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LA FAMILLE de CONIAC.

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CONIAC (de). Armes : d'argent à l'aigle au vol abaissé de sable. – Couronne : de Marquis. – Supports : deux licornes. – Devise : Contendit ad cœlos.

La famille LE CONIAC, aujourd'hui DE CONIAC, est, d'après la tradition, originaire de Guienne d'où un de ses membres serait venu en 1465 s'établir en Bretagne, à la suite de l'armée commandée par le sire de Lescun. On trouvera sur elle d'intéressants renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler et dans l'Armorial de Bretagne de Potier de Courcy.

Jean le Coniac, vivant en 1525, avait épousé Perrine le Carré. Il en eut trois fils, Henri le Coniac, sieur de la Longraye, en la paroisse de Cohiniac, Mathurin le Coniac, sieur de la Ville-Auray, en la paroisse de Lanfains, au diocèse de Saint-Brieuc, et Pierre le Coniac, qui furent les auteurs de trois branches.

On ne connaît pas à la branche aînée de principe d'anoblissement. Elle a possédé, entre autres biens, la seigneurie de Trébua, en la paroisse de Plaintel, et a donné au XVIIIème siècle plusieurs miseurs de Quintin.

Note : CONIAC (de) et le CONIAC de GUERMEN et de la LONGRAYE. La branche aînée de la famille DE CONIAC, issue d'Henri le Coniac, sieur de la Longraye, en la paroisse de Cohiniac, fils aîné de Jean le Coniac, vivant en 1525, et de Perrine le Carré, s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Elle est demeurée non noble et a conservé le nom primitif de LE CONIAC. Son chef, Pierre le Coniac, sieur de la Longraye, marié en 1684 à Marie Tavel, se qualifiait marchand à Quintin. Il eut son blason enregistré d'office à l'Armorial général de 1696 : de sinople au chevron componé d'argent et de gueules de six pièces et accompagné de trois cygnes d'argent. Yves-Barthélemy le Coniac, sieur de la Longraye, fils du précédent, épousa à Quintin en 1720 Marie-Jeanne Barazer. Il en eut, entre autres enfants, deux fils, Pierre-Yves le Coniac, sieur de Guermen, marié en 1751 à sa parente, Marie-Josèphe le Coniac de Trébua, et Yves le Coniac, sieur de la Longraye, né en 1731, qui furent les auteurs de deux rameaux. Le premier rameau a eu pour dernière représentante Marie-Eugénie le Coniac de Guermen, mariée en 1851, à M. le Hir du Rumeur. Le second rameau, connu sous le nom de LE CONIAC DE LA LONGRAYE, compte encore de nombreux représentants au début du XXème siècle.

La seconde branche est aujourd'hui éteinte. Son auteur, Mathurin le Coniac, marié à Gillette Docos, en eut trois fils, Hervé, procureur fiscal du comté de Quintin en 1604, Vincent, sieur du Clos-Rosty, alloué de Quintin en 1591, et Maurice, sieur de la Villepirault, qui furent les auteurs de trois rameaux. Les représentants des deux premiers rameaux, celui des seigneurs de Penlan, issu d'Hervé, et celui des seigneurs des Perrières, issu de Vincent, furent condamnés à l'amende comme usurpateurs de noblesse par jugements du 28 février et du 5 août 1671. Le troisième rameau, dit des seigneurs de Rongouet, se désista de ses prétentions nobiliaires par acte du 27 novembre 1668.

Pierre le Coniac, auteur de la troisième branche, fut père de Jean le Coniac, fermier général du comté de Quintin, qui fut anobli par lettres patentes de 1619. Celui-ci avait épousé Françoise Burlot. Il fut père d'Hervé le Coniac, marié en 1617 à Germaine Chevalier, qui fut reçu le 10 avril 1614 conseiller au Parlement de Bretagne et qui mourut en 1652, grand-père de Jean de Coniac, Sgr de Toulmen, marié en 1650 à Marie Morice, qui fut reçu en 1650 conseiller au Parlement de Bretagne, qui fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du 18 février 1671 et qui mourut à Rennes en 1678, et bisaïeul d'Yves de Coniac, sieur de Toulmen, en la paroisse d'Allineuc, né à Rennes en 1654, marié à Hennebont en 1678 à Julienne de la Pierre, dame du Faouédic, qui fut reçu en 1682 conseiller au Parlement de Bretagne et qui mourut en 1695. Jean-François-Dinan de Coniac, né à Rennes en 1684, et Pélage de Coniac, né à Rennes en 1732, fils et petit-fils d'Yves, furent encore reçus conseillers au Parlement de Bretagne l'un en 1707, l'autre en 1755. Pélage de Coniac signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux, émigra et ne mourut qu'en 1818, âgé de 86 ans. Il avait épousé à Rennes, en 1778, Mlle de Thierry de la Prévalaye qui lui survécut jusqu'en 1844. C'est de lui que descendent les représentants actuels.

La famille de Coniac n'est pas titrée.

Elle a fourni depuis la Révolution plusieurs officiers distingués.

Principales alliances : du Boisguéhenneuc 1667, de Thierry de la Prévalaye 1778, le Riche de Breuilpont 1864, Charil de Ruillé 1893, de Brilhac 1739, de Rolland de Rengervé, Perrier de la Genevraye 1898, Huchet de Quénétain, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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