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LA FAMILLE DU BOT.

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BOT (du). Armes : d'azur à trois quinte feuilles d'argent, 2 et 1. – La branche des anciens seigneurs de Grégo, éteinte en 1826, chargeait ces armes d'un chevron d'or. – Devise : Ce qui me plaist m'ennuie.

Le nom de DU BOT, qui en dialecte breton signifie du Buisson, a été porté par un certain nombre de familles nobles de Bretagne. Celle de ces familles qui donne lieu à cette notice, la seule qui se soit perpétuée jusqu'à nos jours, est originaire du diocèse de Vannes où elle possédait dès le seconde moitié du XIVème siècle la seigneurie de la Villepelotte, dans la paroisse de Guégon. La Chesnaye des Bois en a donné au XVIIIème siècle une généalogie qui a été dans la suite reproduite par Saint-Allais. Ces auteurs en font remonter la filiation à un Jehan du Bot, écuyer, Sgr de la Villepelotte, qui rendit hommage à la dame de Retz le 7 janvier 1382.

Saint-Allais suppose, mais sans aucune preuve à l'appui, que ce personnage se rattachait à une famille du Bot qui avait eu pour berceau la seigneurie de son nom située dans la paroisse de Lennon, au diocèse de Cornouailles, et qui portait pour armes : d'argent à deux haches d'armes adossées de sable, quelquefois soutenues d'un croissant de gueules et accompagnée de trois coquilles du même. Cette famille du Bot figure de 1426 à 1562 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Cornouailles ; elle s'éteignit antérieurement à la grande recherche commencée en 1666.

La Chesnaye des Bois et Saint-Allais croient que Jehan du Bot mentionné plus haut fut père d'un Guillo ou Guillaume du Bot, Sgr de la Villepelotte, qui rendit un hommage au vicomte de Rohan le 17 juillet 1396, qui parut à une revue et à une montre en 1415 et que Kerviler considère comme le premier auteur connu de la famille du Bot actuellement existante. D'après ces mêmes auteurs Guillo du Bot aurait été père de Jehan du Bot, un des gentilshommes bretons qui accompagnèrent en France le duc de Bretagne en 1418, et grand père de Lancelot du Bot, Sgr de la Villepelolte, un des gentilshommes particulièrement attachés au vicomte de Rohan, qui figura à la réformation de 1426. Ce dernier, auquel seulement le jugement de maintenue de 1669 fait remonter la filiation suivie, laissa d'une alliance demeurée inconnue un fils, Jean du Bot, chevalier, Sgr de la Villepelotte, qui était en 1467 capitaine de cent-dix-sept archers dans l'armée de Bretagne. Jean du Bot épousa Bienaimée de la Freta ye et en eut au moins deux fils :
1° Guillaume, qui n'eut pas d'enfants, et
2° Vincent qui épousa Marguerite d'Avaugour et qui continua la descendance. Louis du Bot, fils puîné de celui-ci, épousa Isabeau de Talhouet, héritière de la seigneurie de son nom. Il en eut deux fils :
1° Guillaume, dont la fille unique épousa Jean de la Chapelle et lui porta la seigneurie de la Villepelotte ;
2° Alain, Sgr de Talhouet, en la paroisse de Pluherlin, qui épousa Briande de la Chapelle et qui continua la descendance.
L'arrière-petit-fils de ce dernier, Olivier du Bot, chevalier, Sgr de Grignonnais, de Talhouet et de la Tertrée, fut maintenu dans sa noblesse d'extraction le 25 juin 1669 par arrêt de la chambre de réformation de Bretagne sur preuves de neuf générations. Il épousa Catherine de Botherel de Quintin et en laissa, entre autres enfants, quatre fils :
1° Jean-Louis, Sgr de Talhouet, qui continua la ligne directe, dite des seigneurs de Talhouet ;
2° Louis, qui fut l'auteur du rameau des seigneurs de Timbrieux, aujourd'hui éteint ;
3° Jérôme, qui fut tué au siège de Barcelone en 1714 ;
4° René-Alain, Sgr de la Grignonnais, qui épousa en 1712 Jeanne Ermar de la Grée-Callac et dont la descendance s'est perpétuée sous le nom de du Bot de la Grignonnais. Armand du Bot de la Grignonnais, né en 1745, petit-fils de ce dernier, fut nommé en 1761 page de la Reine ; il épousa en 1771 Adrienne de Bohal et en eut trois fils dont le second, Louis-Armand, né en 1776, marié dans la suite à Mlle de Gibon, fit en 1788 les preuves de noblesse prescrites pour obtenir le grade de sous-lieutenant.

Il a existé une branche de la famille du Bot dont le point de jonction avec la souche n'a pu être exactement déterminé. On trouvera sur cette branche des renseignements dans le Nouveau d'Hozier. Le jugement de maintenue de noblesse rendu en sa faveur en 1669 en fait remonter la filiation à Jean du Bot qui élait en 1477 archer de la garde du Duc. Ce Jean du Bot fit bâtir dans la paroisse de Sarzeau, un manoir auquel il donna le nom de KERBOT (en breton DU BOT). Il fut père de Jean du Bot, Sgr de Kerbot, qui, étant veuf sans enfants de Perrine Drouillard, se remaria à Anne du Pou avec laquelle il vivait encore en 1569, et grand-père de Guillaume du Bot, Sgr de Kerbot, qui épousa Julienne Philippes. Le chef de cette branche, Vincent du Bot, Sgr du Grégo, en la paroisse de Surzur, fut d'abord condamné comme usurpateur de noblesse par jugement du 2 mars 1669, puis fut maintenu dans sa noblesse d'extraction dès le 17 juin de la même année sur preuves de sept générations remontant à 1477. Charles-François-Jules du Bot du Grégo fut admis en 1755 parmi les pages de la Petite-Écurie. Louise-Eugénie du Bot du Grégo, décédée en 1826 avait épousé le général baron Trouvé. D'après Potier de Courcy la branche des seigneurs de Kerbot et du Grégo se serait éteinte en 1826.

Le chef de la famille du Bot est connu sous le titre de comte depuis le milieu du XIXème siècle.

Principales alliances : d'Avaugour, de Talhouet 1520, Botherel de Quintin, du Cambout de Coislin, de Toustain-Richebourg 1769, de Bohal 1771, de Couasnon, Juchault de Lorme, de Robien 1711, de Freslon, de Guéhenneuc de Boishue, le Saige de la Villebrune 1829, le Provost de la Voltais, etc.

Il convient de consacrer ici quelques lignes à une autre famille du Bot qui s'est perpétuée avec distinction jusqu'au XVIIème siècle dans le pays de Cornouailles. Cette famille portait pour armes : d'argent à une fasce (aliàs à deux fasces) de gueules. Elle avait eu pour berceau une seigneurie de son nom située dans la paroisse de Quimerch ; elle y possédait un château qui fut détruit par un incendie en 1590 et qui fut reconstruit en 1732. Elle figure de 1426 à 1536 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Quimper et fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt de la chambre de réformaiion du 8 avril 1669 sur preuves de huit générations remontant à Hervé du Bot dont le petit-fils Jacob épousa en 1485 Annette Pilguen. Deux de ses membres furent admis en 1728 et en 1730 parmi les pages de la Grande-Écurie du roi Louis XV. Charles-Jacques du Bot, chevalier de Saint-Louis, capitaine des vaisseaux du Roi, mourut en 1758 laissant un fils, qui mourut la même année et qui fut le dernier représentant mâle de sa famille, et plusieurs filles. L'aînée de celles-ci, mariée à M. de Conen de Saint-Luc, président au Parlement, mourut en 1794 sur l'échafaud révolutionnaire ; une autre épousa le marquis du Bois de la Musse ; une troisième épousa M. de Coatgoureden et ne mourut qu'en 1838.

Une troisième famille du Bot a occupé un rang distingué au diocèse de Nantes. Elle portait pour armes : d'azur à une croix alésée d'or chargée d'un cœur de gueules et accompagnée de trois croissants d'argent, 2 et 1, surmontés chacun d'une étoile d'or. Elle fut anoblie par la charge de conseiller au Parlement de Bretagne que deux de ses membres, Roland et Pierre, acquirent l'un en 1599, l'autre en 1624, et se fondit en 1655 dans la maison de la Bourdonnaye.

Une famille du Bot figura de 1427 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Tréguier et de Léon. Elle avait eu pour berceau la seigneurie de son nom située dans la paroisse de Kermaria-Sular et portait pour armes : d'argent à trois merlettes de sable quelquefois accompagnées d'une fasce de même. Elle s'éteignit antérieurement à la grande recherche commmencée en 1666.

(Chaix d'Est-Ange).

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La famille du Bot est une très ancienne maison du Bot comparaît aux anciennes réformations du XVème, et XVIème siècle et fut représentée à la réformation de 1426 par noble homme Hervé du Bot, et lors de la réformation de 1669 elle fut reconnue noble d'ancienne extraction chevaleresque. — En 1460 vivait aussi messire Even du Bot ; — Hervé du Bot, alloué de Châteaulin avait pour ascendants : Noble Jacob du Bot, marié à Annette Pilguen ; — Demoiselle Aliette du Bot, soeur de Jacob, mariée en mars 1484, à Bertrand Gilbignon ; — Messire Jean du Bot, fils de Jacob, marié en avril 1525, à Marie du Bot, fille de noble Michel du Bot, écuyer, sgr de Poulmignon ; — Ecuyer Auffray du Bot, son fils, vivait en 1566, marié à Fiacrette de la Bouëxière ; — Noble homme Jacques du Bot, marié à Catherine de Pumelost, ils vivaient en 1591 ; — Messire Jacques du Bot. — Messire Hervé du Bot, sgr de Lochan, bailli et alloué de Châteaulin, marié : 1° à demoiselle Gillette Touronce ; 2° à Marie Le Lagadec ; — Autre Jacques du Bot et demoiselle Marie du Bot, qui fut mariée à François de Trégouzec. Armes : D'argent à une fasce de gueules.

(P. A-Grancière).

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