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LA FAMILLE de la COUR de la PIJARDIÈRE.

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COUR de la PIJARDIÈRE (de la). M. Louis Lacour, né à Nantes le 16 septembre 1832, fils de Pierre Joseph Lacour-Lapijardière, négociant dans cette ville, et d'Eugénie Proust, mariés à Nantes le 27 septembre 1831, élève de l'École des Chartes, archiviste du département de l'Hérault, décédé sans postérité en 1891, fut autorisé le 31 juillet 1871, par jugement du tribunal civil de Nantes, à substituer à son nom celui de : DE LA COUR DE LA PIJARDIÈRE, porté par ses ascendants avant la Révolution. Ce jugement de 1871 est rapporté tout au long dans l'Annuaire de la noblesse de 1873.

La famille de la Cour de la Pijardière paraît être la même qu'une famille de la Cour dont le chef, Roland de la Cour, sieur de Villiers, demeurant au ressort de Nantes d'après Potier de Courcy, demeurant à Morlaix suivant d'autres auteurs, se désista de lui-même de ses prétentions nobiliaires lors de la grande recherche et paya, le 19 mars 1669, une amende de 100 livres pour avoir pris indûment la qualification d'écuyer. Potier de Courcy attribue à cette famille les armes suivantes que Renée de la Cour, fille, fit enregistrer à l'Armorial général de 1696 (registre de Nantes) : d'azur à une fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules et accompagnée en chef de trois molettes d'argent et en pointe d'un croissant d'or.

Une famille DE LA COUR DE MONTCAMP, dont un rameau vint au XVIIIème siècle se fixer en Bretagne, a appartenu à la noblesse de la région des Cévennes, en Languedoc. Elle portait pour armes : de gueules à une aigle d'or, couronnée à d’azur, languée, becquée, membrée et onglée d'argent. On trouvera sur cette famille beaucoup de renseignements dans les différents recueils de manuscrits du Cabinet des Titres. Noble Bernard de la Cour, damoiseau, auquel remonte la filiation, demeurait dans la paroisse de Saint-Martin d'Aulas, au diocèse de Nîmes. Il fit le 2 janvier 1460 un testament dans lequel il cite sa femme, Sanxie, et ses fils, André, Bertrand, Bernard, Guillaume, Hugues et Jean. Il fut le quadrisaïeul de noble Fulcrand de la Cour qui épousa le 17 juin 1582 noble Liette de Tarron et qui fit son testament le 13 mai 1637. Deux fils de celui-ci, André et Pierre, furent les auteurs de deux branches.

L'auteur de la première branche, noble André de la Cour, épousa le 11 janvier 1611 Jeanne de Billanges et fit son testament le dernier août 1661. Il laissa deux fils, Pierre de la Cour, sieur de la Gardiolle, et Paul de la Cour, marié en 1637 à Claude de Vissée. Le premier de ces deux frères, Pierre, et son neveu Charles, sieur de la Billière, fils de Paul, obtinrent, le 8 mai 1679, des lettres patentes qui les maintenaient dans leur noblesse et qui les relevaient de dérogeance. Charles de la Cour fut encore maintenu dans sa noblesse, le 27 septembre 1680, par arrêt de la Cour des aides de Montpellier. Son arrière-petit-fils, François de la Cour, sieur de la Gardiolle, né au Vigan en 1732, capitaine au régiment de Dauphiné, épousa en 1764 Mlle de Grave de Saint-Martin. Il en eut au moins deux fils, François, né au Vigan en 1767, et Louis, né au même lieu en 1774. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que l'aîné de ceux-ci, François, fit en 1778 pour être admis à l'École militaire. C'est à cette même branche qu'appartenait Antoine-Joseph de la Cour, sieur de la Billière, receveur des consignations du Parlement et des sénéchaussées de Rennes et de Vannes, en Bretagne, qui épousa en 1767 Mlle Gardin de la Glétière.

L'auteur de la seconde branche, Pierre de la Cour, sieur de Montcamp, épousa le 9 avril 1613 Jeanne Laune. Il paraît être le même personnage qu'un Pierre de la Cour, Sgr de la Gardiolle, qui fut condamné à l'amende comme usurpateur de noblesse, le 19 octobre 1668, avec son fils Jacques, Sgr de Montcamp, par jugement de M. de Bezons, intendant de Montpellier. Sa descendance se partagea en deux rameaux.

Le chef du premier rameau, Antoine de la Cour, obtint des lettres patentes données à Compiègne le 16 août 1733 qui le relevaient de dérogeance à charge de payer la taille de l'année 1733 et à la condition expresse, sous peine de nullité, que ni lui, ni ses ascendants n'aient été condamnés lors de la dernière recherche. Ses fils, Jacques et François, obtinrent des lettres semblables le 12 novembre suivant. Sur le vu de ces lettres et de celles du 16 août, ils furent maintenus dans leur noblesse, le 12 mars 1734, par arrêt de la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier. Le second d'entre eux, François, épousa en 1714 Marie de Laune ; il en eut deux fils, Antoine-François de la Cour de Montcamp et Jean-Scipion de la Cour de la Bessède.

L'auteur du second rameau, Abraham de la Cour, protestant, demeurant à Villerangue, épousa le 18 novembre 1664 Jeanne de Seguin. Il était marchand au Vigan quand il fit son testament le 11 juillet 1711. Son fils, Jacques de la Cour, marié en 1714 à Marie Daudé, fille d'un maire du Vigan, fut maintenu dans sa noblesse le 8 juillet 1744 par arrêt de la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier. Jean-Jacques de la Cour, Sgr de Montcamp et du Viala, fils du précédent, épousa à Paris, en l'église Saint-Sulpice, le 5 février 1743, Jeanne-Marie Law de Lauriston, nièce du célèbre contrôleur général des finances Law, qui se remaria dans la suite au comte de Bermondet. Il en eut deux filles, Mmes de Longuerue et d'Astanières, et un fils, Jean-Alexandre de la Cour, né au Vigan le 5 octobre 1755, qui mourut sans postérité.

(Chaix d'Est-Ange).

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