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LA FAMILLE de BOIS de la VILLERABEL et de SAINT-SEVRIN.

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BOIS de la VILLERABEL et de SAINT-SEVRIN (de). Armes primitives : d'azur à un duc d'or cantonné de quatre perdrix d'argent. – Depuis le XVIIIème siècle la famille du Bois de la Villerabel et de Saint-Sevrin a abandonné ces armoiries pour adopter celles de la famille du Boisjagu dont elle croit être un ramage : d'argent à trois (alias cinq) pins de sinople posés sur une terrasse de sable. - Couronne : de Comte. - Devise : Semper virens. - Autre devise : Toujours vert Boisjagu.

La terre seigneuriale DU BOIS-JAGU, située à Mauron, dans l'ancien diocèse de Saint-Malo, a été le berceau d'une vieille famille chevaleresque à laquelle elle donna son nom. Le premier auteur connu de cette famille, Perrin du Boisjagu, se croisa en 1248 d'après un titre de la collection Courtois ; son nom et ses armes figurent aux Salles des Croisades du musée de Versailles. Olivier du Boisjagu figure aux montres d'Olivier de Montauban et de du Guesclin en 1370 et à celle de Clisson en 1379 ; il ratifia en 1381 le traité de Guérande parmi les nobles du diocèse de Saint-Malo . étant prisonnier dans Saint-Malo en 1387, il fut compris dans le traité passé entre le duc Jean IV et le roi Charles VI pour être remis ainsi que les places fortes prises par Clisson sur le Duc, royalement et de fait en la main du Roy, sous la garde du sire de Laval. La famille du Boisjagu occupa une situation particulièrement brillante dans sa région. Elle figure de 1426 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Mauron, Néant et la Chapelle, au diocèse de Saint-Malo. La plupart des historiens, particulièrement Potier de Courcy et Fourmont, auteur de l'Ouest aux Croisades, la considèrent comme s'étant éteinte dans les premières années du XVIIème siècle. Elle s'était alliée aux familles de Lambilly 1475, de Couétus, de Nevet, de Guéhenneuc, Budes (de Guébriant), etc.

La famille DU BOIS DE LA VILLERABEL ET DE SAINT-SEVRIN, qui existe de nos jours dans le département des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), revendique une origine commune avec la famille du Boisjagu et en a adopté les armoiries. Cette communauté d'origine a été admise de nos jours par M. de l'Estourbeillon, l'éminent historien de la noblesse de Bretagne. La filiation suivie remonte à François du Bois, sieur de la Roche-Bagot, capitaine royaliste qui défendit la ville de Saint-Brieuc au combat de la Villebougault en 1592. Ce personnage ne paraît pas avoir porté de qualifications nobiliaires. Cependant, d'après les jugements de maintenue de noblesse que ses descendants obtinrent en 1779 et en 1784, il aurait été un cadet de la maison du Boisjagu. Il fut père de Louis Dubois, qui épousa en 1644 Françoise Langlois, fille de Pierre Langlois, sieur de la Boize, officier au gobelet chez le Roi, et grand-père de Pierre-Guillaume Dubois, receveur général des deniers et finances du Roi en l'évêché de Saint-Brieuc, capitaine des milices, qui épousa en 1688 Marguerite le Pappe, héritière de la terre de la Villerabel, en la paroisse d'Iffiniac, près de Saint-Brieuc. Ce dernier rendit de tels services à ses concitoyens et montra un tel dévouement lors d'une épidémie qui ravagea la ville de Saint-Brieuc que son portrait fut placé dans la salle des séances de la communauté et que les représentants de la ville signèrent en 1688 son contrat de mariage. Il laissa plusieurs fils ; l'un d'eux, Cyr-Antoine Dubois de l'Isle, né à Saint-Brieuc en 1691, décédé dans la même ville en 1762, fut vicaire général et grand pénitencier du diocèse de Saint-Brieuc. La famille du Bois de la Villerabel ne figure pas au nombre de celles qui firent reconnaître leur noblesse lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666 ; mais, d'après M. de l'Estourbeillon (Noblesse de Bretagne), ses représentants furent maintenus dans leur noblesse d'abord en 1647 par sentence de l'intendant, puis en 1696 par arrêt du Conseil d'Etat. Ces maintenues ne sont pas mentionnées dans les ouvrages, cependant si complets et si consciencieux, de Potier de Courcy et de Kerviler. Louis-Florent du Bois de la Villerabel fut en 1725 receveur général des fouages du diocèse de Saint-Brieuc. Florent-Jacques-André du Bois de la Villerabel, marié à Jeanne Dufaur de Pibrac, se distingua au siège de Lorient en 1746, puis au combat de Saint-Cast en 1758, devint inspecteur général des gardes-côtes, puis lieutenant-général de l'Amirauté dans le diocèse de Saint-Brieuc et reçut enfin en 1785 le cordon de Saint-Michel des mains du roi Louis XVI. Il obtint d'abord en 1779 un arrêt du conseil d'Etat, puis le 16 décembre 1784 une sentence de l'intendant de Bretagne qui le maintenaient dans sa noblesse et qui reconnaissaient sa descendance de l'ancienne maison du Boisjagu. Deux de ses fils, Florent-André du Bois, connu le premier sous le titre de comte de la Villerabel qui lui fit attribué sur un brevet du roi Louis XVI, lieutenant-général de l'Amirauté après son père en 1787, marié à sa cousine Julie du Bois de Bosjouan, décédé en 1795, et Jean du Bois de Saint-Sevrin, né à Saint-Brieuc en 1764, maire de cette ville après le 9 thermidor, puis juge d'instruction près du tribunal de première instance de la même ville jusqu'en 1832, marié à Félicité Leuduger-Fortmorel, ont été les auteurs de deux grandes branches qui se sont perpétuées jusqu'à nos jours. On a vu plus haut que le chef de la branche aînée est connu sous le titre de comte de la Villerabel ; la branche cadette, dite de Saint-Sevrin, n'est pas titrée. Jean du Bois de Saint-Sevrin, né à Saint-Brieuc en 1799, a été longtemps directeur du grand séminaire de sa ville natale.

Principales alliances : de Pichon-Longueville, de Kersauson, de Tuault, Haouisée de la Villeaucomte, de Trégouet, de Sanguinet, etc.

Outre la famille DU BOIS-HALBRAN, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours et à laquelle il a été consacré une notice, et la famille DU BOIS DE LA FERRONNIÈRE et DE BEAUCHESNE dont il a été parlé dans la notice consacrée à la famille DU BOIS DE BEAUCHESNE et DE JANCIGNY (voir les familles du Bois), il existait au moyen âge dans la noblesse de Bretagne un certain nombre de familles du Bois. Deux seulement de ces familles, celle des seigneurs du Dourduff, de Kergadiou et de Bruslé, au pays de Léon, et celle des seigneurs de la Salle, au diocèse de Vannes, subsistaient à l'époque de la grande recherche de 1666.

La première de ces familles portait pour armes : d'azur à un lion d'azur armé et lampassé de gueules. Elle remontait par filiation à Jean du Bois qui épousa vers 1420 Amice Mol. Elle figure de 1427 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Plougoulm et de Taulé et fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du Parlement du 19 juin 1669 sur preuves de neuf générations. Jean-Pierre-Mathurin du Bois, chevalier, vendit en 1770 sa seigneurie de Bruslé, en la paroisse de Bubry. Ce personnage, dont la succession fut partagée en 1787, paraît avoir été le dernier représentant mâle de sa famille.

La famille DU BOIS DE LA SALLE portait pour armes : vairé, contre-vairé d'or et d'azur ; au chef de gueules chargé de trois besants d'or. Elle était un ramage de la puissante maison de Rochefort, éteinte dans la maison de Rohan au XVIème siècle, qui posséda au moyen âge la baronnie d'Ancenis et à laquelle appartenaient Guillaume de Rochefort, évêque de Léon, décédé en 1373, et Bonabes de Rochefort, évêque de Nantes, décédé en 1398. Elle remontait par filiation à Guillaume, chevalier, qui était en 1380 seigneur du Bois de la Salle, dans la paroisse de Péaule. Ce personnage fut père de Pierre du Bois de la Salle, qui figura à la montre de 1418, et grand-père d'Alain du Bois de la Salle qui épousa en 1454 Catherine de Carné. Guillaume du Bois de la Salle fut chevalier de l'Ordre en 1556. La famille du Bois de la Salle figure de 1426 à 1536 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Vannes ; elle fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêts du 21 juin 1669 et du 27 février 1671 sur preuves de dix générations et s'éteignit peu de temps après.

(Chaix d'Est-Ange).

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