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LA FAMILLE de COLBERT.

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COLBERT de SEIGNELAY, de CROISSY, de TORCY, de MAULÉVRIER, de CHABANAIS, de LAPLACE, du CANNET et de TURGIS (de). Armes : d'or à une bisse (ou couleuvre) ondoyante d'azur, posée en pal. - Couronne : de Marquis. - Supports : deux licornes. - Cimier : une main tenant une branche d'olivier. - Devise : Perite et recté. - Autre devise : Servat et obstinet. - L'écu entouré d'un manteau de pair de France.

La famille COLBERT, qui a donné un des plus grands ministres dont la France s'honore, s'est élevée aux premiers rangs de l'aristocratie française par l'éclat de ses services et de ses alliances. Elle est originaire de Reims et appartenait au XVIème siècle à la haute bourgeoisie commerciale de cette ville. Quand les Colbert furent devenus puissants, les généalogistes leur cherchèrent une origine plus reculée et les rattachèrent tant bien que mal à une famille Colbert de Castle-Hill, d'ancienne noblesse d'Ecosse, dont un membre, Edouard Colbert, serait venu se fixer à Reims en 1285 et y aurait fait souche. Il convient d'ajouter qu'au XVIIème siècle les Colbert de Castle-Hill d'Écosse acceptèrent le ministre Colbert comme leur parent et que la communauté d'origine des deux familles fut attestée d'abord le 18 juin 1686 par arrêt du Parlement d'Écosse, puis en mai 1687 par lettres patentes du roi Jacques II. On trouvera sur l'origine des Colbert un intéressant article dans le Bulletin de la Société héraldique d'octobre 1882.

Il est aujourd'hui établi que la famille Colbert descend d'un Gérald, ou Gérard, Colbert qui, en 1550, était marchand serger à Reims à l'enseigne du Long Vestu. Odart Colbert, fils de Gérard, fut également marchand serger à Reims. Il épousa Marie Coquebert, d'une vieille famille bourgeoise de Reims, anoblie dans la suite, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Il laissa de cette union trois fils dont l'aîné, Gérald Colbert, marié à Marie Pingré, fut marchand orfèvre à Paris et dont les deux plus jeunes, Jean et Oudart, furent les auteurs de deux grandes branches. D'après un tableau généalogique conservé dans les Dossiers bleus, ces deux frères auraient été fils de Jean Colbert, docteur ès lois, bailli de Reims, lieutenant civil à Reims en 1566, garde des sceaux du Vermandois en 1581, décédé en 1583, qui aurait été fils de Gérard Colbert, mentionné plus haut, et petit-fils de Jean Colbert, bourgeois de Reims.

L'auteur de la branche aînée, Jean Colbert, sieur du Terron, d'abord marchand à Reims, fut plus tard contrôleur des gabelles de Bourgogne et de Picardie ; d'après le tableau généalogique des Dossiers bleus, mentionné plus haut, il aurait été aussi en 1580 lieutenant général civil et criminel au présidial de Reims. Il mourut le 22 juillet 1596. Il avait épousé Marie Bachelier en 1580 (aliàs le 2 janvier 1585 d'après une généalogie publiée par Lainé dans ses Archives de la noblesse). Il en laissa, entre autres enfants, trois fils :

1° Jean Colbert, sieur du Terron, marié en 1616 à Marie de Bignicourt, dont le fils, Charles, Sgr du Terron, intendant de la marine, conseiller d'État, décédé en 1684, ne laissa que quatre filles ;

2° Charles Colbert, Sgr de Saint-Mars, lieutenant général au présidial de Reims, marié à Marguerite de Mesvilliers, dont le fils aîné, François de Colbert de Saint-Mars, eut, outre trois filles, un fils qui mourut sans postérité en 1722 et dont le second fils, André, décédé en 1704, fut évêque d'Auxerre ;

3° Nicolas Colbert, sieur de Vendières, qui continua la descendance. Ce dernier, d'abord marchand bourgeois de Reims, fut plus tard payeur des rentes de l'hôtel de ville de Paris, fut pourvu le 7 janvier 1630 de la charge anoblissante de secrétaire du Roi, fut nommé conseiller d'Etat en 1652 et mourut le 20 décembre 1661. Il avait épousé Marie Pussort par contrat du 25 septembre 1614. Il en laissa, entre autres enfants, trois fils, Jean-Baptiste, Charles et Edouard-François Colbert, qui furent les auteurs de trois grands rameaux.

L'aîné de ces trois frères, Jean-Baptiste Colbert, né à Paris en 1619, contrôleur général des finances en 1661, décédé en 1683, est celui que l'histoire appelle le grand Colbert. Son rôle politique est trop connu pour qu'il soit utile de le rappeler dans cet ouvrage et tout le monde sait que cet illustre ministre fut le principal collaborateur du roi Louis XIV. Ce prince le créa marquis de Seignelay par lettres patentes de 1668, puis marquis de Châteauneuf-sur-Cher par nouvelles lettres de 1681. Colbert avait épousé Marie Charon. Il en eut trois filles qui épousèrent les ducs de Chevreuse, de Saint-Aignan et de Mortemart. Il eut aussi cinq fils : 1° Jean-Baptiste, marquis de Seignelay, né en 1651, ministre d'État, marié successivement à Mlle d'Alègre et à Mlle de Gouyon-Matignon, décédé prématurément en 1690, dont la descendance s'éteignit avec son petit-fils, Jean-Baptiste-Antonin, marquis de Seignelay, né en 1731, décédé sans postérité 2° Jacques-Nicolas, archevêque de Rouen, membre de l'Académie française, décédé en 1707 ; 3° Antoine-Martin, bailli et grand-croix de Malte, général des galères de cet Ordre, brigadier des armées du Roi, blessé mortellement au combat de Valcourt en 1689 ; 4° Armand, marquis de Blainville, né en 1664, surintendant des bâtiments du Roi, lieutenant général de ses armées, grand-maître des cérémonies de France, blessé mortellement à la bataille d'Hochstett, en 1704, dont la fille unique épousa en 1706 Jean-Baptiste de Rochechouart-Mortemart, comte de Maure ; 5° Louis, comte de Linières, marié en 1694 à Mlle du Bouchet de Sourches, dont le fils, Louis, maréchal de camp, mourut en 1761 sans avoir été marié.

Charles Colbert, auteur du second rameau, naquit en 1619, fut créé marquis de Croissy par lettres patentes de 1676, fut chargé de plusieurs ambassades importantes, fut nommé en 1679 ministre secrétaire d'État et mourut en 1696. Il avait épousé Françoise Béraud. Il en eut trois fils : 1° Jean-Baptiste, connu sous le titre de marquis de Torcy, né en 1665, ministre et ambassadeur du roi Louis XIV, membre du Conseil de régence pendant la minorité de Louis XV, président de l'Académie des Sciences, marié à Mlle Arnaud de Pomponne, décédé en 1746, dont le fils, Jean-Joachim de Colbert, marquis de Croissy et de Torcy, né en 1703, lieutenant général des armées du Roi en 1744, marié en 1726 à Mlle de Coigny. eut plusieurs fils qui moururent tous sans postérité ; 2° Charles-Joachim, évêque de Montpellier, décédé en 1738 ; 3° Louis Henri, connu sous le titre de chevalier, puis sous celui de comte de Croissy, né en 1677, lieutenant général des armées du Roi en 1710, ambassadeur extraordinaire en Suède, dont le fils unique fut tué en 1743 à la bataille de Dettingen et dont la fille épousa en 1731 François Colbert, marquis de Chabanais, chef de la seconde branche.

L'auteur du troisième rameau de la branche aînée, François Colbert, né en 1634, acquit sur les confins du Poitou et de l'Anjou l'importante seigneurie de Maulévrier et fut dès lors connu sous le titre de comte de Maulévrier. Il eut une belle carrière militaire, fut nommé en 1676 lieutenant général des armées du Roi, fut créé en 1688 chevalier des Ordres du Roi et mourut en 1693. Il eut plusieurs fils dont l'aîné fut tué à l'ennemi en 1695, dontle second, François de Colbert, comte de Maulévrier, brigadier des armées du Roi, décédé en 1706, épousa Mlle de Froullay de Tessé et continua la descendance et dont le troisième, Henri, chevalier de Maulévrier, décédé sans alliance en 1711, fut nommé en 1710 lieutenant général des armées du Roi. François de Colbert, comte de Maulévrier, décédé en 1706, dont il vient d'être parlé, laissa deux fils dont l'aîné, Louis-Édouard Colbert, comte de Maulévrier, né en 1699, lieutenant-général des armées du Roi en 1745, mourut en 1750, survivant à son fils unique, décédé en 1747. René-Henri, comte de Maulévrier, né en 1706, second fils d'Édouard, épousa en 1754 Mlle de Manneville, Il fut père d'Édouard-René de Colbert, né à Paris en 1754, maréchal de camp, ministre plénipotentiaire, décédé au château de Maulévrier en 1839, qui, par ordonnance du 28 décembre 1818, fut autorisé à constituer un majorat au titre de marquis de Maulévrier. René-Victurnien, marquis de Colbert-Maulévrier, né en 1813, fils du précédent, fut le dernier représentant mâle de la branche aînée de la maison de Colbert ; il est décédé en 1891 ne laissant de son mariage avec Mlle de Durfort, fille du duc de Lorge, décédée en 1895, que deux filles, la vicomtesse Raymond de Chabot et la marquise de Guerry de Beauregard. Un de ses petits-fils, Jean de Chabot, né en 1862, avait relevé le titre de marquis de Maulévrier. Il est décédé en 1910 ne laissant qu'une fille de son mariage, en 1899, avec Mlle du Hamel.

L'auteur de la seconde branche, Oudard Colbert, marchand à Troyes, puis à Paris, donna à sa maison de commerce un développement considérable et établit des comptoirs jusqu'en Allemagne et en Italie. Il fut anobli par lettres patentes d'août 1603 pour avoir introduit en France la manufacture d'or et de soie battue et filée. Il fut, en outre, pourvu le 30 janvier 1612 de la charge anoblissante de secrétaire du Roi. Il avait épousé en 1585 Marie Fouret, héritière des seigneuries de Saint-Pouange et de Villacerf. Il laissa de cette union quatre fils : 1° Oudart Colbert, Sgr de Villacerf, conseiller au Parlement de Paris en 1614, dont le fils, Michel, conseiller, puis maître des requêtes au même Parlement, décédé en 1694, n'eut que des filles ; 2° Jean-Baptiste Colbert, Sgr de Saint-Pouange et de Viliacerf, qui fut l'auteur du premier rameau actuel ; 3° Simon Colbert, conseiller au Parlement de Paris en 1638 et aumônier du Roi ; 4° Nicolas Colbert, Sgr de Turgis, qui fut l'auteur du second rameau actuel.

Jean-Baptiste Colbert, Sgr de Saint-Pouange et de Villacerf, auteur du premier rameau, fut conseiller maître en la Chambre des comptes de Paris, intendant de justice en Lorraine et conseiller d'État et mourut en 1663 ; il avait épousé, le 16 mars 1628, Claudine le Tellier, fille d'un conseiller en la Cour des aides et sœur de Michel le Tellier, chancelier de France. Il laissa cinq fils : 1° Édouard, marquis de Villacerf, premier maître d'hôtel de la Reine en 1666, surintendant et ordonnateur général des bâtiments et jardins du Roi et manufactures de France en 1691, dont la descendance s'éteignit, en la personne de ses petites-filles ; 2° Michel, évêque de Mâcon en 1666, décédé en 1676 ; 3° Gabriel, chevalier de Malte ; 4° Jean-Baptiste-Michel, évêque de Montauban en 1675, archevêque de Toulouse en 1687, décédé en 1710 ; 5° Gilbert, Sgr de Saint-Pouange, commandeur et grand trésorier des Ordres du Roi en 1701, décédé en 1706, qui épousa en 1675 Marie-Renée de Berthemet et qui continua la descendance. Le fils unique de ce dernier, François-Gilbert Colbert, marquis de Saint-Pouange, maréchal de camp en 1719, décédé la même année, fut connu sous le titre de marquis de Colbert-Chabanais après le mariage qu'il contracta, en 1702, avec Angélique d'Escoubleau de Sourdis, héritière de l'importante seigneurie de Chabanais, en Angoumois. Il fut père de François-Gilbert, marquis de Colbert-Chabanais, né en 1705, maréchal de camp, décédé en 1765, qui épousa en 1731 sa cousine Marie-Jeanne Colbert, fille du comte de Croissy, et qui en eut deux fils, Claude-Gilbert, marquis de Colbert-Chabanais, maréchal de camp en 1780, décédé en 1789, et Louis-François, comte de Colbert-Chabanais, colonel d'infanterie, décédé en 1789. Alexandre-Gilbert, marquis de Colbert-Chabanais, né en 1781, fils unique de Claude-Gilbert, fut gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, fut créé pair de France héréditaire par ordonnance de 1827 et mourut en 1857 sans laisser de postérité. Son oncle, Louis-François, avait épousé en 1771 Mlle David, fille d'un gouverneur des îles de France et Bourbon. Il en eut quatre fils : 1° Ambroise-Joseph, né en 1773, dont le fils unique, Joseph-Théobald, marquis de Colbert-Chabanais, mourut sans postérité en 1860 ; 2° Edouard, né à Paris en 1774, général de division en 1813, pair de France en 1838, grand-croix de la Légion d'honneur, créé baron de l'Empire par lettres du 28 mai 1809, qui mourut sans postérité en 1853 ; 3° Louis-Alphonse, né en 1776, lieutenant-général des armées du Roi en 1837, commandeur de la Légion d'honneur, décédé en 1843, qui n'eut que des filles ; 4° Auguste-François, né en 1777, général de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, créé baron de l'Empire par lettres du 2 juillet 1808, tué à l'ennemi en 1809, qui continua la lignée. Ce dernier avait épousé en 1803 Mlle de Canclaux qui se remaria au marquis de la Briffe. Son fils unique, Auguste-Joseph, marquis de Colbert-Chabanais, né en 1804, marié en 1835 à Mlle de Portes, décédé en 1883, fut député du Calvados sous le Second Empire. Il laissa une fille, madame la duchesse douairière de Doudeauville, et deux fils : 1° Pierre-Édouard, marquis de Colbert-Chabanais, général de brigade, décédé en 1905, qui a laissé quatre enfants de son mariage, en 1877, avec Mlle de Berckeim ; 2° Jean, comte de Colbert-Laplace, né en 1843, ancien député du Calvados, qui fut autorisé à ajouter à son nom celui du marquis de Laplace, pair de, France, son aïeul maternel, et qui a eu plusieurs enfants de son mariage avec Mlle Renault.

Nicolas Colbert, Sgr de Turgis, auteur du second rameau de la branche cadette, fut conseiller en la Chambre des comptes de Paris et épousa en 1655 Madeleine Grasseteau, fille d'un conseiller au Parlement. Il fut père de Jean-Baptiste Colbert, Sgr de Turgis, capitaine de vaisseau, qui se fixa en Provence après le mariage qu'il contracta à Toulon, en 1698, avec Lucrèce de Gaudemar, grand-père de Michel, connu sous le titre de marquis de Colbert-Turgis, chef d'escadre, qui épousa en 1754 Mlle de Rascas, héritière de l'importante seigneurie du Cannet, en Provence, et bisaïeul d'Étienne-Louis, connu sous le titre de marquis de Colbert du Cannet, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, qui épousa en 1789 Mlle d'Albert de Rions. Les deux fils de ce dernier, Édouard-François, marquis de Colbert du Cannet, né en 1792, marié en 1827 à Mlle de Saporta, décédé en 1879, et Albert-Henri, comte de Colbert-Turgis, né en 1794, marié en 1828 à Mlle de Colbert-Chabanais, une des filles de Louis-Alphonse, ont été les auteurs de deux sous-rameaux actuellement existants.

Plusieurs représentants de la maison de Colbert furent admis aux honneurs de la Cour au cours du XVIIIème siècle.

Principales alliances : de Gassion 1670, de Bourdeille 1678, du Prat de Barbançon, de Noé, de Luppé, Desmarets, de Rochechouart-Mortemart 1682, 1706, 1679, d'Albert de Luynes 1667, de Beauvilliers de Saint-Aignan 1671, Charon de Ménars, d'Alègre 1675, de Goyon-Matignon 1679, de Furstenberg 1708, de Montmorency 1724, de la Tour et Taxis, de Gontaut-Biron 1726, d'Esparbès de Lussan 1736, de Lordat 1757, du Bouchet de Sourches 1674, de Maridor, de Montagu de Bouzols 1696, de Clermont d'Amboise 1701, Spinola 1704, Arnauld de Pomponne 1696, d'Ancezune 171S, du Plessis-Châtillon 1718, de Mailly d'Haucourt 1732, de Franquetot de Coigny 1726, de la Rochefontenilles 1763, de la Porte de Riantz 1746, Bautru de Serrant, Rouxel de Médavy 1685, de Froullay-Tessé 1698, d'Estaing 1722, 1723, de Chauvelin 1747, de Montboissier, de Brancas 1824, de Leusse, du Quengo de Crenoble 1782, Leclerc de Juigné 1812, de Moreton de Chabrillan 1829, le Pelletier d'Aunay 1803, de Durfort-Civrac de Lorge 1837, de Chabot 1859, de Guerry de Beauregard 1861, d'Anglure, le Tellier (de Louvois) 1628, de Montlezun 1688, de Montsaulnin 1705, de Crussol 1714, de Veyny d'Arbouse 1716, Desfriches-Doria 1722, de Grollier, d'Escoubleau de Sourdis 1702, de Lantivy, de Portes 1835, de la Rochefoucauld 1853, 1901, de Berckeim 1877, des Acres de l'Aigle 1902, de Bourbon-Busset 1911, Bautru de Nogent, de Rascas 1754, d'Albert de Rions 1789, de Saporta, de Villeneuve-Bargemont 1879, de Rougé 1880, Claret de Fleurieu 1860, de Monti de la Musse 1874, le Gentil de Paroy 1888, Amelot 1902, de Froissard 1898, etc.

La famille Colbert, ou Cuthbert, d'Écosse, portait pour armes : d'or à une bisse, ou couleuvre, d'azur ondoyante en pal, abaissée sous une fasce d'azur, avec pour cimier une main gantée de fer tenant une flèche et pour devise : Nec minus fortiter. Elle occupait dès les temps les plus reculés du moyen âge un rang brillant dans la noblesse de son pays et son chef fut appelé à la pairie d'Écosse sous le titre de baron de Castle-Hill. Elle paraît être aujourd'hui éteinte et son nom ne figure pas dans les Peerages anglais. Elle se signala au XVIIIème siècle par son attachement au parti des Stuarts. Plusieurs de ses membres vinrent à cette époque se fixer en France. L'un d'eux, Seignelay Colbert de Castle-Hill, né en 1736 au château de Castle-Hill, mort à Londres en 1813 pendant l'émigration, fut nommé évêque de Rodez en 1781 et fut élu député du clergé de son diocèse aux États généraux de 1789. Un autre, Lachlar Colbert, baron de Castle-Hill, passé en France après la bataille de Culloden, épousa Marguerite Herreford, petite-fille de Roger Herreford, bourgmestre de Dunkerque, et héritière de la terre de la Rochère, en Artois. Son fils, Alexandre, baron de Colbert-Castle-Hill, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Calais. Sa descendance s'est éteinte avec Louis-Roger, baron de Colbert-Castle-Hill, qui épousa en 1835 Mlle de Sandelin, décédée en 1879, et qui n'en eut que trois filles mariées dans les familles du Boberil, de Hauteclocque et de Bertoult.

(Chaix d'Est-Ange).

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