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LA FAMILLE de la CORNILLÈRE.

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CORNILLÈRE (de la). Armes : de gueules à trois fleurs de lys d'argent, 2 et 1. — Couronne : de Marquis. — Devise : Ferrum, ferro, consilium, consilio.

La famille DE LA CORNILLÈRE appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. D'après Potier de Courcy elle serait un rameau de la famille de Boisglé, éteinte au XVIème siècle, qui portait les mêmes armoiries. Les seigneuries du Boisglé et de la Cornillère étaient l'une et l'autre situées sur le territoire de la paroisse de Quessoy, au diocèse de Saint-Brieuc.

La famille de la Cornillère a pour premier auteur connu Guillaume, Sgr de la Cornillère, mentionné dans un acte de 1372, qui avait épousé Mahaut du Cambout. Elle figura de 1440 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Saint-Brieuc, de Saint-Malo et de Dol.

La branche aînée s'éteignit avec Marguerite, dame de la Cornillère, qui épousa vers 1400 Jacques le Vayer.

On trouvera dans les Dossiers bleus un tableau généalogique de la branche qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Cette branche remonte par filiation suivie à Jean de la Cornillère, Sgr de la Ville-Mainguy, en la paroisse de Saint-Père-Marc-en-Poulet, au diocèse de Saint-Malo, qui, en 1480, était gouverneur du château de Léhon, près de Dinan. Ce gentilhomme fut père de Jean II de la Cornillère, Sgr de la même terre, mentionné dans un acte de 1512, qui épousa en 1502 Jeanne Béniguet, grand-père d'Alain de la Cornillère, sieur du Précart, qui épousa en 1552 Phéline Gauthier, bisaïeul de Thomas de la Cornillère, Sgr du Brignon et de la Chastellinaye, qui épousa Marguerite Léger, et trisaïeul de Pierre de la Cornillère, Sgr de la Maillardais, né en 1586, qui épousa à Saint-Malo, le 27 janvier 1625, Clémence Cheville. Les fils de ce dernier furent maintenus dans leur noblesse d'extraction, en 1669, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Bretagne. Deux de ces fils, Jacques de la Cornillère, Sgr d'Ardennes et du Vauruman, marié en 1650 à Anne de Chateaubriand, et Charles de la Cornillère, marié en 1658 à Gille Jarnouën, furent les auteurs de deux rameaux.

Le premier rameau paraît avoir eu pour derniers représentants François-Toussaint de la Cornillère, Sgr d'Ardennes et de la Coquillonnais, marié en 1735 à Mlle Larcher, et son frère, Samson-Mathieu, né à Tremblay en 1704.

Le rameau cadet était représenté au XVIIIème siècle par trois frères, petits-fils de Charles de la Cornillère et de Gille Jarnouën :

1° Charles-Guillaume, Sgr de la Loubataye, qui épousa à Rennes en 1706 Jeanne Toullier et qui en eut un fils, René-Louis, né à Carfantain en 1722, dont on ignore la destinée ;

2° Gervais-François, Sgr de Narbonne, en la paroisse de Saint-Marcan, qui épousa en 1708 Yvonne le Poitevin, veuve de François Finemont, écuyer ;

3° Louis-Charles, sieur de Beauregard, qui épousa en 1721 Olive-Henriette du Fournet de la Herbelais et qui ne paraît pas en avoir eu de postérité. Gervais de la Cornillère, chevalier, Sgr de Narbonne, né en 1714, fils de Gervais François, fut garde du corps et chevalier de Saint-Louis ; il épousa d'abord à Dol Louise Bucaille ; il alla se fixer en Normandie après le second mariage qu'il contracta en 1762 avec Mlle Maincent de la Morlière, fille d'un procureur du Roi à Avranches. Il fut incarcéré en 1793 par ordre du Comité de surveillance d'Avranches. D'après la Fournée d'Avranches en 1794 de M. Alfred de Tesson, il était alors père de cinq enfants. Charles-Augustin, connu sous le titre de comte de la Cornillère, ancien garde du corps, chef d'escadron en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, mourut à Versailles le 20 octobre 1887 à l'âge de 83 ans. Son fils, Henri, comte de la Cornillère, né au Mans en 1848, colonel d'infanterie, décédé à Rouen en 1902, avait vainement demandé, le 18 juin 1875, l'autorisation de joindre à son nom celui de l'ancienne seigneurie de Narbonne, porté par ses ascendants. Il a laissé un fils, aujourd'hui connu sous le titre de marquis de la Cornillère.

La famille de la Cornillère, assez obscure, a fourni des officiers.

Principales alliances : de Chateaubriand, de Québriac, de Galard-Béarn 1900, Blanchard de la Buharaye, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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