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LA FAMILLE de BRÉHIER.

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BRÉHIER (de). Armes : d'argent à trois olives de sinople, tigées de même, la pointe en haut, 2 et 1. - Couronne : de Comte. – Supports : deux lions. – Devise : Ferrum servat.

La famille DE BRÉHIER appartient à la noblesse de Bretagne. Elle est originaire de l'Anjou et descend d'Olivier Bréhier qui vint de cette province se fixer en Bretagne par le mariage qu'il contracta à Rennes en 1588 avec Julienne Mary, issue d'une famille d'honorable bourgeoisie et héritière de la seigneurie de Servaude, dans la paroisse de Mélesse. Olivier Bréhier laissa un fils, également appelé Olivier, qui épousa en 1622 Henriette Lezot, héritière de la terre de la Lugotière, dans la paroisse de Lusanger. Ces divers personnages ne paraissent pas avoir eu de prétentions nobiliaires et la famille de Bréhier ne figure pas au nombre de celles de Bretagne qui firent reconnaître leur noblesse lors de la grande recherche commencée en 1666. Mais Olivier III Bréhier, né en 1623, fils d'Olivier II, fut pourvu en 1660 de la charge anoblissante de secrétaire du Roi en la chancellerie près du Parlement de Bretagne ; il obtint des lettres d'honneur en 1682 et mourut à la Galottière en 1693. De son mariage avec Catherine Drouet il laissait trois fils dont le plus jeune fut capucin et dont les deux ainés, René Bréhier de Servaude et Bertrand Bréhier de la Riottelaye, furent maintenus dans leur noblesse le 4 août 1699 par sentence de l'intendant de Bretagne.

Une fois en possession de la noblesse, les Bréhier revendiquèrent une origine plus ancienne. Les généalogistes cherchèrent à les rattacher à une autre famille Bréhier qui avait occupé aux XVème et XVIème siècles un rang distingué dans la noblesse d'Anjou et à laquelle le manuscrit d'Audouys attribue les armoiries suivantes : de gueules à truis besants d'or, 2 et 1. Un Simon Bréhier vivait en 1383. Simon Bréhier, Sgr de Toureil, baron de Richebourg, dans le Maine, fut argentier et receveur général des finances de Jeanne de Laval, seconde femme de René d'Anjou, roi de Sicile en 1464. Jean Bréhier est mentionné en 1508 dans le procès verbal de la coutume d'Anjou. René Bréhier, petit-fils de Simon, fut filleul du roi René. Son fils, René II Bréhier, marié à Renée de Brie, fut chevalier de l'Ordre du roi en 1538. Celui-ci aurait eu pour fils puiné Olivier Bréhier, mentionné plus haut, qui vint se fixer en Bretagne et qui épousa en 1588 Julienne Mary.

René Bréhier, l'aîné des deux frères maintenus dans leur noblesse en 1699, eût un fils, Jean, qui fut oonnu sous le titre de comte de Servaude, qui fut admis en 1760 aux Etats de Bretagne et qui ne laissa pas de postérité masculine. Son frère, Bertrand Bréhier, Sgr de la Riottelaye, en la paroisse de Pacé, marié à Françoise Glect du Breil, fut père de Pierre de Bréhier, Sgr des Joussardais, en la paroisse de Fougeray, et de la Riottelaye, né en 1702, qui épousa en 1750, Françoise Blenlu du Boisroger, et grand-père de Pierre-François, né aux Joussardais en 1755, qui fut connu le premier sous le titre de baron de Bréhier, qui épousa à Rennes en 1775 Mlle Picaud de la Pommeraye et qui mourut en 1828. La famille de Bréhier s'éteint de nos jours en la personne de deux frères, Paul-Emile, baron de Bréhier, né en 1817, qui n'a eu que deux filles, et Alfred, connu sous le titre de vicomte de Bréhier, né en 1823, conseiller général d'Ille-et-Vilaine en 1871, dont la fille est entrée en religion et dont le fils unique est décédé en 1880 à l'âge de dix-neuf ans.

La famille de Bréhier avait fourni des officiers, des chevaliers de Saint-Louis, un maire de Redon en 1806, un archéologue distingué (Ernest-Charles de Bréhier, né à Josselin en 1814, etc.).

Principales alliances : de Fourché de Quéhillac, de Bruc, le Loup de Beaulieu, Drouet (de Montgermont), etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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DE BREHIER.

Origine. — D'extraction chevaleresque, la très ancienne Maison de Brehier, tire son origine du riant pays d'Anjou où dès le XIVème siècle elle possédait la baronnie de Thaureil et Richebourg en la paroisse de Thaureil près de Saumur. Après avoir occupé de grandes charges dans cette province, elle la quitta vers le milieu du XVIème siècle et vint s'établir alors en Bretagne, dans les paroisses de Melesse, Luzanger et Pacé, ou un arrêt de l'Intendance confirma sa noblesse d'ancienne extraction en 1699 (P. de Courcy, Armorial de Bretagne. Tome I, p. 125 et Archives de la famille de Brehier). Remontant à messier Simon Brehier, chevalier, baron de Thaureil et Richebourg, né vers 1395, qui fut en 1466, argentier et receveur général des Finances de Jeanne de Laval, 2ème femme de René d'Anjou, roi de Sicile, et gouverneur du château de Reculée, près d'Angers (Lecoy de la Marche. Le Roi René ; — Célestin Port. Dict. hist. de Maine-et-Loire ; — Archives Nationales, c. 1334, fol. 112 ; — Archives des Bouches-du-Rhône. Don de vaisselle d'argent fait à Jeanne de Laval le 23 novembre 1471), elle compte encore parmi ses membres : messire Hardouin Brehier, prêtre, bachelier en droit civil et canon, maître ès-arts, chanoine de Saint-Laud, official de La cathédrale d'Angers, pénitencier de Saint-Maurice en 1488, auteur de nombreux ouvrages, malheureusement disparus, mort en 1506 et inhumé dans la chapelle des Chevaliers à Angers (Bruneau de Tartifume, fol. 70, Bibl. d'Angers ; — Archives de Maine-et-Loire, Capitulaire de Saint-Laud ; — Ch. de Bourdigné : Légende joyeuse de Pierre Faifeu, Mss 635) ; — messire Jehan Brehier, fils aîné, de Simon, chevalier, baron du Thaureil et Richebourg, sgr de Martigné au Maine, président à la Chambre des comptes d'Anjou en 1480, qui figure par procureur à la rédaction de la Coutume d'Anjou en 1508, et épouse Jeanne de Champenois (Archives nationales, p. 1334, f°. 8 et 54 verso ; — Procès-verbal de la coutume d'Anjou et du Maine en 1508, imp. à Angers en 1639, etc.) ; — Noble dame Simonne Brehier mariée à Pierre de Charnacé, chevaliers (Vittu de Saint-Allais Nob. Universel. T. I. p. 165) ; — messire René Ier de Brehier, écuyer, baron de Thaureil et Richebourg qui rend aveu à la Châtellenie de Bouëré, le 6 septembre 1524 et le 23 avril 1533, pour ses métairies nobles du Bleu, de Boismartin, la Coyère et l'Estubière en Anjou (Bibl. d'Angers. Recueil de Thorode) ; — Messire René de Brehier II, chevalier, baron de Thaureil et Richebourg, sgr de Martigné, chevalier de l'Ordre du roi, en 1538 (Bibl. d'Angers. Recueil de Thorode et G. de Carné. Les Chevaliers Bretons de Saint-Michel) ; — Messire Emmanuel de Brehier, écuyer, baron de Thaureil et Richebourg, le dernier des membres connus de la branche angevine (Bibl. d'Angers. Recueil de Thorode), qui rend aveu à la châtellenie de Bouëré le 3 juillet 1587 ; — Messire Olivier Brehier, 1er du nom, écuyer seigneur de Servaude en la paroisse des Melesse et de la Fontaine, paroisse de Saint-Grégoire, évêché de Rennes, né en 1563, deuxième fils de René II de Brehier, baron de Thaureil, marié à Rennes en 1588 à noble dame Julienne-Marie, dame de Servaude et fixé depuis lors en Bretagne avec ses descendants, mort à Rennes à l'âge de 85 ans et inhumé dans l'église Saint-Germain de cette ville (Archives de la famille et Anc. Reg. paroissial de Saint-Germain de Rennes) le 5 novembre 1648 ; — N. h. Olivier Brehier, IIème du nom, sgr de Servaude, né en 1590, marié en 1622 à Henriette Lezot, dame de la Galottière, en Luzanger, fille de Roch Luzot, écuyer, sgr de Pontmeniac, la Galottière et la Villegeoffroy, contrôleur à la chancellerie du Parlement de Bretagne en 1589, gouverneur de Châteaubriant en 1598, gentilhomme de la chambre du Roi Louis XIII en 1619, chevalier de l'ordre du Roi en 1622, et de Nouëlle de Corbinière (Titres originaux Mémoires gén. ; — Titres de nosseigneurs de la Chancellerie ; — G. de Carné, Les Chevaliers bretons de Saint-Michel et Archives de la famille) ; — Messire Olivier de Brehier, IIIème du nom, chevalier, fils du précédent, conseiller-secrétaire du Roi à la Chancellerie de Bretagne de 1660 à 1631, marié en 1658 à Perrine Drouet de la Brientais, mort en 1693 et inhumé dans l'église de Luzanger (Archives de la famille. Titres originaux ; — Greffe du Grand Conseil) ; — N. Brehier, fils du précédent, prêtre, religieux de l'Ordre des capucins, sous le nom de Frère Célestin de Rennes, mort après 1728 Gardien de la maison des Capucins do Saint-Brieuc (Archives de la famille. Titres originaux. Correspondances) ; — N. dame Marie Brehier de Servaude, né le 23 décembre 1671, marié à Messire Nicolas du Cellier, chevalier, sgr de la Fouaye, paroisse de Sion, évêché de Nantes ; — René III de Brehier chevalier, sgr de Servaude et la Galottière, maintenu parmi les nobles de la province de Bretagne par arrêt de l'intendance rendu en 1699 (Archives de la famille et P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I, p. 125) ; — Ecuyer Bertrand de Brehier, sgr de la Riottelaye, IIème fils d'Olivier III de Brehier de Servaude et de Perrine Drouet de la Briantais, né le 24 octobre 1667, maintenu dans sa noblesse en 1699 avec son frère René et sa sœur Marie, marié à N. d. Françoise Glect du Breil, le 2 mars 1699 (Archives de la famille et P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I, p. 125) ; — Demoiselle Marguerite-Magdeleine de Brehier, morte religieuse Ursuline à Ancenis en 1743 ; — Messire Pierre de Brehier de la Riottelaye, chevalier, né le 26 mai 1702, marié : 1° à demoiselle Marie-Claude Glect de Trenon le 14 mai 1743 ; 2° à demoiselle Mélanie-Françoise Blenlu de Boisroger en 1750 ; 3° à demoiselle Marguerite Bureau des Ecotais, le 28 août 1762 (Anc. Reg. paroissiaux de Beslé, Fougeray et Langon et Archives de la famille) ; — Messire Pierre François, baron de Brehier, chevalier, sgr des Joussardayes, paroisse de Fougeray, né le 2 janvier 1755, marié à Messac le 2 février 1755 à Magdeleine Joseph Picaud de la Pommeraye, mort le 20 novembre 1828 (Anc. Reg. paroissiaux de Beslé, Fougeray et Langon et Archives de la famille) ; — Pierre-François II, baron de Brehier, sgr des Joussardayes fils du précédent, né à Messac le 24 novembre 1775, volontaire dans l'armée du prince de Condé en 1792, chevalier de St-Louis le 26 septembre 1815, marié la même année à Françoise-Joséphine de Bruc, fille du comte Louis-Jean-Baptiste de Bruc, président de l'ordre de la noblesse aux Etats de Bretagne de 1764 (Archives de la famille et Anc. Reg. paroissiaux de Guémené-Penfao, Fougeray et Langon) ; — Paul-Emile, baron de Brehier, fils aîné du précédent, né aux Joussardayes, le 25 janvier 1817, marié à Roscoff le 19 juillet 1753 à Caroline-Marie de Kermerc'hou de Kerautem, dont Anna-Marie de Brehier, religieuse de la Charité Saint-Vincent de Paul ; — Alfred-Olivier-Marie de Brehier, IIème fils de Pierre-François II baron de Brehier, et de Françoise-Joséphine de Bruc, né le 28 juillet 1823, marié dans la chapelle du Tertre en Pipriac, le 17 janvier 1860 à demoiselle Marie-Emilie-Anne de Lambert de Boisjean, veuve de Célestin-Jean-Henry Le Tort de Vildé, dont un fils : Olivier-Pierre de Bréhier, mort prématurément à l'âge de 19 ans, le 9 novembre 1880, au moment où il allait entrer à l'Ecole Sainte-Geneviève à Paris, pour se préparer à Saint-Cyr, et une fille Alix-Flore de Bréhier, religieuse de la Charité Saint-Vincent de Paul. — Marie-Claude-Joseph de Brehier, dit : Le chevalier de Brehier, 2ème fils de Pierre-François Ier de Brehier et de Magdeleine Picaud de la Pommeraye, marié à Redon en 1805 à Marie-Rose Fourché de Quehillac, fille unique du chevalier Fourché de Quehillac, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, dont deux filles : Marie-Rose de Brehier, mariée à Victor de Trogoff du Boisguezennec et Joséphine, mariée à Fidèle-Louis-François Rolland de Rangervé ; — Louis-Olivier de Brehier, IIIème du nom, fils, de Pierre-François Ier de Brehier et de Magdeleine Picaud de la Pommeraye, né le 14 novembre 1780, marié à Josselin le 24 février 1813 à Marie-Alexine-Louise Le Trépezec, fille de Gabriel-Louis Le Trépezec, chevalier de Saint-Lazare, capitaine d'infanterie ; — Ernest-François-Charles de Brehier, fils du précédent, né à Josselin le 2 février 1814, marié à Nantes le 17 janvier 1847 à demoiselle Henriette-Thérèse-Camille Le Lou de Beaulieu, dont deux filles, Marie-Huberte et Gabriel-Caroline-Augustine de Brehier (Archives de la famille et Anc, reg. paroissiaux de Roscoff, Redon, Bains, Messac, Fougeray, Josselin, etc).

Seigneuries. — La maison de Brehier a possédé les terres et seigneuries de Thaureil, Riche-bourg, paroisse de Thaureil, de Martigné, de Guiffeu et de la Chevallerie, de l'Estubière en Anjou et au Maine ; — puis en Bretagne : de Servaude, paroisse de Melesse ; — de la Galottière, paroisse de Luzanger ; — de la Riottelaye, paroisse de Pacé ; — de la Chaussée et du Volay, paroisse de Langon ; — de Tromer, paroisse de Conquereuil ; — du Breil, du Souchay, de la Saulnerie, des Joussardayes, paroisse de Fougeray, etc.

Principales alliances. — La maison de Brehier a formé trois branches principales : I°. Branche DIRECTE ou de THAURElL — RICHEBOURG, dont on perd la trace après Emmanuel de Brehier, baron de Thaureil, vivant en 1587, alliée aux familles : de Champenois (XVème s.), de Charnacé (XVIème s.), Suhard de Rupallay (XVIème s.), etc. II° Branche de SERVAUDE, éteinte en la personne de Jean de Brehier de Servaude, mort sans enfants dans la dernière moitié du XVIIème siècle et alliée aux familles : de Servaude (1588), Lezot de la Galottière (1622), Drouët de la Brientais, (1658), de la Gralenaye vers 1680, du Cellier vers 1692, de la Forest (XVIIème s.), Bernard du Blottreau (1693), Gascher des Burons, Hubert de la Massüe, du Cellier de la Roberdaye (XVIIIème s.). III° Branche de la RIOTTELAYE, encore représentée de nos jours et alliée aux familles : Glect du Breil (2 mars 1799), de Dieuzy (10 novembre 1711), Glect de Trenon (14 mai 1743), Blenlu de Boisroger (1750), Bureau des Ecotais (28 août 1762), de Pioger de Champradeuc (14 janvier 1772), Picaud de la Pommeraye (14 février 1775), Fourché de Quehillac (1805), Le Trépézec (24 février 1813), de Bruc (1815), de Lambert de Boisjan (26 février 1825), de Trogoff, Rolland de Rangervé (XIXème s.), Le Loup de Beaulieu (17 janvier 1847), de Kermerc'hou de Kerautem (19 juillet 1853), de Lambert de Boisjan (19 janvier 1860), etc., etc. [Note : Voir Archives de la famille ; — Archives de Maine et Loire ; — Anc. Reg. paroissiaux de Melesse, Pacé, Saint-Grégoire, Langon, Messac, Fougeray, Redon, archevêché de Rennes ; Mézanger, Conquereuil, Sion, Mouais, Beslé, évêché de Nantes ; Josselin. évêché de Vannes, etc.].

Armoiries. — D'argent à trois olives de sinople, tigées de même.

Blason de la famille de Brehier (Bretagne).

(R. de L'Estourbeillon).

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