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LA FAMILLE de COETAUDON (ou COATAUDON).

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COETAUDON, ou COATAUDON (de). Armes : d'or à un lion de gueules armé, lampassé et couronné d'azur, qui est de Pont-l'Abbé, à la bordure comportée d'argent et de gueules. – Devise : Tout à souhait.

La famille DE COETAUDON, ou DE COATAUDON, plus distinguée par son ancienneté que par son illustration, appartient à la vieille noblesse de Bretagne. On en trouvera un tableau généalogique dans les Dossiers bleus et M. Régis de l'Estourbeillon lui a consacré une courte notice dans sa Noblesse de Bretagne.

La famille de Coetaudon tire son nom d'une terre qu'elle a possédée jusqu'à nos jours dans la paroisse de Guipavas, près de Brest, au diocèse de Léon. Elle a toujours été considérée comme une branche détachée au moyen âge de la maison des barons de Pont l'Abbé, éteinte au XVIème siècle, qui a occupé un rang brillant dans la noblesse du pays de Cornouailles.

La famille de Coataudon figure de 1427 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse du pays de Léon. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction le 9 août 1669, sur preuves d'onze générations, par arrêt de la Chambre de réformation. Ce jugement fait remonter la filiation à Olivier de Coetaudon, mari de Catherine Touronce, qui figura en 1427 à la réformation de la noblesse du pays de Léon. Olivier de Coetaudon fut père de Basile, grand-père de Guillaume, bisaïeul de Tanneguy, vivant en 1481, qui épousa une Penfétenyo, et trisaïeul d'Henri qui épousa en 1509 Catherine de Kerguélen et qui figura à la réformation de 1513.

François de Coetaudon, décédé à Guipavas en 1707, était en 1698 capitaine général des garde-côtes du diocèse de Léon. Jean-Baptiste de Coetaudon, né à Guipavas en 1759, décédé au même lieu en 1825, fut reçu en 1781, avec dispense d'âge, conseiller au Parlement de Bretagne ; il épousa en 1789 Mlle le Deist, fille d'un secrétaire du Roi et sœur d'un député à la Constituante, dont il eut au moins deux fils. Il fut connu le premier sous le titre de comte de Coetaudon. Deux de ses frères prirent part en 1795 à l'expédition de Quiberon ; l'un d'eux, François-Vincent, fut fait prisonnier et fusillé ; l'autre, François, put s'échapper, bien que blessé, et épousa à Jersey en 1799 Mlle de Cintré. Plus récemment la famille de Coetaudon a donné un volontaire pontifical en 1860. L'abbé de Coetaudon était dans les dernières années du XIXème siècle recteur de la paroisse du Guilvinec dont il construisit l'église en 1887.

D'après le Parlement de Bretagne, le bel ouvrage publié en 1909 par M. le Saulnier, la famille de Coetaudon serait actuellement éteinte. Mais c'est par erreur que M. le Saulnier a avancé que la famille DE COETAUDON était actuellement éteinte. Cette famille subsiste dans une situation de fortune modeste. Un Hyacinthe-Gabriel de Coataudon, né à Lesneven en 1845, marié à Pontorson en 1879 à Mlle Huet, demeurant à Brignogan, en Kerlouan, a deux fils : 1° Hyacinthe, né à Landerneau en 1882, vicaire de Saint-Louis de Brest (1912) ; 2° Charles, né en 1888. Il a un frère, l'abbé Ange de Coataudon, et deux cousins germains, Gabriel, né en 1867, marié et père d'un fils, et Joseph, né en 1871.

Elle avait fourni des officiers de mérite dont plusieurs chevaliers de Saint-Louis.

Principales alliances : de Penfétenyo, de Kerguélen, de Kermenguy, de Kersauson 1818, Huchet de Cintré 1799, le Forestier de la Villegourio, Lézart de Chefdubon, de Gouzillon, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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DE COETAUDON.

Origine. — Ramage de l'illustre maison de Pont-l'Abbé, la très ancienne famille de Coëtaudon a pour berceau le manoir de ce nom, en la paroisse de Guipavas, au diocèse de Léon, où elle résidait à la fin du XIVème siècle. Elle y comparut aux réformations et montres de 1426 à 1534 et à la réformation de 1669. fut reconnue noble et issue d'ancienne extraction chevaleresque avec onze générations (Bibl. de la ville de Nantes. Mss des Réformations). Remontant à Messire Olivier de Coëtaudon, marié vers 1400 à Catherine de Touronce, elle compte en outre parmi ses membres : Demoiselle Basilie de Coëtaudon, dame de Kerabret, mariée vers 1402 à Messire Yves Derrien de Kersulien (Bibl. de la ville de Nantes. Mss des Réformations) ; — Messire Tanguy de Coëtaudon, vivant en 1481, marié à N. de Penfeuntenyo ; — Noble escuyer Henri de Coëtaudon, marié en 1509, à demoiselle Catherine de Kerguelen, dont Messire Guillaume de Coëtaudon, marié à Jehanne de Kermorvan ; — Messire Jean de Coëtaudon, marié à Jeanne Lezart, de la maison de Chefdubois ; — Messire Hervé de Coëtaudon, marié au XVIIème siècle à demoiselle Renée de Gouzillon de Kergroaz (Bibl. de la ville de Nantes. Mss des Réformations) ; — Messire Jean-François de Coëtaudon, marié vers 1702 à demoiselle Claudine de Keraldanet (Anc. Reg. paroissial de Guipavas) ; — Messire Jean-Baptiste de Coëtaudon, commandant du bataillon des Gardes-Côtes de Saint-Renan, près de Brest en 1770 ; — Messire Jean-Marie de Coëtaudon, lieutenant-colonel au régiment de Castries, marié en 1754 à demoiselle Anne-Marie Le Chossec du Froutven (Anc. Rég. paroissiaux Catholiques de Jersey) ; — Messire N. de Coëtaudon, conseiller au Parlement de Bretagne en 1781 ; — Messire François-Marie-Vincent de Coëtaudon, chevalier, lieutenant des vaissseaux du Roi en 1787, chevalier de Saint-Louis, émigré en 1791, marié à Jersey le 13 août 1799, à demoiselle Julie-Antoinette Huchet de Cintré (Anc. Rég. paroissiaux Catholiques de Jersey), puis lieutenant au régiment d'Hector, lors de l'expédition de Quiberon, fusillé à Vannes le 8 fructidor an III ; — Messire François-Marie de Coëtaudon de Kerarnou, frère du précédent, blessé grièvement de deux balles à l'attaque des lignes de Sainte-Barbe. le 16 juillet 1794 (De la Gournerie. Les Débris de Quiberon, p. 35 et 122) ; — Demoiselle Marie de Coëtaudon, mariée en 1818 au capitaine Armand-Marie de Kersauson de Penandreff ; — N. de Coëtaudon, volontaire pontifical à Gaëte en 1860.

Seigneuries. — La Maison de Coëtaudon a possédé les terres et seigneuries de Coëtaudon et du Froutven en Guipavas ; — de Kerabret et de Kermenguy en Sibiril ; — de Kerenez en Kerlouan ; — de Kerarnou, de Kerduff en Plouvien ; — de Tromanoir en Plouénan, etc.

Principales alliances. — Elle s'est alliée aux familles : de Touronce, vers 1400, Derrien de Kersulien vers 1402, Foucault (XVème s. ), de Poncelin (XVème s.), de Penfeuntenyo vers 1472, de Kerguelen vers 1509, de Kermorvan, Lezart de Chefdubois, de Kererault (XVIème s.), Le Jeune de Botiguery, Le Forestier de la Villegourio, de Gouzillon de Kergroaz (XVIIème s. ), de Keraldanet vers 1702, Le Chossec du Froutven (1754), Huchet de Cintré (19 août 1799), de Kersauson (1818), etc., etc. [Note : Voir Mss. des Réformations. — Généalogie de la Maison de Kersauson ; — Anc. reg. paroissiaux catholiques de Jersey et des paroisses de Guipavas, Plouvien et Plouénan].

Armoiries. — D'or au lion de gueules, armé, couronné et lampasse d'azur, qui est Pont-l'Abbé ; aliàs : à la bordure componé d'argent et de gueules.

Devise : Tout à souhait.

Blason de la famille de Coetaudon (Bretagne).

(Régis de l'Estourbeillon).

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