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LA FAMILLE DU BOBERIL.

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BOBERIL (du). Armes : d'argent à trois ancolies d'azur, la tige en haut de gueules. – Couronne : de Marquis.

La maison DU BOBERIL appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque de Bretagne. On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans les divers recueils de manuscrits du Cabinet des Titres et on en trouvera particulièrement une généalogie très complète dans le Cabinet d'Hozier. Enfin on trouvera les derniers degrés de la filiation, depuis le milieu du XVIIIème siècle jusqu'à nos jours, dans l'Annuaire de la noblesse de 1896. Le rapport composé par Chérin en 1787 pour procurer à la maison du Boberil les honneurs de la Cour commence en ces termes :

« La maison du Boberil paraît avoir pris son nom de la terre du Boberil qu'elle possède de temps immémorial. Elle joint à cet avantage qui caractérise la pureté de sa noblesse celui d'avoir servi ses souverains tant dans leurs maisons que dans les compagnies d'ordonnances, d'avoir fait constamment ses partages suivant l'assise du comte Geoffroy et d'avoir formé de bonnes alliances… Cette maison est connue depuis Geoffroy du Boubry qui se trouve au nombre des barons qui firent reconnaissance au mois d'août 1294 de ce qu'ils devaient fournir au duc de Bretagne pendant ses guerres. La filiation est établie depuis Jean du Boberil qui est au nombre des vingt-deux gentilshommes destinés en 1379 à la garde des ville et château de Rennes en l'absence du duc Jean de Montfort. Il rend des aveux de biens mouvant de lui les années 1394 et 1397 dans lesquels il est qualifié monseigneur et en rendit un au duc de Bretagne le 1er juin 1404 comme garde naturel de Jehan, son petit-fils, qui suit, fils d'Olivier du Boberil, à cause du manoir, hôtel et hébergement du Boberil. Jean du Boberil, écuyer, sgr du Boberil, était sous la garde de son aïeul le 1er juin 1404, rendit aveu au duc de Bretagne le 28 juin 1412 du manoir et hébergement du Boberil, en reçut un avec Catherine Torchart, son épouse, le 18 novembre 1413, est l'un des seigneurs et gens d'armes qui devaient suivre le duc de Bretagne à son voyage de France en 1418 et l'un des écuyers et hommes d'armes de la compagnie de Guy de Montfort, sire de Gaure, dont la montre fut faite le 22 mars 1426 ... ».

La terre du Boberil, qui fut pendant plusieurs siècles la résidence de la maison du Boberil, était située dans la paroisse de l'Hermitage, au diocèse de Rennes. Geoffroy du Boberil, premier auteur connu de sa famille, est mentionné dans un acte de 1285. Les historiens anciens ne mentionnent pas le nom de la femme de Jean du Boberil, vivant en 1379, auquel remonte la filiation suivie ; mais d'après une généalogie publiée de nos jours dans l'Armorial général de d'Hozier, registre complémentaire, cette dame aurait appartenu à la maison de Saint-Gilles. Jean du Boberil était en 1437 échanson du duc de Bretagne ; il fut père d'Olivier du Boberil panetier du duc de Bretagne en 1459. La maison du Boberil figure de 1427 à 1536 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de l'Hermitage, de Mordelles et de Moigné, situées au diocèse de Rennes, et de celle de Peillac située au diocèse de Vannes. Vincent du Boberil, lieutenant de l'arrière-ban et capitaine des arquebusiers de l'évêché de Rennes en 1572, épousa en 1562 Françoise d'Ust, héritière de la terre du Molant, dans la paroisse de Bréal, que sa descendance a conservée jusqu'à nos jours ; il fut nommé en 1600 chevalier de l'Ordre du Roi. Son fils, Jacques du Boberil, sgr du Molant, fut nommé en 1611 gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII ; il épousa en 1582 Marguerite de Coetlogon et fut père de Jean du Boberil, marié le 26 mai 1609 à Hélène du Bouéxic, qui continua la descendance. Les représentants de la famille du Boberil furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction le 26 octobre 1668 par arrêt du Parlement de Bretagne sur preuves de dix générations remontant à 1379. Haut et puissant seigneur messire René-Marie du Boberil, chevalier, sgr du Boberil et du Molant, reçu en 1720 conseiller au Parlement de Bretagne, marié le 10 décembre 1726 à Jeanne Pinot de la Gaudinaye, décédé en 1754, fut connu le premier sous le titre de comte conservé depuis lors par le chef de la famille. Françoise-Jeanne du Boberil fut admise en 1760 à la maison royale de Saint-Cyr. François-Julien du Boberil du Molant, né en 1764, lit en 1773 ses preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire de la Flèche. René-François Joseph, comte du Boberil de Cherville, élu en 1784 procureur général syndic des États de Bretagne, fut admis en 1788 aux honneurs de la Cour, signa cette même année la protestation de la noblesse de Bretagne, se rendit célèbre à cette époque par les poursuites judiciaires qu'il entreprit contre les écrits du Tiers État et mourut en 1814. René-Félix, comte du Boberil, né en 1847, marié successivement à Mlle de Beaufranchet et à Mlle de Razilly, a été nommé en 1895 conseiller général de la Mayenne.

La famille du Boberil a fourni des officiers.

Principales alliances : de la Haye 1764, de Chantelou, de Coetlogon 1582, du Bouéxic 1609, de la Landelle, Leclerc de Juigné 1786, de Botherel, de la Villéon 1739, Aveline de Narcé, de Caradeuc de la Chalolais 1810, de Trédern 1835, de Joybert 1819, de Colbert-Castle-Hill 1857, de Beaufranchet 1881, de Razilly 1885, de Menou 1898, de Parcevaux, de la Bintinayc 1502, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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