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LA FAMILLE CROSNIER.

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CROSNIER des VIGNES, de MONTERFIL, etc., et CROSNIER de VARIGNY. Armes des Crosnier de Saint-Malo et des Antilles (d'après l'Armorial général de 1696, le Nobiliaire de Bretagne de Potier de Courcy et l'Annuaire de la noblesse de 1866) : d'or à un croc de batelier de sable, le croc en bas et à sénestre. Aliàs : de gueules à trois chevrons d'argent et à la bordure d'azur.

La famille CROSNIER était honorablement connue à Saint-Malo dès le commencement du XVIème siècle. Elle était peut-être d'origine noble et avait, dans ce cas, perdu sa noblesse par dérogeance. Kerviler mentionne, en effet, un Roland Cronier qui prêta serment en 1437 avec les nobles de Lamballe. Julien Crosnier, bourgeois de Saint-Malo, possédait en 1513 un fief noble dans la paroisse de Vildé-la-Marine ; il fut député de Saint-Malo pour prêter serment au Roi en 1524. Robin et François Crosnier étaient en 1543 membres de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste de Saint-Malo. François Crosnier était armateur à Saint-Malo en 1555. Julien Crosnier figure dans l'arrêt rendu le 11 janvier 1592 par le Parlement contre les Malouins qui avaient participé en 1590 à la prise du château. Laurent Crosnier des Vignes et sa femme, Étiennette Nouel, habitaient Saint-Malo en 1620. Michel Crosnier, capitaine des vaisseaux du Roi, reçut en 1630 du roi Louis XIII, en considération de ses services, le don de son portrait et d'une chaîne en or.

La famille Crosnier ne figure pas au nombre de celles de Bretagne qui firent reconnaître leur noblesse lors de la grande recherche commencée en 1666 ; mais elle fut maintenue dans sa noblesse, en 1738, par lettres patentes et par arrêt du Conseil d'État.

Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle la famille Crosnier était fixée aux Antilles. MM. Cronier des Vignes et Cronier de Monterfil firent enregistrer leurs titres de noblesse au Conseil supérieur de la Martinique le 2 janvier 1765. Jean-Michel Crosnier de Monterfil et Jean-Louis Crosnier de Belaître firent enregistrer leurs titres de noblesse au Conseil supérieur de la Guadeloupe le 8 juillet 1766.

La famille Crosnier subsistait aux Antilles au milieu du XIXème siècle. Mlle Crosnier des Vignes épousa en 1841 M. de Percin, conseiller à la Cour de la Martinique. Mlle Crosnier de Lussichère épousa vers 1850 François-Henri d'Assier de Pompignan.

On retrouve de nos jours une famille Crosnier de Varigny sur laquelle on n'a pu se procurer que des renseignements insuffisants, mais qui paraît être la même que celle dont il vient d'être parlé. Charles-Victor Crosnier de Varigny, ancien consul et ministre du royaume d'Honolulu, chevalier de la Légion d'honneur, mourut à Montmorency à l'âge de 70 ans, en novembre 1899. Charles-Auguste-Hippolyte Crosnier de Varigny, homme de lettres, avait épousé Mlle Meyrueis. Leur fille a épousé en 1908 M. Hortsmann, industriel à Neuilly.

(Chaix d'Est-Ange).

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