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LA FAMILLE BRILLET (de CANDÉ et de VILLEMORGE).

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BRILLET de CANDÉ et de VILLEMORGE. Armes : d'argent à trois têtes de loup arrachées de gueules (aliàs à trois têtes de loup de sable, arrachées de gueules). - Couronne : de Comte. – Supports : deux lions adossés, celui de dextre assis, celui de sénestre en baroque.

La famille BRILLET, originaire de la Haute-Bretagne, passée plus tard dans le Maine, puis en Anjou, est de noblesse ancienne. Elle est du nombre des familles qui étaient en instance pour obtenir les honneurs de la Cour quand éclata la Révolution. On trouvera dans les manuscrits de Chérin, au Cabinet des Titres, la généalogie détaillée qu'elle envoya dans ce but en septembre 1789 au généalogiste des Ordres du Roi ; mais, par suite des événements politiques, ce travail ne put même pas être examiné. On trouvera aussi d'intéressants renseignements sur la famille Brillet dans les Carrés d'Hozier et dans le Nouveau d'Hozier.

Jean Brillet, premier auteur connu de la famille, figure avec la qualification d'écuyer dans une montre passée en 1371 par Duguesclin. Drouet Brillet, auquel le travail produit pour les honneurs de la Cour fait remonter la filiation suivie, fit un échange, conjointement avec sa femme Guillemette la Hudre, le lundi après la fête de la Circoncision de Notre-Seigneur de l'année 1376, scella de son sceau un acte passé en la Cour de Vitré le mardi avant la fête de Saint-Lucas de l'année 1387, est mentionné dans des actes de 1385, de 1397, de mai 1408 et est rappelé comme défunt dans un acte du 23 juin 1446.

Il eut six enfants ; un de ses fils, Perrot, continua la lignée ; un autre, Guillaume, né à Vitré, archevêque de Césarée, fut évêque de Saint-Brieuc en 1424, évêque de Rennes en 1427, fit son testament le 3 janvier 1447 et mourut en 1448 suivant du Paz et seulement en 1470 suivant d'Argentré. Perrot Brillet rendit un hommage le 10 février 1411. Il eut d'une alliance demeurée inconnue un fils, Geoffroy Brillet, chevalier, Sgr de Monthorin, en la paroisse de Louvigné, près de Fougères, qui épousa Guillemette de Montbourcher par contrat passé en sa présence le lundi après la fête de Quasimodo de l'année 1445. Ce même Geoffroy Brillet fut désigné par le testament de 1447 comme un des exécuteurs testamentaires de son oncle, l'évêque de Rennes, Il fut père de Jean Brillet, écuyer, Sgr de Laubinière et du Rolland, qui est mentionné dans des actes de 1507, 1511, 1520 et qui épousa Françoise Becdelièvre à une date demeurée inconnue, grand-père de Guyon Brillet, écuyer, Sgr de Laubinière, dans le Maine, qui épousa Anne Paynel à une date demeurée inconnue et qui passa une transaction conjointement avec elle le 23 juin 1563, et bisaïeul de François Brillet, écuyer, Sgr de Laubinière, qui épousa Marguerite de Houssemaigne par contrat du 28 juillet 1572. Les six petits-fils de ce dernier, Charles-Brillet, Sgr de la Ferté, de la Motte-Lesbron et de Loiré, demeurant en la paroisse de Loiré, Timothée Brillet, Sgr de la Grée, Claude Brillet, René Brillet, Jean Brillet, sieur de la Villate, et François Brillet, prêtre, tous frères, furent maintenus dans leur noblesse d'abord le 18 février 1664 par arrêt de la Cour des aides, puis le 6 février 1667, sur preuves remontant au contrat de mariage de 1445, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, et enfin le 6 septembre 1672 par arrêt du Conseil d'État. Ce dernier arrêt est rapporté tout au long dans le Nouveau d'Hozier. Deux de ces six frères, Timothée et Jean, furent les auteurs de deux grandes branches dont les représentants furent encore maintenus dans leur noblesse le 24 avril 1716 par jugement de Chauvelin de Beauséjour, intendant de Tours, puis en 1774 par arrêt du Parlement de Bretagne.

On trouvera dans les Tableaux des parentés de mes enfants, du baron de Saint-Pern, une généalogie de la branche aînée depuis le commencement du XVIIIème siècle. Le chef de cette branche, Pierre-Clovis Brillet, Sgr de Loiré, marié à Angers en 1736 à Marie-Anne de Montplacé, et leur fils, Charles-Clovis Brillet, Sgr de Candé et de Chauveaux, né à Loiré en 1744, marié à Nantes en 1770 à Louise du Breil du Buron, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Angers. Charles-Clovis avait acheté en 1773 de la famille de Scépeaux l'importante seigneurie de Candé, en Anjou ; il fut connu dans la suite sous le titre de baron de Candé qui a été conservé par le chef de cette branche.

Jean Brillet, sieur de la Villate, auteur de la seconde branche, épousa le 15 juillet 1688 Françoise Rousseau, héritière de la seigneurie de Villemorge, en Anjou, dont ses descendants ont conservé le nom. Son petit-fils, Jacques-Prégent Brillet de Villemorge, Sgr du Mesnil, chevalier de Saint-Louis, marié en 1768 à Claude Gandon, fille d'un juge magistrat au siège présidial d'Angers, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse d'Anjou. Il avait fait des preuves de noblesse en 1783 pour obtenir l'admission à l'École militaire d'un de ses fils, René, né à Angers en 1772. Un autre de ses fils, Jacques-Prégent Brillet de Villemorge, né à Angers en 1770, page du prince de Condé, marié à Saint-Brieuc en 1805 à Mlle Picot de Plédran, maire d'Angers en 1815, démissionnaire en 1830, fut conseiller général de Maine-et-Loire, puis député du même département en 1827 et 1830. Amédée de Villemorge, fils du précédent, décédé en 1856, a également été conseiller général de Maine-et-Loire.

La famille Brillet a fourni des officiers de mérite ; l'un d'eux, Clovis-François Brillet de Candé, né à Nantes en 1771, fils aîné du premier baron de Candé, chevalier de Saint-Louis, fut blessé mortellement devant Nimègue pendant les campagnes de l'émigration, en 1795.

La famille Brillet a conclu peu d'alliances de marque. Les principales ont été avec les familles de Montbourcher 1445, de Becdelièvre, Bérault de la Royrie et de la Haye de Riou 1707, de Juigné 1733, du Breil du Buron 1770, du Breil de Pontbriand 1864, de Montesson 1806, Hue de Montaigu 1820, de Fraguier 1836, Picot de Plédran 1805, Contard 1796, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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