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LA FAMILLE DENOUAL (ou DE NOUAL).

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DENOUAL de la VILLE-GUIMONT, de la BILLIAIS (ou BILLIAYS), du PLESSIS, de la HOUSSAYE. Armes : d'azur à deux merlettes d'argent posées en fasce, accompagnées en chef de trois étoiles d'or et en pointe d'un croissant du même.

La famille DENOUAL, ou DE NOUAL, est fort, anciennement connue au diocèse de Rennes, en Bretagne. On ne voit pas, toutefois, qu'elle ait figuré aux anciennes réformations de la noblesse de cette province.

M. de l'Estourbeillon lui a consacré un article dans sa Noblesse de Bretagne. On trouvera aussi d'intéressants renseignements sur les Denoual dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler et dans les Filiations bretonnes du vicomte de la Messelière.

Potier de Courcy mentionne dans son Nobiliaire de Bretagne un Yvan Denoual, qui ratifia le traité de Guérande en 1381, et un Perrot Denoual qui fut armé en 1420 pour le recouvrement de la personne du Duc. François Denoual, arquebusier à pied, figure en 1543 dans une montre des gentilshommes de Saint-Malo.

La filiation remonte, d'après M. de l'Estourbeillon, à un Perrot Denoual qui rendit un aveu en 1435. Le petit-fils de celui-ci, noble écuyer Jean Denoual, Sgr de la Billiais, en la paroisse de Saint-Brieuc-des-Iffs, fit son testament en 1477. Il avait épousé Jeanne le Fillieux. Deux de leurs fils, Jean Denoual, Sgr de la Billiais, marié à Marie-Thérèse d'Arlanc, et Guillaume Denoual, Sgr du Plessis, en la paroisse de Longaulnay, furent, toujours d'après M. de l'Estourbeillon, les auteurs de deux grandes branches principales.

Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666 les représentants de la branche des seigneurs de la Billiais se désistèrent d'eux-mêmes de leurs prétentions nobiliaires par acte du 13 septembre 1668. A la même époque le rameau des seigneurs de Bourgneuf et de la Haye, au diocèse de Rennes, et celui des seigneurs du Boisbilly, au diocèse de Saint-Malo, furent déclarés usurpateurs de noblesse et déboutés par arrêt du 28 juin 1669. Au siècle suivant, Jean-Baptiste Denoual de la Billiais, sieur de la Ville-Guimont, né en 1705, marié à Dol en 1747 à sa parente, Juliette Denoual, décédé à Meillac en 1779, et son frère, Olivier Denoual, sieur de la Billiais, né en 1712, capitaine garde-côtes de Dol, marié à Combourg en 1766 à Gabrielle Boullault, furent maintenus dans leur noblesse en 1749 par lettres patentes du roi Louis XV. L'aîné de ces deux frères, Jean-Baptiste, fut le grand-père de Magloire-Fortuné Denoual de la Ville-Guimont, né à Meillac en 1811, cultivateur, marié en 1837 à Marie le Maître, dont la descendance subsiste peut-être. Le puîné, Olivier, fut le bisaïeul de Théophile Denoual de la Billiays, né à Dol en 1838, notaire à Tinténiac. Ce dernier a adopté l'orthographe DE NOUAL. Il n'a eu qu'une fille, Mme Herbert.

La branche des seigneurs du Plessis ne fit pas régulariser sa situation nobiliaire antérieurement à la Révolution. Son chef, Guillaume Denoual du Plessis, né en 1679, décédé en 1738, fut sénéchal de Bécherel. Il laissa, entre autres enfants, deux fils :

1° Jean-Guy-Yves Denoual du Plessis, né en 1707, sénéchal de Dinan de 1743 à 1789, marié à Anne-Josèphe Couppé, dont un fils, Jean-François Denoual du Plessis, né à Dinan en 1757, avocat, marié en 1783 à Emilie Bidard de la Morinais, décédé sans postérité en 1815, fut député suppléant du Tiers-État de la sénéchaussée de Dinan aux États généraux de 1789 ;

2° François-Bertrand-Michel Dénoual de la Houssaye, né en 1717, avocat au Parlement de Rennes. Le fils de ce dernier, Jean-François Denoual de la Houssaye, né en 1752, capitaine de gendarmerie, fut créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 15 juin 1808. Il eut un fils, Alexandre Denoual de la Houssaye, né à Rennes en 1778, qui fut à son tour créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 27 février 1812 et qui mourut sans postérité dès le 25 mai de cette même année. Cette branche, aujourd'hui déchue, n'en possédait pas moins dans les premières années du XXème siècle l'antique manoir du Plessis-Denoual, construit en 1570 par un Denoual.

Principales alliances : de l'Estourbeillon (XVIIème siècle), Chauchart du Mottay, de Lorgeril (XVIIIème siècle), de Gouyon de Vaucouleurs 1810, de Ferron du Quengo 1728, de Trémaudan, de la Bigne de Villeneuve 1809, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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