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LA FAMILLE de BROSSARD.

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BROSSARD (de), en Bretagne. Armes : d'azur à trois fleurs de lys d'or, à la cotice (aliàs au chevron) d'argent brochant sur le tout. – Devise : Audenti succedit opus.

La famille de BROSSARD, de Bretagne, revendique une origine commune avec la famille de Brossard de Saint-Martin-du-Bosc, de Haute-Normandie, et en a de tout temps porté les armoiries. Elle s'est, en tout cas, séparée de la souche à une époque qui est demeurée inconnue. On trouvera sur elle d'assez nombreux renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler. Elle remonte par filiation suivie à un Tanneguy Brossard qui avait épousé dans les premières années du XVIème siècle Jeanne le Vaillant, probablement issue de la famille de gentilshommes verriers du même nom bien connue en Normandie. Ce fut ce Tanneguy Brossard qui vint vraisemblablement se fixer dans les environs de Ploermel, en Bretagne. Ses deux fils, Richard Brossard et François Brossard, sieur de Tertie, furent les auteurs de deux branches qui se sont honorablement, mais obscurément, perpétuées jusqu'à nos jours.

Pierre de Brossard, sieur du Verger, en la paroisse de Plouray, petit-fils de Richard, l'auteur de la branche aînée, épousa dans la première moitié du XVIIème siècle Françoise de Bouchat, héritière de la maison noble de Quernaut, en la paroisse de Silfiac. Leur fils, Yves de Brossard, Sgr de Quernaut (aliàs Kernaut, d'après Potier de Courcy), fut maintenu dans sa noblesse d'extraction, sur preuves de quatre générations, par arrêt des commissaires du Roi du 21 janvier 1671, tandis que ses cousins, Henri de Brossard, Sgr du Pré, en la même paroisse de Silfiac, Mathurin Brossard, sieur du Verger, et Claude Brossard, sieur de Pelan, étaient déclarés usurpateurs et condamnés comme tels à 400 livres d'amende par un arrêt des mêmes commissaires du 4 septembre 1669. Innocent de Brossard, sieur du Chesne, fut encore maintenu dans sa noblesse le 16 août 1699 par jugement de l'intendant de la province. Charles-Claude de Brossard de Villefranche, né à Duault en 1733, marié à Locmariaker en 1770 à Françoise Berthelot, se mit en 1793 à la tête des chouans du canton de Pluvigner, prit part à l'expédition de Quiberon et fut fusillé à Vannes le 24 nivose an IV ; il laissait cinq enfants. Son cousin, Louis-Auguste Brossard de Sainte-Croix, à peine âgé de 25 ans, fut fusillé à Auray le 13 thermidor suivant. Plus récemment cette branche a donné un conseiller d'arrondissement sous Louis-Philippe et un officier de la Légion d'honneur en 1863 (Henri de Brossard, né à Vannes en 1813, chef de bataillon de chasseurs à pied).

François de Brossard du Tertre, auteur de la seconde branche, épousa Marguerite du Gastel. Sa descendance perdit vraisemblablement sa noblesse par dérogeance, car on ne voit pas qu'elle ait jamais été l'objet d'un jugement de maintenue. Elle était représentée de nos jours par Narcisse-François de Brossard, né vers 1820, professeur au lycée de Lorient, marié à Vannes en 1843 à Marie le Pelley de Troussier.

Il a existé en Bretagne une autre famille noble du nom de Brossard qui a possédé, entre autres biens, la seigneurie de la Trocardière, en la paroisse de Rezé, au diocèse de Nantes. Cette famille portait pour armes : de sable à trois fusées d'argent posées en fasce et à une cloche de même en chef. Son auteur, Claude Brossard, sieur de la Trocardière, lieutenant civil et criminel des Cours de Nantes en 1572, fut anobli par la mairie de cette ville qu'il exerça en 1582. Philippe Brossard, petit-fils du précédent, fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du 30 août 1669 en vertu des privilèges de la mairie de Nantes et moyennant le paiement de 1.000 livres.

(Chaix d'Est-Ange).

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