félix, baron Fabre, ou Fabvre, né en 1861, décédé en 1897, qui épousa à Vannes en 1887 Mlle Dugros de Boisseguin, et bisaïeul de Gabriel, baron Fabvre.

C'est à une branche de cette famille que paraît avoir appartenu Joseph Fabre, né à Guichen en 1745, fils d'honorable homme Jean-Chrysostome Fabre et de Marie-Louise Bauches de la Marche, juge à Ploërmel en 1790, député du Morbihan à la Législative en 1791, conseiller à la Cour de Rennes en 1811.

La famille dont il vient d'être parlé ne doit pas être confondue avec deux familles Fabre dont les chefs furent créés barons sous la Restauration.

François-Pascal Fabre, né à Montpellier en 1766 (?), fils de Joseph Fabre, peintre à Montpellier, et de Catherine Flori, peintre d'histoire très distingué, membre correspondant de l'Institut, professeur à l'Académie des Beaux Arts de France, décédé sans alliance à Montpellier en 1837, reçut le titré personnel de baron par lettres patentes du roi Charles X du 8 mai 1830 ; il reçut en même temps les armes suivantes : d'azur à l'enclume d'argent sommée d'un coeur enflammé de gueules, surmonté d'un soleil rayonnant d'or mouvant du chef de l’écu. On a dit que le baron Fabre avait épousé secrètement à Florence la veuve du dernier des Stuarts et du poète d'Alfiéri. Il légua à la ville de Montpellier un musée et une bibliothèque auxquels on a donné son nom.

François Fabre, né à Monaco en 1754, fils de Charles Fabre et de Françoise Boileau, maréchal de camp en 1816, décédé en 1837, reçut le titre héréditaire de baron par lettres patentes du roi Louis XVIII du 16 juin 1818. Il obtint en même temps le règlement de ses armoiries : d'argent à un sautoir d'azur cantonné de quatre lions de gueules ; sur le tout d'or chargé d'une grenade éclatée et enflammée de pourpre. Il laissa un fils, Albin-François, baron Fabre, capitaine d'infanterie, qui ne paraît pas avoir eu de postérité.

(Chaix d'Est-Ange).

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