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LA FAMILLE de l'ESTANG ou de LESTANG du RUSQUEC

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ESTANG du RUSQUEC (de l'), en Bretagne. Armes : écartelé : aux 1 et 4 d'or à une coquille de gueules, qui est de l'Estang ; aux 2 et 3 losangé d'argent et de sable, qui est du Rusquec.

La famille DE L'ESTANG, ou DE LESTANG, en breton DU STANG, DU RUSQUEC appartient à l'ancienne noblesse de la Basse-Bretagne.

On trouvera sur elle des renseignements dans l'Annuaire de la noblesse de 1896 et dans les ouvrages que MM. Potier de Courey, Kerviler, de l'Estourbeillon et de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne.

La famille de l'Estang a eu pour berceau une seigneurie de l'Estang, ou du Stang, qu'elle a possédée sur le territoire de la paroisse de Plougar, au diocèse de Léon.

Elle figura de 1426 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse de ce diocèse et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction le 18 juillet 1669, sur preuves de huit générations, par arrêt de la Chambre de réformation.

Kerviler mentionne un Jean de l'Estang, vivant en 1418, qui prêta serment de fidélité en 1437. Salomon de l'Estang, auquel le jugement de maintenue de 1669 fait remonter la filiation, était en 1420 homme d'armes de la retenue de l'amiral Jean de Penhouet pour le recouvrement de la personne du Duc. Il avait épousé Marie de Kerhoent. Il en eut un fils, Jean de l'Estang, ou du Stang, qui épousa Marguerite de Parcevaux. La descendance de celui -ci se partagea en deux branches principales dont l'aînée se fondit vers 1635 dans la famille de Launay. Le chef de la branche cadette, Prigent de l'Estang, fils de Guyon et d'Isabeau de Kergoet et petit-fils de Jean et de Marguerite de Parcevaux, mentionnés plus haut, épousa en 1474 Méance du Rusquec, dernière représentante d'une vieille famille noble dont releva le nom et les armes. Il eut, entre autres enfants, deux fils, Guillaume, qui continua la lignée, et Paul, dont la descendance s'éteignit vers 1700 dans la famille de May.

Jean-François-Mathurin de l'Estang, Sgr du Rusquec, né au Rusquec en 1742, marié à Saint-Pol-de-Léon en 1772 à Marie-Gabrielle Huon de Lesguern, signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux. Il émigra plus tard et mourut le 8 juillet 1792 dans les environs de Cologne, en Allemagne. Il fut connu le premier sous le titre de comte qui depuis lors a été conservé par le chef de la famille. Son petit-fils, François-Louis de l'Estang, comte du Rusquec, né en 1818, marié en 1843 à Mlle de Forsanz, décédé en 1902, fut longtemps conseiller général du Finistère. Il eut trois fils qui ont laissé tous trois postérité masculine. L'aîné de ces fils, Hilarion, comte de l'Estang du Rusquec, né en 1848, zouave pontifical, marié en 1877 à Mlle Hervé de Penhoat, décédé à Quimper en 1907, fut également conseiller général du Finistère. Il a laissé deux fils dont l'aîné René, avocat à Quimper, a épousé en 1905 Mlle Gorin de Pousay.

La famille de l'Estang du Rusquec a fourni des officiers.

Elle avait reconnu en 1724 une famille de l'Estang de Fins, rapportée à la suite, comme ayant eu dans un passé éloigné une origine commune avec elle. Mais on sait combien on doit attacher peu d'importance aux reconnaissances de ce genre qui ne sont généralement basées que sur la courtoisie.

Principales alliances : de Kergoet, du Rusquec, de Launay, de Parcevaux, du Chastel, de Penfétenyo 1715, le Rorgne de Keruzoret 1639, du Dresnay 1734, de Trédern 1758, Huon 1772, Hervé de Penhoat 1805, 1877, de Kerguisiau de Kervasdoué 1809, le Gonidec de Kerhalic 1821, Thépault du Breignou, du Beaudiez 1816, de Kermoysan 1866, Audren de Kerdrel 1885, 1888, de Forsanz 1843, Hersart de la Villemarqué 1882, de Kermenguy 1913, etc.

Il a existé dans la noblesse de Bretagne plusieurs familles de l'Estang, aujourd'hui éteintes, qui étaient distinctes de celle dont il vient d'être parlé. L'une de ces familles, originaire de Plougoulm, au pays de Léon, portait pour armes : d'azur à deux carpes d'argent posées en fasce ; elle s'éteignit au XVIème siècle. Une famille d'Estang Hingant, ou de Stang-Hingant, originaire de Meslan, au diocèse de Vannes, portait pour armes : de gueules au sautoir d'argent. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction en 1669 sur preuves de neuf générations.

(Chaix d'Est-Ange).

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