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Il a existé en Bretagne plusieurs familles d'ancienne noblesse du nom de COURTOIS.

L'une de ces familles, celle des seigneurs de Bourgneuf, en la paroisse de Gouesno, au diocèse de Léon, subsistait dans la première moitié du XVIIIème siècle. Elle portait pour armes : d'or à deux jumelles de sable, accompagnées de trois trèfles de même posés en fasce entre les jumelles. Elle fut maintenue dans sa noblesse par arrêt du 30 janvier 1671 après avoir justifié sa descendance de Jean Courtois, marié en 1448 à Marie de Penancoet. Nicolas Courtois de Bourgneuf résidait à Châteaulin vers 1720. Noble homme Étienne-François Courtois était vers 1740 marchand dans la même ville.

La famille Courtois de la Ville-Asselin appartenait à la noblesse de robe de la même province. Elle portait pour armes : d'azur à un cygne d'argent, accompagné de trois étoiles du même, deux en chef, une en pointe. Elle était originaire du diocèse de Dol. Son auteur, Gilles Courtoys, sieur de la Ville-Asselin, fut pourvu en 1674 de la charge de greffier en chef des enquêtes au Parlement de Rennes. Il eut pour successeurs dans sa charge en 1684 son fils, Yves Courtois, sieur de la Ville-Asselin, né en 1661, et en 1724 son petit-fils, Yves-Louis Courtois, sieur de la Bichetière, né en 1693. Le fils de celui-ci, Yves Pierre Courtois, né en 1726, mourut en 1814 sans avoir été marié.

(Chaix d'Est-Ange).