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LA FAMILLE CHARET DE LA FREMOIRE.

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SIEURS DE LA FRÉMOIRE, DE LA BLANCHETERIE, DE LA GALIOTIÈRE, DES SAVINAUX, DE LA VIGNAUDERIE.

Armes de la famille Charet de la Frémoire.

ARMES : D'argent, à une bande engrêlée de gueules, chargée d'une étoile accostée de deux roses, le tout d'argent [Note : En 1696, Joseph CHARET fut enregistré avec des armes d'office, c'est-à-dire erronées, à l'Armorial officiel, créé en vertu de l'édit royal du 20 novembre 1696, mais ces armes (d'argent, à trois pals de gueules) n'ont jamais été portées par ses descendants, dont les véritables armoiries sont celles que l'on voit figurer ci-dessus.]. COURONNE : de Comte ( ancien cachet).

ORIGINAIRE du Piémont, où elle était connue dès le XVIème siècle, la famille CHARET, dont le nom s'écrivait anciennement CHAREY, vint se fixer à la fin du règne de Louis XIV à Nantes, où elle ne tarda pas à réaliser une grande fortune, laquelle lui facilita l'accès à la noblesse et lui permit de contracter les alliances les plus flatteuses. Le premier auteur de cette famille venu en France, à partir duquel s'établit la filiation non interrompue, est :

PREMIER DEGRÉ.

I. Joseph CHARET, alias CHAREY, natif de la paroisse de la Salle, en l'évêché d'Aoste, né en 1646, qui, étant venu se fixer à Nantes vers 1670, sollicita et obtint des lettres de naturalisation, données à Versailles au mois de mai 1683, sous le nom de CHARET, nom qui, sur la demande de ses enfants, fut confirmé par lettres patentes d'août 1731.

Il épousa, vers 1693, demoiselle Guillemette AUDRAN, qui mourut veuve le 22 décembre 1737. Par lettres du roi données à Fontainebleau, le 6 septembre 1711, Joseph CHARET fut nommé conseiller, garde et dépositaire, ancien alternatif et triennal des archives de l'hôtel de ville de Nantes. Il mourut âgé de 80 ans, le 15 décembre 1726, et reçut, ainsi que sa femme, la sépulture au chapitreau de Saint-Nicolas. De son mariage vinrent plusieurs enfants, entre autres :

1° Nicolas-Julien, qui suit ;

2° Jeanne CHARET, mariée à messire René BOUCHAUT, sieur de la Forestrie, conseiller du roi, secrétaire auditeur de la Chambre des comptes de Nantes, mort le 20 octobre 1743 ;

3° LOUIS CHARET, sieur de la Blancheterie et de la Vignauderie, né le 28 février 1712, capitaine de la compagnie de milice bourgeoise du Marchix en 1749 et 1772. (Mellinet, t. V, p. 158). Il épousa, vers 1739, Madeleine STALPAERT, dont il eut Madeleine-Guillemette CHARET, née le 21 septembre 1739, mariée, le 16 avril 1662, à Jean-Baptiste-Mathieu GUYTON, écuyer, capitaine d'infanterie au régiment de Royal-Marine ;

4° André CHARET, sieur des Savinaux, alias des NAVINAUX, né le 3 avril 1713, greffier de la Connétablie et maréchaussée de France, épousa, à Saint-Sébastien d'Aigues, près de Nantes, le 19 octobre 1739, Anne Françoise-Bonne DES CAZEAUX, fille de noble Pierre-François des Cazeaux, seigneur des Aubrais, capitaine de milice bourgeoise, et de feue dame Anne Stalpaert. Ils eurent entre autres enfants :

A. André-LOUIS CHARET, né et baptisé le 27 mars 1744, épousa Marie-Elisabeth GAUVAIN, et laissa pour fils Noble-André-Louis-Jean CHARET, né le 12 février 1777 en la commune du Petit-Saint-Louis (île de Saint-Domingue), épousa, le 16 août 1803, Toussainte-Marie RENOU, fille de Jean-Baptiste Renou, et de Sainte-Perine André. Il est mort le 2 février 1864, âgé de 86 ans, ayant eu plusieurs enfants, entre autres Eugénie-Marie-Elisabeth CHARET, née le 5 juillet 1804, mariée à Nantes, le 20 juin 1827, à Emile-Marie LEGEAY, dont une fille ;

B. René-Joseph CHARET, né le 16 juin 1745, lieutenant d'infanterie garde-côtes, puis capitaine de gendarmerie en 1799, épousa à Sainte-Croix, le 22 décembre 1772, Anne-Jeanne BERROUETTE, fille de feu Jean Berrouette, et de feue dame Jeanne du Ponteau du Plessis, d'où postérité.

 

DEUXIÈME DEGRÉ.

II. Nicolas-Julien CHARET DE LA FRÉMOIRE, né le 19 avril 1696, fut baptisé en la paroisse de Saint-Nicolas de Nantes le 29 du même mois. En 1748, il fut nommé échevin de Nantes, charge qu'il exerça jusqu'en l'année 1751, puis consul en cette même année, jusqu'en 1753, et enfin juge-consul en 1764.

En 1757, il avait été pourvu de l'office de conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances, près la grande chancellerie, et reçu le 24 décembre de ladite année : c'est à cette occasion qu'il se fit délivrer un certificat de ses armoiries, telles qu'elles sont figurées en tête de cette notice.

En 1778, M. CHARET DE LA FRÉMOIRE résigna son office après vingt ans d'exercice, et obtint des lettres d'honneur qu'il fit enregistrer à la Chambre des comptes de Nantes le 14 septembre 1778.

Il avait épousé, le 24 novembre 1738, demoiselle Anne VAN WITTEMBERG, fille de noble homme Adrien Van Wittemberg, et de Jeanne Valleton [Note : Par cette alliance la famille CHARET DE LA FRÉMOIRE se trouve apparentée avec celle de CHARETTE : Anne Wittemberg était cousine de Marie-Rose Valleton, mariée à Alexandre Charette, sieur du Pellan, sénéchal de Nantes], d'une famille d'origine hollandaise fixée à Nantes sous Louis XIII et naturalisée en 1667.

Il mourut en juin 1783, laissant de son mariage un grand nombre d'enfants, entre autres :

1° Joseph, qui a continué la descendance ;

2° Anne-Thérèse CHARET, née le 14 octobre 1741, mariée, le 4 avril 1769, à noble homme Antoine-Joseph MESNARD, qu'elle rendit père de : A. LOUIS MESNARD, marié à N. D'ORMANN ; B. Anna MESNARD, mariée au baron DE CHASTEIGNIER, dont deux filles : AA. Nelly, qui épousa Jean-Baptiste POURCEAU DE MONDORET .; BB. Anna, qui épousa Alexandre DU CASTEL.

3° Jeanne-Marie CHARET, née le 1er octobre 1743, baptisée le surlendemain à Saint-Nicolas, mariée, le 24 mai 1767, à messire Charles-Hilarion PROUST DE LA GIRONNIÈRE, conseiller du roi, maître ordinaire en sa Chambre des comptes de Bretagne. De ce mariage sont nés :

A. Nicolas-Charles-Hilarion PROUST DE LA GIRONNIÈRE, né le 17 mars 1768, qui épousa successivement les deux filles de François BONAMY et eut de la seconde plusieurs enfants, dont Paul PROUST DE LA GIRONNIÈRE, docteur-médecin, chevalier de la Légion d'honneur, marié : 1° à Manille, à Anne-Maria NAVEA, marquise de Las Salinas ;  2° à Paris, le 20 avril 1841, à Elise TERWANGNE, dont il a eu deux enfants, nés à Bastia.

B. Anne-Marie-Joséphine PROUST DE LA GIRONNIÈRE, née le 23 août 1769, mariée, le 24 novembre 1788, à Henri-Rodolphe DE BILLEHEUST DE SAINT-GEORGES, officier au régiment d'Auvergne, dont les deux fils, Charles et Henri ont épousé les deux soeurs LE GOFF DU PLESSIS.

4° Marie-Françoise CHARET, née et baptisée le 27 janvier 1745, eut pour parrain messire Alexandre Charette, chevalier de Saint-Louis, et pour marraine Anne-Françoise-Bonne Des Cazeaux. Elle fut mariée, le 30 avril 1771, à messire Louis-Auguste-René DE LAVAU, seigneur de Rochegiffard, conseiller du roi, maître en la Chambre des comptes de Bretagne, dont deux filles, l'une mariée à M. DU FRESLON DU BOIS, et l'autre à M. GUÉRIN DE MARSILLY.

5° Madeleine-Monique CHARET, née le 3 juin 1746, mariée, le 23 avril 1770, à messire Jean-Baptiste-René DE COUËTUS DE LA VALLÉE [Note : Messire Jean-Baptiste-Réné DE COUËTUS DE LA VALLÉE a épousé en secondes noces, le 12 juillet 1773, Marie-Gabrielle DU CHILLAU DU DEFANT, de qui il eut deux filles : Sophie DE COUËTUS, mariée à Charles-Auguste DE BELCASTEL D'ESCAYRAC ; et Céleste DE COUËTUS, qui a épousé Michel GAZET DU CHATELLIER], seigneur des Brétaudières et autres lieux, qui fut page de la reine en 1757, officier de cavalerie au régiment de Royal-Etranger, commanda en second le corps d'armée du général Charette, et fut fusillé à Challans en 1795. Ils eurent un fils, Jean-Baptiste DE COUËTUS, né le 31 juillet 1772, officier au régiment de Royal-Cavalier, puis à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis, marié le 13 juin 1803 à Anne-Marie-Jacqueline DE GALARD DE BRASSAC DE BÉARN, dont il eut deux enfants : AA. Léon-Albert comte DE COUËTUS, page du Roi, officier de dragons, marié le 18 avril 1831 à Léontine-Charlotte DE LA ROCHE SAINT-ANDRÉ ; BB. Céleste-Claire DE COUËTUS, née le 17 novembre 1810, mariée le 12 mai 1835 au comte Albert-Hippolyte-Henri DE CORNULIER-LUCINIÈRE, sénateur, qui est décédé le 16 avril 1885, d'où postérité.

6° Augustin CHARET, né le 20 avril 1747, marié, le 23 juillet 1771, à Jeanne-Françoise-Marie LE RAY, fille de noble homme Jean Le Ray de la Clartais et de Françoise Baulon, née à Pornic. De cette union sont issus plusieurs enfants qui ne laissèrent point de postérité.

 

TROISIÈME DEGRÉ.

III. Noble Joseph CHARET DE LA FRÉMOIRE, fils aîné de Nicolas CHARET et d'Anne Van Wittemberg, fut baptisé le 10 novembre 1740, et épousa, le 19 septembre 1774, Anne-Nicole-Thérèse-Désirée DE ROBIOU, fille de feu François-Brice de Robiou, écuyer, seigneur de Mareuil, et de Charlotte-Françoise Lingée de Laubinière. De ce mariage sont nés cinq enfants, savoir :

1° et 2° N. et N. CHARET DE LA FRÉMOIRE, dont l'un garde du corps, ont été tués à l'attaque des Tuileries , le 10 août 1792 ;

3° Prudent-Brice CHARET DE LA FRÉMOIRE, né à Nantes le 12 novembre 1777, commissaire de la marine, décédé à Bordeaux, marié à N. LEMAIRE, dont une fille : Anna CHARET DE LA FRÉMOIRE, mariée à M. DE LA SEIGLIÈRE, premier président de la Cour d'appel de Bordeaux dont postérité ;

4° Joséphine-Marie-Désirée CHARET, née à Nantes le 7 mars 1780, morte à Paris en 1864, marié à M. FLAMENG, dont postérité ;

5° Henri-Nicolas, qui suit.

Anne-Nicolle Désirée DE ROBIOU, devenue veuve, a épousé en secondes noces M. DE VAIVRE, ancien intendant de Saint-Domingue, puis intendant général de toutes les colonies françaises. Elle était soeur de M. de Robiou de Lavrignais, dont le fils, inspecteur général du génie maritime, est décédé sénateur ; soeur également de Mme. de la Salmonière et de Mme. de Rivet ; elle avait pour tantes, du côté de son père, la maréchale de Conflans et la marquise de la Rochefoucaud-Bayé, et elle était tante, à la mode de Bretagne, de la marquise de Sassenay, de la marquise de Saqui, de Mme. de Saint-Sauveur.

 

QUATRIÈME DEGRÉ.

IV. Henri-Nicolas CHARET DE LA FRÉMOIRE, chevalier de Saint-Louis, né à Nantes le 7 décembre 1781, fut marié, en 1812, à Christiane-Marie-Louise SCHÖN. Il est décédé à Paris le 21 janvier 1847. Il a eu de cette union huit enfants, dont deux décédés en bas âge, savoir :

1° Désirée-Eléonore CHARET DE LA FRÉMOIRE, née à Hambourg (français), le 2 décembre 1813.

2° Anna-Jeanne CHARET DE LA FRÉMOIRE, née à Paris le 15 septembre 1815.

3° Henri-Brice CHARET DE LA FRÉMOIRE, né à Metz le 30 avril 1817, mort à Aumale le 10 août 1850.

4° François, qui suit ;

5° Charles-Victor CHARET DE LA FRÉMOIRE, né à Maubeuge le 23 décembre 1823, décédé à Stettin le 19 février 1869. Il avait épousé Elise WISSMANN, dont il a eu six enfants.

6° Marie-Thérèse CHARET DE LA FRÉMOIRE, née à Maubeuge en 1825.

 

CINQUIÈME DEGRÉ.

V. François CHARET DE LA FRÉMOIRE, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, chevalier de la Légion d'honneur, né à Maubeuge le 12 février 1819, a épousé à Metz, le 8 juillet 1862, Juliette PAROT, fille d'Armand-Hyppolite Parot, major de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, et de Marie-Madeleine-Julie Guerber. De cette union, une fille décédée enfant, et un fils ci-après : Armand-Jules-François CHARET DE LA FRÉMOIRE, né à Saint-Quentin le 11 novembre 1866.

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CHARET de la FRÉMOIRE. Armes : d'argent à une bande engrêlée de gueules, chargée d'une étoile accostée de deux roses, le tout d'argent.

M. de Magny a donné dans son Nobiliaire universel une généalogie de la famille CHARET DE LA FRÉMOIRE. Cette famille est originaire du lieu de la Salle, au diocèse d'Aoste, en Piémont. Son auteur, Joseph Charet, vint sous Louis XIV se fixer à Nantes, obtint en mai 1683 des lettres patentes de naturalisation, fut nommé en 1711 conseiller, garde et dépositaire, ancien, alternatif et triennal des archives de l'hôtel de ville de Nantes et mourut dans cette ville à l'âge de 80 ans le 15 décembre 1726. Il avait eu son blason enregistré d'office à l'Armorial général de 1696 : d'argent à trois pals de gueules. Il laissa trois fils :

1° Nicolas-Julien, sieur de la Frémoire, en la paroisse de Vertou, né à Nantes en 1696, qui continua la descendance ;

2° Louis, qui n'eut qu'une fille ;

3° André, dont la descendance, demeurée non noble, paraît s'être éteinte en la personne de M. André-Jean Charet, décédé en 1864. Nicolas-Julien Charet, sieur de la Frémoire, acquit dans le commerce une fortune considérable, fut anobli par l'échevinage de Nantes qu'il exerça de 1748 à 1751, fut, en outre, pourvu en 1757 de l'office anoblissant de secrétaire du Roi en la chancellerie près du Parlement de Bretagne, obtint en 1778 des lettres d'honneur et mourut en 1783. Il laissa, entre autres enfants, un fils, Joseph Charet de la Frémoire, qui épousa en 1774 Mlle Robiou de la Vrignais et qui continua la descendance. L'arrière-petit-fils de celui-ci, Armand, né il Saint-Quentin en 1866, décédé en 1909, était connu sous le titre de marquis de la Frémoire.

La famille Charet de la Frémoire a fourni un garde du corps du roi Louis XVI, tué à la journée du 10 août 1792, un chevalier de Saint-Louis, un chevalier de la Légion d'honneur, etc.

Principales alliances : Proust 1767, de Lavau 1771, de Couétus 1770, Bouchaud de la Forestrie, Robiou de la Vrignais 1774, de la Seiglière, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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