Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE BLANCHARD de la BROSSE et de la MUSSE.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

BLANCHARD DE LA BROSSE et de la MUSSE. Armes : d'azur à une fasce d'argent accompagnée de cinq besants d'or, deux en chef et trois en pointe. (La branche des Sgrs de la Chapelle ne portait que trois besants, deux en chef et un en pointe).

La famille BLANCHARD DE LA BOSSE, originaire de la petite ville de Fay, au diocèse de Nantes, en Bretagne, appartenait dès le XVIème siècle à la bonne bourgeoisie de sa région. On trouvera sur elle des renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler. Jean Blanchard auquel remonte la filiation épousa vers 1509 Jacquette le Meignen. Il en eut trois fils, Nicolas, François et Olivier, qui furent les auteurs de trois grandes branches.

Nicolas Blanchard, auteur de la branche aînée, seule subsistante, fut avocat en Parlement et notaire à Fay. Son fils, Julien Blanchard de la Chesnaie, né à Nantes en 1551, marchand de draps de soie dans cette ville, capitaine-lieutenant de la milice bourgeoise, épousa Jacquette Lemercier et en eut une nombreuse postérité. On ne connaît à cette branche aucun principe d'anoblissement et elle n'a jamais été l'objet d'un jugement de maintenue de noblesse. Elle se partagea à son tour en trois rameaux principaux, celui des sieurs de Gugony, éteint au XVIIIème siècle, celui des sieurs de la Marchandais, également éteint au XVIIIème siècle, et celui des sieurs de la Brosse qui s'est perpétué jusqu'à nos jours. Henri-Hippolyte Blanchard de la Brosse, né à Blain en 1776, chef de ce rameau, d'abord surnuméraire de l'enregistrement à Nantes, fut nommé chevalier de la Légion d'honneur par Louis XVIII en récompense de sa belle conduite pendant l'insurrection royaliste de 1815. Il a été père d'Henri-Aimé Blanchard de la Brosse, né à Carentan en 1803, contrôleur principal des contributions directes à Vannes, et grand-père d'Henri-Pierre Blanchard de la Brosse, né à Redon, longtemps directeur des télégraphes en Cochinchine, qui a épousé en 1881 Mlle Nouvel de la Flèche.

François Blanchard de la Maisonneuve, notaire à Fay, auteur de la seconde branche, laissa, entre autres enfants, quatre fils : 1° Julien Blanchard, sieur de Launay, à Fay, et du Vignaud, à Blain, né en 1549, décédé en 1619, dont les fils moururent sans postérité ; 2° Jean Blanchard de la Maisonneuve, notaire royal à Nantes, qui continua la descendance de cette branche ; 3° Pierre Blanchard de la Chapelle dont la descendance, anoblie en 1613 par l'acquisition d'une charge de secrétaire du Roi, fut maintenue dans sa noblesse par arrêt d'août 1669 et s'éteignit en 1671 ; 4° Nicolas Blanchard du Plessis, né à Fay en 1553, célèbre avocat à Rennes, décédé sans postérité en 1587. Jean Blanchard de la Maisonneuve laissa de son mariage avec Jeanne Cosnier, un fils, Jean Blanchard de Lessongère, qui, d'abord notaire, puis en 1601 procureur du Roi au présidial de Nantes, ne tarda pas à devenir un fort puissant personnage. Anobli par la mairie de Nantes qu'il exerça en 1611, Blanchard de Lessongère fut nommé l'année suivante procureur général à la Chambre des comptes de Bretagne, puis en 1634 premier président en ladite Chambre sur la démission de son gendre François de Becdelièvre ; il obtint enfin par lettres patentes de 1636 l'érection en baronnie de la seigneurie du Bois de la Musse qu'il possédait dans la paroisse de Chandenay. Son fils, Auffroy Blanchard, baron de la Musse, né à Nantes en 1612, lui succéda en 1636 dans sa charge de premier président en la Chambre des Comptes, obtint par lettres patentes de 1660 l'érection en marquisat de sa baronnie du Bois de la Musse et fut maintenu dans sa noblesse d'extraction par arrêt du 5 janvier 1669. Jean-Baptiste Blanchard, marquis du Bois de la Musse, né en 1713, fut nommé en 1749 conseiller, puis en 1771 président au Parlement de Bretagne et mourut en 1781. François-Ursin Blanchard de la Musse, né à Nantes en 1752, poète distingué, conseiller au Parlement en 1783, fut plus tard juge d'instruction à Nantes, puis au Mans, reçut le titre de doyen des troubadours bretons et mourut à Rennes en 1835 ; il paraît avoir été le dernier représentant de sa branche. Jean-Baptiste-Grégoire Blanchard de la Musse, né à Nantes en 1775, avait fait en 1787 ses preuves de noblesse pour être admis dans la marine.

Olivier Blanchard, auteur de la troisième branche, fut capitaine de la milice bourgeoise de Nantes. Il fut père de Gatien Blanchard du Hussay de Brie, né à Fay en 1561, avocat à Nantes, aïeul de Pierre Blanchard de Brie, né en 1617, lieutenant d'une compagnie de la Roche-Giffard, et bisaïeul de Pierre Blanchard de Brie qui fut débouté de ses prétentions nobiliaires par jugement de 1670. Cette branche demeura non noble et s'éteignit au cours du XVIIIème siècle.

Principales alliances : Varsavaux 1748, de Margadel 1839, Nouvel de la Flèche 1881, Bedeau de Saint-Lô, de Sesmaisons 1640, de Becdelièvre, de Bruc, du Bot, etc.

La famille Blanchard de la Brosse, du Bois de la Musse et de Brie, dont il vient d'être parlé et dont un rameau a possédé une seigneurie de Launay, ne doit pas être confondue avec la famille de Blanchard du Val et de la Buharaye, rapportée à la suite, dont un rameau a possédé une autre seigneurie de Launay. Elle est également distincte d'une famille Blanchard de la Blanchardais qui appartenait au moyen âge à la noblesse du pays de Retz, au diocèse de Nantes, et dont le dernier représentant, Charles Blanchard de la Blanchardais, mourut vers 1575. Cette famille portait dans ses armes cinq losanges.

BLANCHARD des CRANCES.
Famille bourgeoise du département de la Loire-Inférieure bien distincte de la vieille famille de la même région à laquelle a été consacrée la précédente notice.
Principale Alliance : Roumain de la Touche.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.