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LA FAMILLE du BOISHAMON.

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BOISHAMON (du). Armes : d'argent à un léopard lionne de sable, armé et lampassé de gueules. - Couronne : de Marquis.

La famille Du BOISHAMON appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. On trouvera sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier et dans les manuscrits de Chérin, au Cabinet des Titres. Elle avait pour nom primitif celui de GRATTEMY. Son premier auteur connu, Sylvestre Grattemy, fut employé en 1427 à la réformation de la paroisse de Saint-Onen, au diocèse de Saint-Malo. Olivier Grattemy, auquel le jugement de maintenue de noblesse de 1668 fait remonter la filiation suivie, épousa Jeanne Thibaud dans les premières années du XVème. siècle et figura comme jusarmier en brigandine à une montre de 1479. Il obtint de François II, duc de Bretagne, des lettres l'autorisant à substituer à son nom de Grattemy celui de la terre du Boishamon qu'il possédait en la paroisse de Saint-Onen-la-Chapelle. Son fils, Guillaume, mentionné à la réformation de 1449, laissa d'une alliance demeurée inconnue un fils, Gilles, qui épousa Guillemette de Roumoulin et qui continua la descendance. Des branches collatérales de cette même famille subsistaient au XVème et au XVIème siècles sous le seul nom de Grattemy : elles figurent en 1513 à la réformation de la paroisse de Saint-Méhen, au diocèse de Saint-Malo, comme se disant nobles et possédant quantité de maisons et héritages et dix journaux de terres de roture qu'elles veulent affranchir dans ladite paroisse. (Comte de l'Estourbeillon : La noblesse de Bretagne).

La famille Grattemy, plus tard du Boishamon, figure de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Malo. Son chef, Sébastien-Joseph du Boishamon, Sgr dudit lieu, marié à Renée Huchet, puis à Françoise le Mesnager, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du 22 octobre 1668 sur preuves de huit générations. Il laissa de sa première union un fils, Mathurin du Boishamon, Sgr du Bois-Denatz, en la paroisse de Maure, qui épousa Renée Paillevé par contrat passé le 11 septembre 1682 Montauban, au diocèse de Saint-Malo, et qui continua la lignée. Joseph du Boishamon, descendant du précédent, né à Montauban en 1777, fit en 1787 les preuves de noblesse prescrites pour obtenir le grade de sous-lieutenant.

Geoffroy-Marie du Boishamon signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne.

Henri du Boishamon, né à Montauban en 1776, d'abord officier à l'armée des Princes, prit une part active aux insurrections royalistes de la Bretagne sous le Directoire et à l'époque des Cent-Jours, fut nommé en 1816 colonel de la garde nationale et chevalier de Saint-Louis et fut élu en 1822 membre du Conseil général d'Ille-et-Vilaine ; il était sous-préfet de Saint-Malo à l'époque de la révolution de 1830 et donna alors sa démission pour ne pas servir la nouvelle dynastie. Il avait épousé en 1810 Mlle de Bédée, proche parente de Chateaubriand. La famille du Boishamon n'est pas titrée.

Elle a fourni de nombreux officiers dont plusieurs ont péri sur différents champs de bataille, des chevaliers de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.

Principales alliances : d'Andigné de la Chasse 1565, du Boisbaudry 1623, de Couaridouc 1679, Jourdain de Coutances, de Bédée 1810, de Farcy, de Pioger 1837, de Lesguern 1874, de Terves 1880, etc.

Il existait au moyen âge, dans la Haute-Bretagnc, une famille noble qui ne portait d'autre nom que celui de : DU BOISHAMON. Cette famille semble avoir eu pour berceau une terre de son nom située dans la paroisse de la Couyère, au diocèse de Rennes. Ses armes étaient : d’argent à un cerf de gueules sommé d'or. Un de ses membres Olivier du Boishamon, jura en 1379 l'association contre l'invasion étrangère. On admet généralement qu'elle s'éteignit avec Annette du Boishamon, dame de Touche-Huet et de Montgerval, décédée en 1455, qui avait épousé successivement Jean de Beaumanoir, vicomte de Besso, et Pierre de la Marzellière.

Malgré l'autorité du jugement de maintenue de noblesse de 1668 et contrairement à l'opinion de tous les historiens de la noblesse de Bretagne, M. de l'Estourbeillon a émis de nos jours dans la Noblesse de Bretagne l'avis que la famille du Boishamon actuellement existante était distincte de la famille Grattemy et descendait de l'ancienne famille du Boishamon.

(Chaix d'Est-Ange).

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