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LA FAMILLE COLLIN de la BIOCHAYE.

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COLLIN de la BIOCHAYE. Armes : d'azur à trois merletles d'or, 2 et 1.

La famille COLLIN DE LA BIOCHAYE aujourd'hui complètement éteinte, appartenait à la noblesse de l'ancien diocèse de Nantes, en Bretagne. Elle possédait dès 1350 le fief de la Briaye, situé dans la paroisse de Saint-Julien de Vouvantes.

On lui attribue d'ordinaire un Simon Colin qui, d'après un titre de la collection Courtois, se serait croisé en 1248. Le nom de ce gentilhomme n'a, du reste, pas été inscrit aux Salles des croisades du musée de Versailles.

La famille Collin (ou Colin) figura de 1513 à 1544 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Nantes. Les jugements de maintenue de noblesse qu'elle obtint en 1680 et 1744 en font remonter la filiation à un Julien Collin, chevalier, Sgr de la Briaye et d'Ardennes, capitaine de cent hommes d'armes, qui fonda en 1400 le prieuré de Sainte-Catherine, dépendance de l'église de Saint-Julien de Vouvantes, et qui s'en réserva la présentation pour lui et pour ses successeurs portant son nom. Julien Collin mourut l'année suivante et fut inhumé dans la chapelle de Sainte-Catherine où l'on voyait encore son tombeau au XVIIIème siècle. Il avait épousé Catherine de Saint-Didier. Leur fils, André Collin, Sgr de la Briaye, de la Herbetière et d'Ardenne, marié en 1415 à sa cousine Jeanne de Saint-Didier, fut du nombre des chevaliers qui comparurent le 22 juin 1420 aux revues de Raoul de Coetquen, maréchal de Bretagne. Robert Colin, sieur de la Briaye, fils du précédent, épousa en 1477 Clémence de Rocas. Il en eut deux fils, Julien et Jacques, qui partagèrent noblement sa succession par acte du 3 mai 1507 et qui furent les auteurs de deux branches.

Julien Collin, Sgr de la Briaye, de la Herbetière, etc., auteur de la branche aînée, épousa en 1508 Madeleine Jamet. Sa descendance s'éteignit avec deux frères, Julien et Amaury, qui périrent dans les guerres de Flandre et dont la succession fut partagée par acte du 10 février 1895.

Jacques Collin, auteur de la seconde branche, eut en partage la seigneurie de la Biochaye, située dans la paroisse de Saint-Julien de Vouvantes, et épousa, par contrat du 22 juillet 1510, Guillemette Huet, fille du seigneur de la Bellière. Cette branche eut à subir les vicissitudes de la fortune et son chef, Jacques Collin, sieur de la Biochaye, baptisé à Nantes le 5 juillet 1583, marié en 1612 à Françoise Macé, était simple procureur au Parlement de Bretagne. On trouve que, lors de la grande recherche des faux nobles, commencée en 1666, un Nicolas Colin de la Biochaye fut débouté de ses prétentions par arrêt du 28 octobre 1668 et condamné comme usurpateur à 400 livres d'amende. Ce Nicolas Colin de la Biochaye, passé sous silence par les généalogistes, était vraisemblablement un des fils de Jacques, qui précède. Pierre Colin, sieur de la Biochaye, né à Rennes en 1620, fils de Jacques et de Françoise Macé, marié à Paris en 1691 à Anne -Élisabeth de la Mouche, fille d'un prévôt des marchands, décédé dans la même ville en 1708, régularisa la situation nobiliaire de sa famille en se faisant recevoir d'abord en 1673 conseiller au Parlement de Metz, puis en 1680 conseiller au Parlement de Bretagne; il fit reconnaître sa noblesse le le 20 février 1680 par arrêt de la Cour des aides de Paris. Son fils, Pierre Collin, sieur de la Biochaye, né à Rennes en 1692, décédé dans la même ville en 1757, fut nommé en 1715 président des requêtes au Parlement de Bretagne. Il laissa lui-même trois fils :

1° Louis-François Collin, sieur de la Biochaye, né à Rennes en 1721, président des requêtes au Parlement de Bretagne en 1746, décédé à Paris en 1777, qui continua la descendance ;

2° Jean-Hyacinthe, vicaire général du diocèse de Léon, qui mourut à Jersey pendant l'émigration ;

3° Pierre-Auguste, brigadier des armées du Roi en 1778, dont le fils, Louis, né à Brest en 1770, fusillé à Quiberon en 1795, fit en 1785 des preuves de noblesse, conservées dans le Nouveau d'Hozier, pour être admis parmi les pages de la Grande Écurie. Christian Collin de la Biochaye, né à Châteaubriant en 1750, fils aîné de Louis-François, fut reçu en 1778 président aux requêtes du Parlement de Bretagne ; il mourut à Rennes en 1813 laissant plusieurs enfants qui n'eurent pas de postérité. Son neveu, Pierre Collin de la Biochaye, fut le dernier représentant mâle de sa famille. Il mourut prématurément en 1828 laissant deux filles :

1° Bathilde, née à Nantes en 1823, mariée en 1841 à Joseph de Poulpiquet du Halgouet, décédée en 1905 ;

2° Marie, mariée en 1844 à Victor des Nétumières, décédée en 1901.

Principales alliances : de Saisy 1711, de Goyon, de Goulaine, Hay des Nétumières, de Poulpiquet du Halgouet, de Frédot du Plantys 1788, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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