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LA FAMILLE BIGOT de PRÉAMENEU.

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BIGOT de PRÉAMENEU. Armes (d’après le règlement du 21 octobre 1815) : de sable à trois têtes de léopard d’or, lampassées de gueules.

La famille BIGOT DE PRÉAMENEU est originaire des environs de Vitré, en Bretagne, paraît par l'analogie de ses armoiries chercher à se rattacher à la famille Bigot de la Touanne et de Morogues. Elle semble cependant en être distincte et le point de jonction des deux familles demeure, en tout cas, inconnu. Celle-ci appartenait au XVIIème et au XVIIIème siècles à la bourgeoisie de sa région ; elle était représentée à cette époque par un certain nombre de rameaux qui se distinguaient par les surnoms terriens de Préameneu, des Salles, de la Corbinays, de Lorgeril, etc.

On trouvera dans les Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, du vicomte Révérend, une généalogie du rameau qui s'est perpétué jusqu'à nos jours sous le nom de Bigot de Préameneu. Ce rameau descend d'Antoine Bigot, sieur de la Corbinays, sénéchal de Pouez, qui épousa vers 1680 Jeanne Babin, dame de Préameneu. Ce personnage fut père de Jean-Luc Bigot, sieur de Préameneu, né en 1683, notaire royal, et grand-père de Jean-François-Michel Bigot, sieur de Préameneu, docteur agrégé à la Faculté de Rennes, avocat au Parlement de Bretagne, qui épousa en 1743 Jeanne Rondel.

Félix Jean Bigot de Préameneu, né à Rennes en 1747, fils ainé du précédent, avocat au Parlement de Rennes, puis à celui de Paris, joua un rôle politique important, fut député de la Seine à la Législative en 1791, membre résident de l'Institut le 5 nivôse an VIII, commissaire du gouvernement près de la Cour de cassation le 19 pluviôse suivant, l'un des trois commissaires pour la rédaction du projet de Code civil, président de section au Conseil d'État en 1802, membre de l'Académie française en 1803, ministre des Cultes en 1808, ministre d'État et pair de France pendant les Cent Jours et mourut à Paris en 1825. Bigot de Préameneu avait été créé comte de l'Empire par lettres patentes du 24 avril 1808 et avait été confirmé dans la possession de ce titre par nouvelles lettres patentes du roi Louis XVIII du 21 octobre 1815 avec règlement d'armoiries. De son mariage avec Mlle Barbier il n'eut que deux filles, la comtesse de Janzé et la baronne Nougarède de Fayet.

Alexandre-Étienne Bigot de Préameneu, né à Rennes en 1755, frère puîné du comte Bigot de Préameneu, député d'Ille-et-Vilaine pendant les Cent Jours, décédé en 1833, laissa un fils dont la descendance, demeurée non noble, s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Principales alliances : Barbier 1779, de Janzé vers 1807, Nougarède de Fayet 1808, Labbé de Montais, Bouriat, Lucas de Peslouan, etc.

La famille Bigot de Préameneu est distincte d'une famille BIGOT DU CHESNAY qui a été honorablement connue à Rennes au cours du XVIIIème et du XIXème siècles. Le Répertoire, général de biobibliographie bretonne de Kerviler fait descendre cette famille d'Isaac Bigot qui était procureur au Parlement de Rennes dans les premières années du XVIIIème siècle. Noble maître Félix-Pierre Bigot du Chesnay, né à Rennes en 1743, petit-fils de celui-ci, fut pourvu de l'office de conseiller référendaire en la chancellerie près du Parlement de Rennes ; il mourut en 1786. Son fils posthume, Ambroise Bigot du Chesnay, né à Rennes le 7 novembre 1786, marié à Mlle Glais-Bizoin, décédé en 1864, paraît avoir été le dernier représentant de sa famille.

Note : Antoine BIGOT, sieur de la Corbinaye, qui épousa vers 1680 Jeanne Babin, dame de Préameneu, et de qui descendent les Bigot de Préameneu actuels, avait un oncle, maître Julien Bigot, sieur du Plessis, né en 1619 à Visseiche, près de Rennes, qui épousa à Vitré le 17 février 1643 Renée de Hemestre. Cet oncle fut l'auteur d'une branche dont le dernier représentant, François-Paul Bigot des Jonchères, pourvu en 1787 de l'office anoblissant de secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie, mourut à Versailles en 1801 laissant une fille unique, Mme de Jouvencel, décédée en 1837.

(Chaix d'Est-Ange).

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