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LA FAMILLE de CARGOUET.

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CARGOUET (de). Armes : d'argent à trois fleurs de lys de gueules. – Devise : Sicut lilia germinabunt.

La famille de CARGOUET appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. Elle a eu pour berceau une seigneurie de son nom située sur le territoire de la paroisse de Meslin près de Lamballe, dans l'ancien diocèse de Saint-Brieuc. Cette seigneurie était devenue au XVIème siècle la propriété d'une famille de la Motte ; Gillette de la Motte, dame de Cargouet, épousa le 10 février 1542 Alain Bertho.

D'après une tradition la famille de Cargouet aurait eu dans un passé reculé une origine commune avec la famille de la Cornillière, de la même région, qui porte les mêmes armoiries en intervertissant les émaux. Elle a eu pour premier auteur connu Dimanach dont le fils, Geoffroy de Cargouet, et le petit-fils, Alain de Cargouet, contractèrent enl 1256 et 1257 des emprunts sur le gage de terres qu'ils possédaient en la paroisse de Plounez. Toutefois le jugement de maintenue de noblesse de 1669 ne fait remonter la filiation qu'à un Guillaume de Cargouet, de la paroisse de Maroué, qui en 1423 comparut comme noble à la réformation du diocèse de Saint-Brieuc. Pierre de Cargouet, fils de ce gentilhomme, épousa Jeanne Gouyon qui comparut en 1469 à la montre de Saint-Brieuc avec Jean et Roland de Cargouet et qui vivait encore en 1506. Il fut père de Christophe de Cargouet, Sgr de la Coste, qui vers 1536 fit construire le. manoir de Troujolly dans la paroisse de Cléder.

La famille de Cargouet figure de 1423 à 1476 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Brieuc. Ses divers représentants furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 15 avril 1669, sur preuves de sept générations, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux-nobles.

La famille de Cargouet est représentée de nos jours (début du XXème siècle) par plusieurs rameaux dont l'un se distingue en joignant à son nom celui de sa terre de Ranléon, dans les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor).

Son chef est connu sous le titre de comte depuis le milieu du XIXème siècle.

Elle a fourni des officiers, des chevaliers de Saint-Louis, des membres de la Légion d'honneur, etc.

Principales alliances : de Courson, de la Faye, d'Espalungue d'Arros 1888, de Bouan de Chef-du-Bois 1869, 1898, de Chatton 1660, Gouyon, du Bois-Berthelot, de Penhoadic 1841, Hingant de Saint-Maur, Mac-Pherson-Abadam 1873, Halna du Fretay 1888, du Pouget de Nadaillac, etc.

La famille de Cargouet ne doit pas être confondue avec un certain nombre de familles DE KERGOET qui ont appartenu à l'ancienne noblesse de la même province. Deux de ces familles subsistaient lors de la grande recherche commencée en 1666.

L'une d'elles avait eu pour berceau la seigneurie de son nom, en la paroisse de Saint-Hernin, au pays de Cornouailles, et portait pour armes : d'argent à cinq fusées rangées et accolées de gueules, accompagnées en chef de quatre roses du même. Elle était connue depuis 1296, fut maintenue dans sa noblesse par jugement de 1669, sur preuves de six générations, et produisit un évêque de Tréguier en 1401 et deux pages du Roi en 1690 et 1706.

Une autre famille de Kergoet tirait son nom d'une seigneurie du pays de Léon et portait pour armes : d'azur à un léopard d'or chargé sur l'épaule d'un croissant de gueules. Elle était un ramage de la famille du Faon, fut maintenue dans sa noblesse par jugement de 1669, sur preuves de dix générations, et s'éteignit au siècle suivant dans la famille de Parcevaux.

(Chaix d'Est-Ange).

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