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LES FAMILLES DU BOIS.

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La famille du Bois est une très ancienne maison, maintenue à la réformation de 1669, dans sa noblesse d'ancienne extraction avec neuf générations. — Messire François du Bois de Tresséol, avait pour ascendants : Messire Jean du Bois, vivant à la fin du XIVème siècle, marié à noble demoiselle Amice Môl (vers 1420) ; — Messire Yvon du Bois, marié en avril 1443 à noble demoiselle Marguerite de Parcevaux, fille de messire Jean de Parcevaux et de Annette N... ; — Messire Tanguy du Bois, sgr du Dourdu, marié en 1418 à noble demoiselle Catherine de Kerlec'h, fille de haut et puissant Prigent de Kerlec'h et de Isabeau de Tournemine ; — Messire Hervé du Bois, sgr du Dourdu, marié à noble demoiselle Françoise de Cornouaille, dont : Messire Maurice du Bois, sgr du Dourdu, et messire Jean du Bois, sgr de Tresséol, vivant en 1539, marié à noble demoiselle Catherine de Tréanna, dont : messire François, sgr du Dourdû, marié à noble demoiselle Laurence du Cosquer, et messire Jean du Bois. sgr de Tresséol, vivant en 1583, marié à noble demoiselle Méance de Parcevaux de Mésarnou ; — Messire Olivier du Bois, sgr du Dourdû, fils de François, marié à noble demoiselle Louise Gourio ; — Messire François du Bois, écuyer, seigneur de Tresséol, fils de Jean, marié : 1° au début du XVIIème siècle à noble demoiselle Marie Tontenoultre, fille de messire Jérôme Toutenoultre, sgr du Hellez, et du Gillette du Louet, dame de Penanrun ; 2° à noble demoiselle Anne-Constance de Kerguizec, dame de Kergoar, douairière de Kermas, fille de noble et puissant Jean de Kerguirec sgr du Carpon, gentilhomme de la Chambre, et de noble personne Claude de Perrien ; — Messire Gabriel du Bois, seigneur du Dourdû, fils d'Olivier, marié à noble demoiselle Isabelle de Chef-du-Bois ; — Du premier lit naquit : Messire François du Bois, écuyer, seigneur de Tresséol, marié à noble demoiselle Ursule de Kergoët ; — du deuxième lit naquirent : Jean-Claude et Louise du Bois ; — N. du Bois, seigneur de Bruslé, marié à N., et Louise, mariée à messire de Saint-Noay, touas les deux enfants de Gabriel et d'Isabelle de Chef-du-Bois ; — Messire François du Bois, écuyer, seigneur de Tresséol, fils de François et de Ursule de Kergoët, avait épousé noble dame Marianne du Plessis, dame de Faideau.

Armes : D'argent au lion d'azur armé, lampassé de gueules.

(P. A-Grancière).

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BOIS (ou mieux DUBOIS) de BEAUCHESNE et de JANCIGNY (du). Armes : tiercé au 1 d'azur à trois étoiles d'argent ; au 2 d'or ; au 3 de gueules à l'arbre d'or. - Devise : Robur et lumen.

La famille qui donne lieu à cette notice est originaire de la Bourgogne. Elle occupait au XVIIIème siècle un rang fort honorable, sans avoir toutefois, semble-t-il, de prétentions nobiliaires. Elle était représentée dès cette époque par deux branches qui se distinguaient par les surnoms terriens de JANCIGNY et de BEAUCHESNE et qui se sont l'une et l'autre perpétuées jusqu'à nos jours.

Le chef de la première de ces branches, Jean Dubois de Jancigny, né en 1783 à Jancigny (Côte-d'Or), fut sous le Premier Empire préfet du Gard et directeur des droits réunis dans l'Allier. Son fils, Adolphe Dubois de Jancigny, né à Paris en 1795, a été un orientaliste distingué.

L'autre branche de la famille Dubois ou du Bois était sous Louis XV fixée à Lorient, en Bretagne. Elle possédait à cette époque dans la paroisse de Trédion, près d'Elven, le domaine de Beauchesne dont elle a conservé le nom et qui est devenu dans la suite la propriété de la famille de Charette. On trouve qu'un Nicolas Dubois, sieur des Roches, épousa à Lorient le 24 janvier 1733 Marie-Françoise Collin. Ce personnage fut vraisemblablement le père ou le grand-père d'un Nicolas-Anne du Bois de Beauchesne, originaire de Bourgogne, peintre distingué, qui était en 1789 receveur général des fermes à Lorient et qui dut après la Révolution embrasser la profession plus modeste de professeur de dessin. Nicolas-Anne Dubois ou du Bois de Beauchesne avait épousé à Paris une demoiselle Vial ou Vial de Bièvre ; il en eut trois fils et une fille qui épousa son cousin, M. Dubois de Jancigny. L'aîné de ses fils, Alcide Dubois ou du Bois de Beauchesne, né à Lorient en 1800, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles X, secrétaire des beaux-arts, décédé en 1873, fut un littérateur distingué et écrivit une célèbre Vie de Louis XVII ; il laissa lui-même plusieurs fils dont l'aîné, Henri-Alcide du Bois de Beauchesne, né à Paris en 1836, a été nommé général de brigade en 1892. Alfred du Bois de Beauchesne, né en 1803, second fils de Nicolas-Anne, fut directeur en chef du Conservatoire de musique de Paris.

Principales alliances : Bellaigue de Bughas 1862, Gouin d'Ambrière, Martin (d'Auray), etc.

La famille du Bois de Beauchesne ne doit pas être confondue, comme l'ont fait quelques auteurs, avec une famille nu Bois DE LA FERRONNIÈRE qui appartenait à l'ancienne noblesse de Bretagne et qui a possédé, entre autres biens, une seigneurie de Beauchesne, dans la paroisse du Loroux-Bottereau. Cette famille portait pour armes : de gueules à trois coutelas d'argent mis en pal, les pointes en bas. Elle a eu pour berceau une seigneurie du Bois, située dans la paroisse de Fresnay, au diocèse de Nantes, et a peut-être eu dans le passé une origine commune avec la famille DU BOIS-HALBRAN, d'ancienne noblesse du diocèse de Rennes. On trouve qu'un chevalier breton appelé du Bois se croisa en 1242 ; on a inscrit le nom de ce gentilhomme aux Salles des Croisades du musée de Versailles avec les armes de la famille du Bois de la Ferronnière et de Beauchesne, bien que l'on ne sache pas exactement à quelle famille du Bois il appartenait. La famille du Bois de la Ferronnière a pour premier auteur authentique connu un Geffroy du Bois qui fut témoin d'une donation faite en 1291 au seigneur de Machecoul. Elle figure de 1429 à 1544 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Nantes et ses représentants furent maintenus dans leur noblesse d'abord le 28 mars 1667 par jugement de M. Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, après avoir prouvé leur filiation depuis 1545, puis le 14 janvier 1669 par arrêt de la Chambre de réformation de Bretagne sur preuves de huit générations. Claude-Henri du Bois de la Ferronnière de Beauchesne fut admis en 1740 parmi les pages de la Grande Écurie. Charles du Bois de la Ferronnière, Sgr de Beauchesne, né en 1751, mestre de camp d'infanterie, marié en 1783 à sa cousine Marie-Henriette du Bois de la Rongère, signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne il avait vainement demandé sous Louis XVI la faveur d'être admis aux honneurs de la Cour. Chérin, généalogiste des Ordres du Roi, chargé d'examiner sa requête, fit un rapport qui commence dans les termes suivants :

« La famille du Bois de la Ferronnière est connue depuis l'année 1336 et prouve très rigoureusement sa filiation depuis l'année 1405. Henri du Bois fit une acquisition en 1336 et consentit un assencement en 1346. On trouve ensuite dans l'ordre chronologique Charles du Bois qui passa un accord le 27 janvier 1347 et Alain du Bois, écuyer, qui passa successivement un acte d'échange, un acte d'acquisition en 1374 et consentit un assencement le 3 avril 1390 avec Guillaume, son frère. Après ces premiers vient Sauvaige du Bois depuis lequel la filiation est parfaitement prouvée. Sauvaige du Bois, écuyer, rendit aveu au seigneur de la châtellenie de Faleron de son hébergement de la Ferronnière et partagea le 2 avril 1436 Regnaud et Alain, ses frères, dans la succession de leur père. Il eut d'une femme dont on ne connaît pas le nom Charles du Bois, qualifié noble homme, Sgr de la Ferronnière, lequel obtint une sentence en la Cour de Rennes le 4 avril 1448 ».

La famille du Bois de la Ferronnière, de Beauchesne et de la Rongère s'est éteinte dans les premières années du XIXème siècle. Une de ses dernières représentantes, Catherine, née à Hennebont en 1784, épousa le marquis de la Boessière et mourut en 1842. Elle avait fourni deux conseillers au Parlement de Bretagne (Jacques du Bois en 1619 et Alexandre-Louis du Bois, Sgr de la Ferronnière, en 1781), des officiers de mérite, etc.

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BOIS de la COTARDIÈRE (du). Armes : d'azur à une fasce d'hermines accompagnée en chef de deux massacres d'or et en pointe d'un arbre de sinople.

La famille DU BOIS DE LA COTARDIÈRE, qu'il ne faut pas confondre avec celle des Robin de la Cotardière, est originaire des environs d'Avranches, en Basse-Normandie. Le vicomte Révérend en a donné une généalogie dans les Titres, Anoblissements et Pairies de la Restauration. Nicolas Dubois, auquel ce travail fait remonter la filiation, fut lieutenant de la compagnie de gardes-côtes de l'Avranchin et épousa Françoise Girard de la Chesnaye par contrat du 8 octobre 1692. Leur fils, Jean-Baptiste du Bois, sieur de Hautbriel, né en 1693 à la Croix, près d'Avranches, vint se fixer à Rennes, fut doyen du collège de médecine de cette ville et médecin du Roi et mourut en 1768. Il fut lui-même père de Jean-François-Joseph Dubois, sieur de Hautbriel, né à Rennes en 1730, docteur en médecine, marié à Vannes en 1759 à Vincente Jan de Bellefontaine, que acquit dans la paroisse de Parthenay, au diocèse de Rennes, le domaine de la Cotardière dont sa descendance a conservé le nom, qui fut pourvu en 1781 de l'office anoblissant de secrétaire du Roi en la Chancellerie, près le Parlement de Bretagne et qui fut enfin anobli le 1er février 1817 par lettres patentes du roi Louis XVIII. Ce dernier laissa lui-même deux fils, Joseph Dubois de Québriac, né à Rennes en 1771, et Valentin Dubois de la Cotardière, né dans la même ville en 1776, qui épousèrent deux soeurs, Mlle Fournier de la Pommeraye ; l'aîné d'entre eux n'eut qu'une fille, Mme de Castellan ; le second eut un fils, Hippolyte du Bois de la Cotardière, né en 1802, décédé en 1858 au château de la Cotardière, qui continua la descendance. Valentin Dubois, né à Rennes en 1831, lieutenant-colonel de dragons, et Hippolyte Dubois, né en 1837, employé à l'administration des postes, tous deux fils d'Hippolyte, furent autorisés le 6 juin 1867 par décret de Napoléon III à joindre régulièrement à leur nom celui de : DE LA COTARDIÈRE. La famille Dubois ou du bois de la Cotardière n'est pas titrée.

Principales alliances : Denoual de la Houssaye, Jean de Bellefontaine, Fournier de la Pommeraye, de Castellan, Guérin de la Grasserie, Frain de la Gaulairie, du Feigna de Keranforêt 1896, Charil de Villanfray, le Jariel de Fontenay 1905, etc.

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BOIS DE MOUZILLY et BOIS-VIEL. La famille Bois est originaire d'Auvergne d'où elle vint dans la seconde moitié du XVIIIème siècle se fixer à Chateaulin, en Basse-Bretagne. On trouvera sur elle des renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler. Théodore-Eugène Bois, né en 1813 à Chateaulin, neveu du président du tribunal de cette ville, élu plusieurs fois député du Finistère au Corps législatif, décédé en 1864, avait été autorisé le 28 mars 1861 par décret de Napoléon III à joindre à son nom celui de : DE MOUZILLY. Son frère a été longtemps conseiller général du Finistère.

Eugène Bois-Viel, proche parent des précédents, né en 1808 à Chateaulin, négociant dans cette ville, fut député du Finistère en 1865 et en 1869. Il mourut en 1875 laissant un fils, Henri Bois-Viel, procureur de la République à Guingamp, qui donna sa démission lors des décrets de 1882.

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BOIS de la PATELLIÈRE (du). Armes : d'azur à deux épées d'or posées en sautoir, accompagnées en chef d'une croisette d'argent et en pointe d'une tige de lis aussi d'argent ; au chef du même chargé d'une chouette de sable.

La famille DU BOIS DE LA PATELLIÈRE est originaire des environs de Nantes, en Bretagne, où elle a possédé dans la commune de Faulx la terre de la Patellière dont elle a gardé le nom. Le vicomte Révérend en a donné une généalogie dans les Titres, Anoblissements et Pairies de la Restauration. Félix Dubois, sieur de la Patellière, était sous Louis XV procureur au Conseil souverain de la Guadeloupe. Son fils, Louis-Félix du Bois de la Patellière, né en 1772 à la Patellière, prit malgré sa jeunesse une part active à l'insurrection royaliste de la fin du XVIIIème siècle, fut nommé chef de division de l'armée vendéenne, obtint la croix de Saint-Louis et fut anobli en récompense de son dévouement par lettres patentes du roi Louis XVIII du 6 décembre 1817. Il mourut en 1834 laissant quatre fils dont les deux aînés, Félix, docteur en médecine à Nantes, marié à Mlle de Buor, et Jean-Baptiste, marié à Mlle Morin de la Masse, ont été les auteurs de deux rameaux actuellement existants.

La famille du Bois de la Patellière n'est pas titrée.

Elle a fourni des médecins, des magistrats, des officiers dont l'un périt en 1794 dans l'insurrection vendéenne, etc.

Principales alliances : Morin de la Masse, Pellu du Champrenou 1865, de Buor, Legrand de la Lyrais, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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