Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE DUPONT ou DU PONT d'AUBEVOYE, de LAUBERDIÈRE et de la ROUSSIÈRE

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

DUPONT, ou du PONT, d'AUBEVOYE, de LAUBERDIÈRE et de la ROUSSIÈRE, en Anjou, en Bretagne, dans le Maine et en Allemagne. Armes : d'argent à deux chevrons de gueules. – Couronne : de Marquis. – Supports : deux lions. – Devise : VIRTUTE ET LABORE.

La famille DUPONT, ou du PONT, d'AUBEVOYE, a occupé un rang distingué dans la noblesse de l'Anjou et des provinces voisines.

La Chesnaye des Bois, Saint-Allais, Lainé, Carré de Busserolle et les autres généalogistes qui ont écrit son histoire ont cherché à lui attribuer une origine très reculée et à la rattacher à celle des seigneurs du château du Pont, situé près de l'Isle-Bouchard, en Touraine. Dans la réalité il ne semble pas que les premiers auteurs certains de la famille du Pont d'Aubevoye aient habituellement porté les qualifications nobiliaires et elle paraît simplement tirer sa noblesse de la charge de conseiller au Parlement de Bretagne dont un de ses membres fut pourvu en 1576.

Des tableaux généalogiques conservés dans le Cabinet d'Hozier et dans les Carrés d'Hozier donnent la filiation depuis Thomas du Pont, sieur d'Aubevoye, sur les confins du Maine et de l'Anjou, qui vivait au XVème siécle. La famille du Pont d'Aubevoye produisit au XVIIIème siècle des copies, collationnées sur les originaux en 1587, d'un accord passé le 5 mars 1437 par Thomas du Pont, Sgr d'Aubevoye, fils et héritier principal de feu Guillaume du Pont et de Jeanne de la Fosse, et de l'acte, passé le 13 septembre 1481, du partage des biens de défunt Thomas du Pont, vivant Sgr d'Aubevoye. Noble homme Jehan du Pont, Sgr d'Aubevoye, fils du précédent, est ainsi qualifié dans un acte original passé par lui le 15 août 1482. Honnête femme Michelle Richomme, veuve de maître Jean du Pont, Sgr d'Aubevoye, et son fils, honorable homme maître Pierre du Pont, sieur dudit lieu, firent une acquisition par acte original du 11 février 1529 dans lequel ils sont ainsi qualifiés. Damoiselle Michelle Richomme, veuve de noble homme Jean du Pont, écuyer, Sgr d'Aubevoye, fit son testament en 1545 ; une note de d'Hozier apprend que cet acte de 1545, produit en original, est horriblement faux. Pierre du Pont, Sgr d'Aubevoye, obtint, le 19 janvier 1535, des lettres de relief contre le sénéchal d'Anjou. Noble homme maître Thomas du Pont, licencié ès droits, sieur d'Aubevois et avocat au Parlement de Paris, demeurant à Angers, fils aîné de noble homme Pierre du Pont, sieur d'Aubevois, et de Marie Colin, sa veuve, épousa, par contrat du 7 juillet 1575 dans lequel il est ainsi qualifié, Marie Laurent, fille d'un maître particulier des eaux et forêts d'Anjou ; une note de d'Hozier apprend que cet acte de 1575 est horriblement faux. Thomas du Pont, sieur d'Aubevoye, dont il vient d'être parlé, fut pourvu, le 17 mars 1576, de la charge de conseiller au Parlement de Bretagne ; il obtint des lettres d'honneur le 26 novembre 1598. Il eut deux fils, tous deux appelés Charles, qui partagèrent sa succession par acte du 6 novembre 1619. L'aîné de ces deux frères, Charles du Pont, Sgr d'Aubevoye, né en 1576, fut successivement lieutenant général en la sénéchaussée et siège présidial de la Flèche, avocat général au Grand Conseil et enfin, en 1623, conseiller d'Etat ; il fut aussi ambassadeur à Venise ; il avait été maintenu dans sa noblesse, le 5 octobre 1607, par arrêt de la Cour des aides de Paris ; son fils, Léonor du Pont, Sgr d'Aubevoye, conseiller au Parlement de Metz, puis au Grand Conseil, mourut sans postérité en 1680 laissant sa terre d'Aubevoye à sa sœur, Mme le Boulz, femme d'un conseiller au Parlement de Paris. Charles du Pont d'Aubevoye, Sgr de la Roussière, né en 1577, second fils de Thomas et de Marie Laurent, fut nommé en 1635 gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi et fut maintenu dans sa noblesse le 15 janvier 1636, par arrêt des commissaires du Roi en la généralité de Tours, sur le vu de l'arrêt de la Cour des aides de Paris obtenu en 1607 par son frère. Il avait épousé en 1614 Marguerite Dugué, veuve de Jacques Belossier. Son fils, Charles du Pont d'Aubevoye, Sgr de la Roussière, marié en 1643 à Gabrielle du Grez, fut à son tour maintenu dans sa noblesse, sur preuves remontant à 1350, par arrêt de la Cour des aides de Paris du 31 janvier 1657. Il laissa deux fils, Charles et Mathieu, qui furent les auteurs de deux branches.

L'auteur de la branche aînée, Charles du Pont d'Aubevoye, Sgr de la Roussière, marié à Paris en 1670 à Renée de Baigneux de Courcival, fut maintenu dans sa noblesse, le 24 juillet 1715, par jugement de M. de Chauvelin, intendant de Tours. Son petit-fils, André-René du Pont d'Aubevoye, épousa en 1734 Geneviève-Claude Briçonnet, héritière de la seigneurie d'Oysonville, en Beauce, qui avait été érigée en marquisat, par lettres de 1664, en faveur de la famille le Prévost. Il fit en 1750 des preuves de noblesse pour obtenir l'admission parmi les pages de la Petite Ecurie de son fils aîné, René-Claude, connu dans la suite sous le titre de marquis d'Oysonville et décédé sans postérité. Son second fils, Henri-Charles, connu sous le titre de comte d'Oysonville, décédé en 1812, épousa en 1780 sa cousine, Marie-Françoise du Pont d'Aubevoye de Lauberdière. Il en eut trois fils qui moururent sans postérité, derniers représentants de leur branche. Il eut aussi une fille qui épousa en 1806 le marquis de Rilly et dont le fils releva le titre de marquis d'Oysonville.

L'auteur de la branche cadette, Mathieu du Pont d'Aubevoye, fut maintenu dans sa noblesse, le 24 juillet 1698, par jugement de M. de Miromesnil, intendant de Tours. Il avait épousé en 1687 Renée-Marie de Villiers, veuve de René de Domaigné et héritière de la seigneurie de Lauberdière, en Anjou. Son fils, François-Charles du Pont d'Aubevoye, Sgr de la Roussière et de Lauberdière, marié en 1723 à Mlle Giroust du Tronché, en laissa deux fils, François-Mathieu et François-Louis. L'aîné de ceux-ci, François-Mathieu, fit en 1769 des preuves de noblesse pour obtenir l'admission à Saint-Cyr d'une de ses filles ; il eut un fils unique, Louis-Bertrand du Pont d'Aubevoye, né en 1759, admis aux honneurs de la Cour, le 3 avril 1789, sous le titre de comte de Lauberdière, lieutenant général des armées du Roi en 1815, député du Maine-et-Loire, créé baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808, qui mourut sans postérité au château de Lauberdière en 1837. François-Louis du Pont d'Aubevoye, chevalier de la Roussière de Lauberdière, né en 1730, second fils de François-Charles, alla se fixer dans les environs de Nantes et fit reconnaître sa noblesse, le 17 août 1761, par arrêt du Parlement de Bretagne. Il eut lui-même deux fils : 1° François-Bertrand, guillotiné à Angers en 1794, dont le fils, François-Charles du Pont d'Aubevoye de la Roussière, décédé en 1844, épousa en 1826 Mlle Richard de la Roullère, décédée en 1885, et en laissa un fils unique mort jeune ; 2° Claude-François, chevalier du Pont d'Aubevoye, qui se maria à Hambourg pendant l'émigration et dont la descendance subsistait en Allemagne dans les dernières années du XIXème siècle.

La famille du Pont d'Aubevoye a fourni de nombreux officiers.

Principales alliances : le Gras du Luart 1599, de Baigneux de Courcival 1670, d'Espagne de Vennevelies 1757, de Gennes 1704, Briçonnet 1734, Odart de Rilly 1806, de Faudoas 1754, Mac-Namara-Hussey 1790, Guillermo 1790, etc.

Note : Il a existé dans la noblesse d'Anjou une troisième famille Dupont qui était distincte de celle des Dupont des Loges et de celle des du Pont d'Aubevoye. Cette famille portait pour armes : de gueules à une fasce d'or chargée de trois têtes de turc de carnation jaillissant le sang, leur turban de gueules, tortillé de sinople, semé de croissants d'argent. Son chef, Antoine Dupont, sieur de la Chiquetière, en l'élection de Baugé, fut maintenu dans sa noblesse, le 25 avril 1667, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, après avoir justifié sa descendance de son bisaïeul, vivant en 1512.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.