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LA FAMILLE DE CARHEIL.

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CARHEIL (de). Armes : d'argent à deux corneilles essorantes et affrontées de sable, becquées et membrées d'or, accompagnées en pointe d'une molette d'éperon de sable. Couronne : de Marquis. Supports : deux hermines cravatées. Devise : Potius mori quam fœdari.

La famille de CARHEIL appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres. On en trouvera particulièrement une généalogie dans le Nouveau d'Hozier. Elle a eu pour berceau l'importante seigneurie de son nom, située en la paroisse de Plessé, au diocèse de Nantes. Marie de Carheil, héritière des biens de sa famille, épousa le 30 juillet 1619 Jérôme du Cambout, Sgr de Beçay, et lui porta la seigneurie de Carheil dont son fils, René du Cambout, obtint l'érection en vicomté par lettres de 1685. La famille du Cambout de Coislin conserva la terre de Carheil jusqu'au XIXème siècle, époque à laquelle elle fut vendue à Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe.

Jeanne de Carheil, premier auteur connu de la famille, reçut un aveu en 1407. Par suite de la perte de ses papiers, passés avec la terre de Carheil dans la maison du Cambout de Coislin, la famille de Carheil ne peut faire remonter sa filiation suivie au delà de Macé de Carheil, Sgr dudit lieu, qu'Arthur, fils du duc de Bretagne, appelle son bien-aimé écuyer dans un brevet de 1439. Ce gentilhomme avait épousé Valence de la Serpaudais et était encore seigneur de Carheil en 1470. Il fut père de Guillaume de Carheil, Sgr dudit lieu, qui épousa Marie du Coudray, et aïeul d'autre Guillaume de Carheil, Sgr dudit lieu, qui épousa le 25 novembre 1511 dame Jeanne Spadine et qui continua la descendance. François de Carheil, Sgr dudit lieu, fils de ce dernier, marié le 28 avril 1555 à Olive le Bourg, dame de la Guichardaye, en eut, entre autres enfants, trois fils : 1° Michel de Carheil, Sgr dudit lieu, dont la fille unique, héritière des biens de sa maison, épousa Jérôme du Cambout ; 2° Julien de Carheil, Sgr de la Guichardais, en Carentoir, au diocèse de Rennes, qui épousa Julienne Maubec ; 3° Olivier de Carheil, Sgr de Launay, en la paroisse de Sucé. Ces deux derniers frères furent les auteurs de deux grandes branches qui se sont perpétuées jusqu'à nos jours.

Les divers représentants de la famille de Carheil furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction, sur preuves de sept générations, le 8 décembre 1668 par un arrêt des commissaires de la réformation qui est rapporté tout au long dans le Nouveau d'Hozier.

La branche aînée a conservé jusqu'à nos jours la terre de la Guichardaye, à quelques kilomètres de Redon. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse qu'un de ses représentants, Jean de Carheil, né à la Guichardaye en 1766, fit en 1780 pour être admis parmi les pages de la Grande Écurie.

La seconde branche a également conservé jusqu'à ces derniers temps la terre de Launay, dans la Loire-Inférieure. On trouvera dans les manuscrits de Chérin les preuves de noblesse qu'un de ses représentants, Joseph de Carheil de Launay, né à Launay en 1770, fit en 1785 pour être promu au grade de sous-lieutenant.

Jean de Carheil de la Guichardaye et Pierre de Carheil de Launay signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille de Carheil a fourni de nombreux officiers dont l'un périt à Quiberon en 1795 ; un pieux missionnaire, Étienne de Carheil de la Guichardaye, de la Compagnie de Jésus, mort au Canada en odeur de sainteté en 1726 ; un conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Nantes, etc.

Son chef est connu de nos jours (début XXème siècle) sous le titre de comte.

Principales alliances : du Cambout (de Coislin), de Cadaran 1721, de Soussay 1763, 1764, de la Bouexière de Brantonnet 1624, Harscouet de Saint-Georges 1893, de Lorgeril 1890, de Tinguy, Audren de Kerdrel 1858, Cillart de Kérampuil 1714, de Poulpiquet du Halgouet, de Bruc de Montplaisir 1892, le Bihan de Pennelé, de Guerrif 1659, du Fresche de la Villorion, Rado du Matz 1587, etc. (Chaix d'Est-Ange).

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