Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE du COETLOSQUET.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

COETLOSQUET (du). Armes : de sable, semé de billettes d'argent, au lion morné de même brochant sur le tout. – Devise : Franc et loyal.

La maison Du COETLOSQUET, aujourd'hui fixée en Lorraine, est une des plus distinguées de l'ancienne noblesse de Bretagne. On en trouvera des généalogies dans les manuscrits de Chérin, dans les ouvrages de la Chesnaye des Bois, de Saint-Allais, de M. de Magny, etc. On trouvera aussi sur elle beaucoup de renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler.

Elle a eu pour berceau la terre du Coetlosquet (en français du Bois-Brulé), située en la paroisse de Plounéour, au diocèse de Léon, à cinq lieues au sud de Morlaix. Elle conserva cette terre jusqu'aux dernières années du XVIIIème siècle, époque à laquelle elle la vendit à la famille le Dall de Tromelin.

Pierre-Jehan du Coetlosquet figure sur une liste, publiée en 1888 dans l'Annuaire du Collège héraldique de France, des seigneurs bretons qui, en 1185, auraient signé l'assise du comte Geoffroy. Mais cette liste a été dressée au XVIIIème siècle par le généalogiste Delvincourt qui jouit de la réputation de faussaire.

Bertrand du Coetlosquet, chevalier croisé, donna une procuration en avril 1249, lors de son passage à Limisso, d'après une charte qui est conservée dans les archives de la famille. Son nom et ses armes ont été inscrits aux Salles des Croisades du musée de Versailles.

Olivier du Coetlosquet fut un des 30 écuyers de la compagnie d'Alain de Rohan, sire de Léon, dont la montre fut faite à Thérouanne le 18 septembre 1383.

La famille du Coetlosquet figure de 1443 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse du pays de Léon. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction le 26 juin 1669, sur preuves de huit générations, par jugement de la chambre de réformation. Le comte et le baron du Coetlosquet furent admis aux honneurs de la Cour, le premier le 14 octobre 1767, le second le 10 janvier 1774.

Noble Jehan du Coetlosquet, écuyer, Sgr dudit lieu, auquel seulement les travaux mentionnés plus haut et le jugement de maintenue de 1669 font remonter la filiation suivie, rendit un aveu en 1417, fut nommé en 1426 à un rôle de la réformation du diocèse de Quimper et figura le 11 février 1443 à la réformation du diocèse de Léon parmi les nobles des paroisses de Plouguerneau et de Plouvorn. Il avait épousé Constance de Penhoadic avec laquelle il fut nommé, le 26 novembre 1458, au contrat de mariage de sa fille Constance et de Guéguen Estienne. Il fut père de noble homme Olivier du Coetlosquet, Sgr dudit lieu, qui épousa Margélie de Measgoetz par contrat du 17 juillet 1464, qui comparut avec deux chevaux, le 8 juillet 1479, à la montre générale des nobles du diocèse de Léon et qui continua la lignée. Jean du Coetlosquet, petit-fils de celui-ci, accompagna à Malte son cousin, Philippe de Kerléau, grand-prieur de France, et fut admis en 1543 dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à condition que dans le cours de deux ans il ferait les preuves de noblesse nécessaires. Mais, soit que son admission n'ait pas été définitive, soit qu'il ait été relevé de ses vœux après la mort de son frère Olivier, il ne tarda pas à abandonner l'Ordre pour épouser Marie de Brézal. Il fut père de noble et puissant messire Olivier du Coetlosquet, Sgr dudit lieu, de Kérouarec, etc., qui épousa le 16 avril 1597 Anne de Kersauson, et grand-père de noble et puissant messire Guillaume du Coetlosquet, Sgr dudit lieu, de la Salle, de Kerdu, etc., chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1647, qui épousa en 1636 Louise Simon, dame de Kérannot. Ce dernier laissa, entre autres enfants, deux fils :

1° Guy, Sgr du Coetlosquet, de la Salle, etc., qui épousa en 1662 Françoise le Ségaler, fille d'un bailli de Morlaix et héritière du manoir de Penvern, et qui continua la lignée ;

2° Robert, Sgr de Kérannot, dont la descendance s'éteignit avec François-Magloire et Louis-Fortuné du Coetlosquet, faits prisonniers lors de l'expédition de Quiberon et fusillés à Vannes le 2 août 1795, et avec leur sœur, Mme de Bahuno de Kérolain. Les deux fils de Guy du Coetlosquet et de Françoise le Ségaler, Charles-Louis, né à Morlaix en 1662, et Alain-François, Sgr des Isles, furent les auteurs de deux branches.

La branche aînée a fourni deux pages du roi Louis XV et un page de la dauphine Marie-Antoinette. Elle s'est éteinte en la personne de Charles-Yves-Cyr, connu sous le titre de comte du Coetlosquet, né à Morlaix en 1783, lieutenant général des armées du Roi et directeur du personnel au ministère de la Guerre en 1821, qui mourut en 1836 sans avoir été marié. Le général du Coetlosquet avait eu deux sœurs, la comtesse de Clérembault, décédée en 1870, et Mme de Sérionne.

La branche cadette a été illustrée par un vertueux prélat, Jean-Gilles du Coetlosquet, né à Saint-Pol de Léon en 1700, évêque de Limoges en 1740, démissionnaire en 1758, précepteur des Enfants de France, membre de l'Académie française en 1761, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit en 1775, décédé à Paris en 1784. Jean-Baptiste-Gilles, baron du Coetlosquet, neveu du précédent, né à Morlaix en 1751, maréchal de camp en 1791, décédé à Metz en 1813, se fixa en Lorraine par le mariage qu'il contracta à Metz, en 1781, avec Charlotte Eugénie de Lasalle, dame de Distroff, fille d'un secrétaire du Roi près le Parlement de cette ville. Il laissa trois fils :

1° Charles-Paul, comte du Coetlosquet, né en 1794, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles X, député de la Moselle en 1849, décédé sans postérité à Jérusalem en 1852 ;

2° Léon, comte du Coetlosquet, né en 1804, administrateur des hospices de Metz, décédé dans cette ville en 1888, qui de son mariage, en 1833, avec Mlle Durand de Villers a laissé un fils, Gaston, né en 1840, marié en 1876 à Mlle d'Aboncourt ;

3° Maurice, vicomte du Coetlosquet, né à Metz en 1808, décédé à Nancy en 1893, qui épousa successivement en 1835 Mlle de Wendel et en 1844 Mlle de Maillier, dont le fils aîné, Joseph-Maurice, né du premier lit, n'a pas eu de postérité masculine et dont les deux fils cadets, nés du second lit, sont entrés en religion.

La famille du Coetlosquet a fourni des officiers de grand mérite, plusieurs commandeurs et chevaliers de Saint-Lazare, etc.

Son chef est connu sous le titre de comte depuis la première moitié du XVIIIème siècle.

Principales alliances : de Kermenguy 1538, de Kerhoent 1543, de Kersaint-Gilly 1589, de Penfétenyo de Cheffontaines 1623, 1643, 1750, de Kersauson 1597, 1678, de Quélen 1631, le Borgne 1640, 1691, du Dresnay 1664, 1766, de Lauzanne, le Bihan de Pennelé 1741, le Normand de Lourmel, du Bois des Cours de la Maisonfort 1780, de Clérembault 1805. Accarias de Sérionne, de Kergu 1692, le Gac de Lansalut, de Bédée 1764, Rogon de Carcaradec 1756, de Farcy 1767, de Bahuno de Kérolain, Chicoyneau de la Valette 1866, de Wendel 1835, Richard d'Aboncourt 1876, etc.

Note : Un jugement du tribunal de Nancy du 28 octobre 1912, confirmé par un arrêt de la Cour de la même ville du 13 novembre suivant, a autorisé le comte du COETLOSQUET à adopter ses trois neveux, MM. François, Jean et Charles Chicoyneau de la Valette, fils du général et de la baronne de la Valette, née du Coetlosquet. Ceux-ci se trouvent, du fait de cette adoption, en droit de joindre à leur nom celui de la famille du Coetlosquet.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.