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LA FAMILLE de DURFORT de DURAS, de LORGE, de CIVRAC

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DURFORT de DURAS, de LORGE et de CIVRAC (de). Armes : écartelé : aux 1 et 4 d'argent à une bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules à un lion d'argent, qui est de Lomagne. - La branche des ducs de Lorge a porté comme brisure un lambel de gueules brochant sur les deux quartiers supérieurs. – Couronne : Ducale. - Manteau de pair de France. – Tenants : Deux anges. - Devise : DURUS, FORTIS.

La maison DE DURFORT occupe avec celles de Gontaut et de Caumont le premier rang dans la noblesse de Guienne. Elle est en même temps une des plus anciennes et une des plus illustres de France.

Le Père Anselme, auteur de l'Histoire des grands officiers de la Couronne, et la Chesnaye des Bois en ont donné des généalogies très complètes. On en trouvera des généalogies plus récentes dans le Bulletin héraldique de France de 1895 et dans le tome III de la France moderne de M. Villain.

On admet généralement que la maison de Durfort a eu pour berceau une seigneurie de son nom que ses premiers auteurs possédaient près de Lauzerte, en Quercy. Cependant on a pu se demander si elle n'était pas originaire du Languedoc où il existait une autre seigneurie de Durfort, située près de Narbonne, et où résidait une famille de Durfort, rapportée à la suite, qu'elle reconnaissait comme parente.

On a inscrit avec ses armes aux Salles des Croisades du musée de Versailles le nom d'un Bernard de Durfort qui se croisa en 1190.

La maison de Durfort a pour premier auteur connu un Foulques de Durfort qui est nommé avec son fils Bertrand dans un acte de 1093. Les généalogistes admettent généralement, mais sans preuves bien certaines, qu'elle était représentée dans la seconde moitié du XIIIème siècle par deux frères, Arnaud et Raymond-Bernard de Durfort. L'aîné de ceux-ci, Arnaud, aurait continué la ligne directe, tandis que le second, Raymond-Bernard, aurait été l'auteur commun des familles de Durfort de Boissières et de Léobard et de Durfort-Deyme, éteintes au XIXème siècle, auxquelles il sera consacré des notices spéciale.

Arnaud de Durfort fut un des seigneurs qui en 1262 donnèrent des coutumes aux habitants de Clermont-Soubiran, importante seigneurerie de l'Agenais composée de 23 paroisses. Sa femme, Olpais de Ungaco, se remaria à Gaillard de Goth, proche parent, peut-être frère, du pape Clément V. Ce pontife mentionne dans son testament, du 16 janvier 1305, Aimery et Gaillard de Ungaco, fils de son beaufils, Arnaud de Durfort, et de sa nièce, Marquésie de Golh. Aimery de Durfort, aliàs de Ungaco, Cosgr de Clermont, recueillit dans la succession de sa mère et de son oncle, Bertrand de Goth, les terres importantes de Duras, en Agenais, et de Blanquefort, en Médoc. Il est mentionné dans un certain nombre de chartes de la première moitié du XIVème siècle et est rappelé comme défunt dans un acte de 1345. On ignore le nom de sa femme ; mais on sait qu'il fut père de Gaillard de Durfort, Sgr de Duras, de Blanquefort, etc., qualifié magnifique et puissant homme dans un hommage de 1346, dont Marguerite de Caumont était veuve en 1357, grand-père d'autre Gaillard de Durfort, Sgr des mêmes domaines, qui donna quittance, le 27 juillet 1371, à son beau-frère Archambaud, comte de Périgord, de la dot de sa femme, Eléonor de Périgord, et bisaïeul d'autre Gaillard de Durfort, Sgr des mêmes domaines, qui épousa Jeanne de Lomagne par contrat du 1er août 1390 et qui fut nommé sénéchal de Guienne pour le roi d'Angleterre par lettres du 21 décembre 1412. Gaillard IV de Durfort, Sgr de Duras et de Blanquefort, petit-fils de ce dernier, fut un des plus puissants seigneurs de son temps. Il signa en 1452 la capitulation de Bordeaux et se retira l'année suivante en Angleterre. Le roi Henri VI le nomma gouverneur de Calais et chevalier de l'Ordre de la Jarretière. Le même prince lui fit don en 1453 de l'importante seigneurie de Lesparre, en Médoc, pour le dédommager de la perte de ses biens de France, confisqués par ordre du roi Louis XI. Gaillard de Durfort fut rappelé en France quelques années plus tard et fut remis en possession de ses biens par lettres du roi Louis XI données à Riom en juin 1476 ; il fit son testament au château de Duras le 4 février 1480 et fut tué dans un combat en Bourgogne. Il avait épousé à une date inconnue Anne, fille du duc de Suffolk et issue d'une illustre famille d'Angleterre. Son fils, Jean de Durfort, Sgr de Duras, de Blanquefort et de Villandraut, maire de Bordeaux en 1487, décédé en 1520, épousa, par contrat du 13 décembre 1478, une riche héritière, Jeanne Angevin, fille unique de Jean Angevin, Sgr de Rauzan, de Pujols, de Civrac et d'autres importants domaines en Bordelais, et de Marguerite de Montferrand. Il en eut, entre autres enfants, deux fils, François, Sgr de Duras, de Rauzan et de Blanquefort, et Jean, Sgr de Civrac, qui furent les auteurs de deux grandes branches.

François de Durfort, auteur de la branche aînée, épousa, le 19 octobre 1519, Catherine de Gontaut, fille du baron de Biron. Son petit-fils, Jacques de Durfort, baron de Blanquefort, baptisé à Duras en 1547, conseiller d'État en 1609, obtint, par lettres patentes du mois de février de cette même année, l'érection en marquisat de sa seigneurie de Duras, puis, par lettres du 25 octobre 1625, l'érection en comté de sa seigneurie de Rauzan. Il mourut à Duras le 3 avril 1626. Il avait épousé en 1603 Marguerite de Montgomery, héritière de la terre de Lorge, en Orléanais. Son fils, Guy-Aldonce de Durfort, marquis de Duras, comte de Rauzan, baron de Blanquefort, Sgr de Lorge, etc., maréchal de camp en 1637, décédé au château de Duras en 1665, épousa en 1619 Elisabeth de la Tour, fille du duc de Bouillon et sceur du grand Turenne. Il en eut plusieurs fils. Deux de ceux-ci, Jacques-Henri, né à Duras en 1625, et Guy-Aldonce, né au même lieu en 1630, furent les auteurs de deux rameaux. Un autre, Louis, marquis de Blanquefort, décédé sans postérité en 1709, alla se fixer en Angleterre, y épousa en 1676 lady Mary Soudes, fille aînée et héritière du comte de Feversham, fut ambassadeur extraordinaire du roi Charles II au Congrès de Nimègue, vice-roi d Irlande, généralissime des armées du roi Jacques II et chevalier de la Jarretière ; il avait reçu du roi d'Angleterre le titre de comte de Feversbam.

L'auteur du premier rameau, Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras, comte de Rauzan, marié en 1668 à Marguerite-Félicie de Lévis, fille du duc de Ventadour, décédé à Paris en 1704, eut une brillante carrière militaire, fut gouverneur de Franche-Comté, reçut en 1675 le bâton de maréchal de France, fut mis en 1683 à la tête de l'armée d'Allemagne et s'empara des places de Philipsbourg et de Manheim. Il obtint l'érection de son marquisat de Duras en duché-pairie par lettres patentes de mai 1668, qu'il négligea de faire enregistrer, puis en simple duché par nouvelles lettres de février 1689, enregistrées au Parlement le 1er mars suivant. Il eut deux fils :

1° Jacques-Henri de Durfort, deuxième duc de Duras par la démission de son père en 1686, décédé en 1697, qui laissa un fils, mort très jeune en 1702, et deux filles ;

2° Jean-Baptiste de Durfort, quatrième duc de Duras, marquis de Blanquefort, comte de Rauzan, baron de Pujols, etc., né en 1684, maréchal de France en 1741, gouverneur de Franche-Comté, décédé en 1770. Ce dernier obtint en 1755 l'érection de son duché de Duras en duché-pairie Il avait épousé en 1706 Angélique-Victoire de Bournonville. Il fut père d'Emmanuel-Félicité de Durfort, cinquième duc de Duras, pair de France, né en 1715, ambassadeur extraordinaire en Espagne, gouverneur de Franche-Comté, premier gentilhomme de la chambre du Roi, maréchal de France en 1775, membre de l'Académie française, marié sucecessivement en 1733 à Mlle de Mazarin et en 1736 à Mlle de Coetquen, décédé en 1789. Le fils de ce dernier, Emmanuel-Céleste-Augustin de Durfort, sixième duc de Duras, pair de France, né en 1741, marié en 1760 à Louise-Philippine de Noailles, décédé pendant l'émigration en 1800, fut maréchal de camp et premier gentilhomme de la chambre du Roi. Il laissa un fils, Amédée-Malo de Durfort, duc de Duras, pair de France, premier gentilhomme de la chambre du Roi, maréchal de camp, chevalier du Saint-Esprit, décédé en 1838, qui fut le dernier représentant mâle de sa branche. Ce dernier duc de Duras avait épousé à Londres, en 1797, Claire-Bonne;de Kersaint, décédée en 1818, dont les romans jouirent d'une grande vogue au commencement du XIXème siècle. Il se remaria en 1829 à Mme Dias-Santos, née Knusli, qui lui survécut jusqu'en 1862. Il avait eu de sa première union deux filles dont l'aînée, Félicie, décédé sans postérité en 1883, épousa successivement le prince de Talmont et le comte de la Rochejaquelein et dont la seconde, Claire, décédée en 1863, épousa en 1819 le comte de Chastellux. Par ordonnance du 21 décembre 1825 le duc de Duras fut autorisé à transmettre sa pairie et son titre de duc à son second gendre, M. de Chastellux. Celui-ci reçut par la même ordonnance le titre héréditaire de duc de Rauzan : mais cette ordonnance ne fut pas suivie de lettres patentes. M. de Chastellux avait déjà reçu le titre héréditaire de marquis de Duras-Chastellux par lettres patentes du 27 août 1819.

L'auteur du second rameau, Guy-Aldonce de Durfort, Sgr de Lorge, décédé à Paris en 1702, eut comme son frère une brillante carrière militaire, reçut en 1676 le bâton de maréchal de France, eut en 1692 un commandement en Alsace, vainquit le comte de Wurtemberg à Pforzheim et, l'année suivante, rejeta Montecuculli au delà du Rhin. Il est connu dans l'histoire sous le nom de maréchal de Lorge. Il avait obtenu, par lettres patentes de mars 1691, l'érection en duché de la baronnie de Quintin qu'il possédait en Bretagne. Il était le beau-père du duc de Saint-Simon, le célèbre auteur des Mémoires. Son fils, Guy-Nicolas de Durfort, né en 1683, marié en 1702 à une fille du ministre Chamillart, fut autorisé, par lettres patentes de décembre 1706, à substituer au titre de duc de Quintin, en Bretagne, celui de duc de Lorge, en Orléanais. Il laissa deux fils. L'aîné de ceux-ci, Guy-Michel de Durfort, duc de Lorge, né en 1704, maréchal de France en 1768, décédé en 1773, eut une fille unique qui épousa en 1751 le duc de la Trémoïlle et qui ne laissa pas d'enfants. Le second, Louis de Durfort, duc de Lorge après la mort de son frère, né en 1714, lieutenant-général des armées du Roi en 1748, épousa en 1735 Marie-Reine de Butault de Marsan ; il en laissa deux filles :

1° Guyonne-Philippine, mariée en 1754 à Renaud de Choiseul, duc de Praslin ;

2° Adélaïde-Philippine, mariée en 1762 à Jean-Laurent de Durfort, marquis de Civrac, chef de la seconde branche, créé duc de Lorge par lettres patentes du 23 mars 1774.

L'auteur de la seconde branche, Jean de Durfort, décédé en 1535, fut apanagé par sa mère de la seigneurie de Civrac et de plusieurs autres paroisses. Il épousa, par contrat du 16 septembre 1524, Louise de Castelbajac, plus tard dame d'honneur de la reine de Navarre, qui recueillit les biens de son frère, Bernard, sire et baron de Castelbajac, décédé vers 1550. Il laissa, entre autres enfants, deux fils :

1° Jean-Claude de Durfort, qualifié baron de Civrac, chevalier de l'Ordre du Roi en 1564, qui épousa, le 17 septembre 1553, Madeleine d'Aydie et qui continua la descendance ;

2° Jacques de Durfort, Sgr et baron de Castelbajac et de Montastruc, marié à Catherine de Castelnau, qui fut l'auteur du rameau des barons de Castelbajac, en Bigorre, et de Sabarros, en Comminges.

Ce dernier rameau fut maintenu dans sa noblesse le 26 juin 1715, sur preuves remontant à 1564, par jugement de Laugeois, intendant de Montauban ; il eut pour derniers représentants Godefroy de Durfort, marquis de Castelbajac, premier baron de Bigorre, marié, le 17 août 1693, à Marie-Anne de Castelbajac, et leur fils, Joseph de Durfort, marquis de Castelbajac, mort jeune sans avoir été marié. Après la mort de celui-ci la terre de Castelbajac fit retour à la maison de Castelbajac.

Jacques de Durfort, baron de Civrac, en Bazadais, arrière-petit-fils de Jean-Claude et de Madeleine d'Aydie, obtint, par lettres patentes de décembre 1647, l'érection en marquisat de sa terre de Civrac ; il fut nommé, le 23 janvier 1655, sénéchal et gouverneur du Bazadais. Il laissa trois fils :

1° Claude de Durfort, dit le comte de Civrac, sénéchal du Bazadais, qui épousa en 1676 Marguerite de Carles et qui continua la descendance ;

2° Charles de Durfort, marquis de Civrac, dont la fille unique, décidée sans postérité dès 1724, épousa en 1721 Chartes-Auguste Fouquet, duc de Belle-Isle, plus tard maréchal de France ;

3° Aimery de Durfort, comte de Blanzac, marié en 1723 à Gabrielle de Sainte-Maure, dont le fils, François-Aimery de Durfort, comte de Blaignac, marquis de Civrac, maréchal de camp, marié en 1747 à Marie-Françoise de Pardaillan de Gondrin, fille du duc d'Antin, en eut un fils, Venant-Henri, maréchal de camp en 1788, mort sans postérité pendant l'émigration, et trois filles, les marquises d'Ecquevilly, de Clermont-Tonnerre et de Tracy.

Jacques de Durfort, marquis de Civrac, petit-fils de Claude et de Marguerite de Carles, né en 1716, décédé à Versailles en 1787, fut ambassadeur de France à Naples, puis à Vienne, chevalier d'honneur de Madame Victoire et chevalier des Ordres du Roi. Il reçut le titre de duc de Civrac par brevet du 24 novembre 1774. Le duc de Civrac avait épousé en 1744 Mlle de Lafaurie de Monbadon, fille d'un conseiller au Parlement de Bordeaux, dame pour accompagner Mesdames, décédée en 1786. Il en eut un fils, Jean-Laurent, dont il va être parlé, et trois filles, la marquise de Donnissan, mère de la marquise de la Rochejaquelein, la marquise de Lescure, qui eut pour fils unique le célèbre Lescure, général des armées vendéennes, et la comtesse de Chastellux. Jean-Laurent de Durfort, marquis de Civrac, né en 1746 à la Mothe-Montravel, en Périgord, épousa en 1762 sa cousine, Adélaïde-Philippine de Durfort, seconde fille du duc de Lorge, et obtint, par lettres patentes du 25 mars 1774, une nouvelle érection en sa faveur du duché de Lorge. Le duc de Lorge fut nommé en juillet 1814 lieutenant-général des armées du Roi et pair de France à vie. Il fut nommé pair de France héréditaire par ordonnance du 19 août 1815 et fut, enfin, confirmé dans la possession héréditaire du titre de duc de Lorge et de la dignité de pair de France par ordonnance du 31 août 1817. Il obtint en 1825 le cordon du Saint-Esprit et mourut l'année suivante au château de Rambouillet dont il était gouverneur. Ses deux fils, Guy de Durfort-Civrac, duc de Lorge, pair de France, né en 1767 marié en 1801 à Mlle de Jaucourt, décédé en 1839 au château de Fonspertuis, en Orléanais, et Alexandre-Emeric de Durfort, marquis de Civrac, né en 1770, furent les auteurs de deux rameaux.

Le premier rameau se perpétue avec beaucoup de distinction. Son chef porte le titre de duc de Lorge. Ses autres représentants portent les titres de marquis, de comte et de vicomte de Durfort.

L'auteur du second rameau, Alexaudre-Emeric de Durfort, marquis de Civrac, fut créé pair de France héréditaire par ordonnance du 5 novembre 1827 ; il fut confirmé, sur majorat de pairie, dans le titre de baron-pair héréditaire par lettres patentes du 11 décembre 1820. Il épousa en 1802 Françoise-Honorine de la Tour d'Auvergne d'Apchier, héritière du château de Beaupréau, en Anjou, et mourut en 1835. Il laissa deux fils :

1° Emeric de Durfort, marquis de Civrac, député de Maine-et-Loire, décédé à Beaupréau en 1875, qui n'eut pas d'enfants ;

2° Henri-Louis de Durfort, marquis de Civrac, député de Maine-et-Loire, décédé en 1884, qui ne laissa que deux filles, la duchesse de Blacas, propriétaire du château de Beaupréau, et la comtesse de la Baume-Pluvinel.

La maison de Durfort a produit un grand nombre d'officiers généraux, dont cinq maréchaux de France, des ambassadeurs, des gouverneurs de provinces, des chevaliers du Saint-Esprit, deux chevaliers de la Jarretière, un archevêque de Besançon, décédé en 1792, etc. Elle compte parmi ses représentants actuels Mgr de Durfort, né en 1863, évêque duc de Langres, et son chef, Guy de Durfort, duc de Lorge, né en 1890, a été glorieusement tué à l'ennemi en 1914.

Principales alliances : de Goth, de Caumont, vers 1340 et 1695, de Périgord, de Lomagne 1390, de Suffolk, du Puy du Fou 1518, de Saint-Gelais 1481, de Foix 1513, 1581, de Rivière de Labatut 1511, d'Espagne 1535, de Gontaut-Biron 1519, Cauchon de Maupas 1538, d'Aure de Gramont, Harpedane de Belleville, de Chabot, de Montgomery 1603, de la Tour d'Auvergne 1619, 1802, de Bourbon-Malause 1653, de la Rochefoucauld 1656, 1627, de Lévis 1668, de la Porte-Mazarin de la Meilleraye 1685, 1733, de Bonne de Créqui de Lesdiguières 1696, Eschalart de la Marck 1689, de Lorraine 1709, Pignatelli d'Egmont 1717, de Bournonville 1706, de Fitz-James 1720, d'Aumont 1727, 1747, d'Hautefort 1727, de Coetquen 1736, de Noailles 1760, de Rigaud de Vaudreuil 1767, de Coetnempren de Kersaint 1797, de la Trémoïlle 1751, 1813, du Vergier de la Rochejaquelein 1819, de Chastellux 1773, 1819, de Rouvroy de Saint-Simon 1695, Chamillart 1702, de Choiseul-Praslin, de Poitiers 1728, de Castelbajac 1524, 1693, de Castelnau, d'Aydie 1553, de Pons 1592, de Courtenay 1633, de Calvimont 1622, 1714, Fouquet de Belle-Isle 1721, de Carles 1676, de Sainte-Maure 1723, de Pardaillan de Gondrin 1747, de Grammont, de la Porte de Puyferrat, Hennequin d'Ecquevilly, de Clermont-Tonnerre, Destutt de Tracy, de Donissan de Citran 1760, Salgues de Lescure 1765, de Jaucourt 1801, Thibaud de la Rochethulon 1825, du Lau d'Allemans 1835, de Colbert-Maulévrier 1837, du Plessis-Chatillon, Roullet de la Bouillerie 1867, de Reviers de Mauny 1898, de Chauvelin 1899, de Chevigné 1869, de Charette 1872, d'Aigneaux 1876, du Bouchet de Sourches de Tourzel 1823, de Budes de Guébriant 1844, 1879, de Croy 1852, de Montmorency-Luxembourg 1864, de Wignacourt 1893, Riquet de Caraman 1895, de Montault 1901, de Virieu 1890, d'Orglandes 1894, de Nicolay 1858, de Chateaubriand 1898, de Cossé-Brissac 1888, de Croix 1881, de Sesmaisons 1836, le Clerc de Juigné, Pourroy de l'Auberivière de Quinsonas 1826, de la Myre 1853, de Blacas 1884, de la Baume-Pluvinel 1895, etc.

En dehors des familles de Durfort de Boissières et de Léobard et de Durfort-Deyme, il a existé une branche de la maison de Durfort, celle des seigneurs de Goujonnac, dont le point de jonction avec la souche est demeuré inconnu. Cette branche portait pour armes : d'azur à un lion d'argent. Elle descendait de Jean de Durfort, Sgr de Goujonnac, qui vivait en 1490. Elle fut maintenue dans sa noblesse le 5 mars 1700, sur preuves remontant à 1509, par jugement de Legendre, intendant de Montauban. Elle parait s'être éteinte peu de temps après.

(Chaix d'Est-Ange).

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