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LA FAMILLE BERTHOU ou BERTHO.

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BERTHOU ou BERTHO (de). Armes : d'or à un épervier de sable, la tête contournée, tenant de sa patte dextre un rameau de sinople, accompagné de trois molettes de sable.

La famille DE BERTHOU appartient à la noblesse de Bretagne. Elle paraît avoir eu pour auteur Jean Berthou, de la paroisse de Tremuzon, au diocèse de Saint-Brieuc, archer de la garde du Duc en 1459, marié à Marie Jocet, qui fut anobli en 1469 par lettres patentes du duc de Bretagne. La famille de Berthou figure de 1469 à 1543 aux réformations et montres de la noblesse de la paroisse de Saint-Quay, au diocèse de Dol. Toutefois elle ne peut remonter par filiation suivie au delà de Jean Berthou, sieur des Fontaines, en Saint-Quay, marié à Catherine le Maistre, dont les deux fils, Pierre Berthou et Jean Berthou, sieur de Kervaudry, en la paroisse de Lanvollon, partagèrent la succession le 7 juin 1511. La souche se partagea en un certain nombre de rameaux qui furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction sur preuves de sept générations par arrêt de la Chambre de réformation du 30 janvier 1669.

Jean-Olivier Berthou sieur de Kerverzio, en la paroisse de Plouha, fut en 1676 président des requêtes au Parlement de Bretagne. Jacques Berthou de Kerverzio fut reçu en 1708 conseiller au même Parlement. Jacques-Louis Berthou, sieur de Kerverzio, fut appelé aux mêmes fonctions en 1738. Jean-François Berthou de la Violaye, second fils du précédent, présida la noblesse aux États de 1782 et signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne. Il fut père de Jean-Baptiste Berthou de la Violaye, né à Nantes en 1766, lieutenant de vaisseau, dont le nom figure au martyrologe de Quiberon. Alexandre-Louis Berthou de la Violaye, né en 1763, avait fait en 1781 ses preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire.

La famille de Berthou n'est pas titrée.

Elle a fourni de nombreux officiers.

Principales alliances : de la Bourdonnaye 1764, Guillaume de Chavaudon 1750, de Charette 1806, de Talhouet 1670, de Quélen, de Barrin de la Gallissonnière, Bertrand-Geslin, etc.

Jean Berthou anobli en 1446, dont il a été parlé plus haut, paraît avoir été aussi l'auteur d'une famille de Bertho qui portait à peu de différence près les mêmes armoiries que la famille de Berthou : d'or à l'épervier de sable, la tête contournée, grilleté de sable, accompagné de trois molettes de même. Cette famille de Bertho figure de 1453 à 1535 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Brieuc et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction sur preuves de sept générations par arrêts du 11 décembre 1668 et du 18 juin 1669. Un de ses représentants, René Bertho de Cargouet, fut nommé en 1643. président de la Chambre des requêtes du Parlement. Un autre, M. de Bertho de la Villepierre, était en 1772 aide-major de la milice bourgeoise de Saint-Malo. Cette famille de Bertho paraît s'être éteinte dans les premières années du XIXème siècle.

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M. de Berthou a publié à Nantes en 1896 une généalogie de sa famille. Ce travail, dont le vicomte Henri de la Messelière a donné un résumé dans son Recueil généalogique, permet de rectifier et de compléter le texte précédent qui a été consacré à la famille de BERTHOU.

Jean Berthou, sieur des Fontaines, en Saint-Quay, marié à Catherine le Maître, dont les enfants partagèrent la succession le 7 juin 1511 et auquel seulement le jugement de maintenue de noblesse de 1669 fait remonter la filiation suivie, aurait été, d'après la généalogie publiée en 1896, fils de Jacques Berthou, marié à Louise de Langourian, petit-fils de Roland Berthou, marié à Suzanne Bruslon, et arrière-petit-fils de Pierre Berthou, marié à Catherine de Kervenou, qui aurait été lui-même fils de Geoffroy Berthou, vivant au XVème siècle, et de Marie de Vaucouleurs. Le rapprochement des dates rend ce système de filiation bien difficilement admissible. Les deux fils de Jean Berthou, sieur des Fontaines, et de Catherine le Maistre, Pierre, sieur des Fontaines, et Jean, sieur de Kervaudry, furent les auteurs de deux branches.

Pierre Berthou, sieur des Fontaines, auteur de la branche aînée, épousa Françoise Dollo ; il fut le grand-père de Jean Berthou, Sgr de la Ville-Audron, décédé vers 1596, qui épousa Louise Raison, héritière de la seigneurie de Kéroriou, en la paroisse de Quimper-Guézennec, au diocèse de Saint-Brieuc. Celui-ci fut le trisaïeul de Jean-Jacques de Berthou, chevalier, Sgr de Kéroriou, Tronscorff, Guergrom, etc., né en 1723, marié en 1747 à Albertine-Marie de Raet van der Voort, qui fut successivement conseiller, puis avocat général au Parlement de Bretagne. C'est de ce dernier personnage que descendent tous les représentants actuels de la famille de Berthou.

Jean Berthou, sieur de Kervaudry, auteur de la seconde branche, épousa Jeanne le Bras, décédée en 1521. Son petit-fils, Guillaume Berthou, Sgr de Kervaudry, décédé en 1619, épousa vers 1585 Françoise Hémery, veuve et héritière de François Harscouet, Sgr de Kerverzio, en la paroisse de Plouha, au diocèse de Saint-Brieuc. Il fut lui-même le trisaïeul de Jacques de Berthou, Sgr de Kerverzio, né à Rennes en 1684, conseiller au Parlement de Bretagne en 1708, qui épousa en 1714 Renée de Crocelay, héritière de la seigneurie de la Violaye, au diocèse de Nantes. Cette branche, qui a donné des magistrats distingués au Parlement de Bretagne, a eu pour derniers représentants, Jean-Henri, connu sous le titre de comte de Berthou de la Violaye, né à la Violaye en 1786, qui mourut sans alliance en 1837, et sa sœur, Henriette-Elisabeth, qui épousa en 1810 le baron de Cholet, plus tard député de la Meuse.

Principales alliances (en dehors de celles déjà mentionnées précédemment) : Gouyon, du Chalard 1809, 1849, de Trolong, Champion de Cicé 1744, de Monti 1777, de la Guerrande 1787, de Rarécourt de la Vallée dePimodan 1785, de Cholet, etc.

La famille dont il vient d'être parlé paraît avoir eu dans le passé une origine commune avec deux familles de Bertho ou de Berthou qui portaient à peu de chose près les mêmes armoiries.

La première de ces familles avait pour auteur Jean Berthou possessionné dans les paroisses de Plestan et de Tremuzon, au diocèse de Saint-Brieuc, qui fut anobli par lettres de 1469. Elle s'éteignit avec l'arrière-petite-fille de celui-ci, Péronnelle, décédée en 1610, qui avait épousé Jean Huby, conseiller au Parlement.

La seconde famille de Bertho appartenait également au diocèse de Saint-Brieuc. Le vicomte de la Messelière en a donné une généalogie complète dans son Recueil généalogique. Il en fait remonter la filiation à Jean Bertho qui était en 1440 au nombre des nobles de la paroisse Saint-Martin de Lamballe. Les deux petits-fils de celui-ci, Jean Bertho, Sgr de Beaulieu, marié le 6 janvier 1506 à Isabeau le Crouezé, et Olivier Bertho, marié à Guillemette Visdelou, furent les auteurs de deux branches. La branche cadette, dite des seigneurs de Lescouet, s'éteignit avec Jacques Bertho, Sgr de Lescouet, qui n'eut qu'une fille de son mariage en 1680 avec Jeanne le Fruglays. La branche aînée se partagea en plusieurs rameaux qui possédèrent les seigneuries de Cargouet, de Beaulieu, des Hayes, du Reposoir, de la Villejosse, de la Ville-Pierre, etc. Son dernier représentant, Pierre-Nicolas Bertho de la Ville-Pierre, né en 1788, mourut en 1854 survivant à sa fille unique, Mme de Kergu, née en 1812, décédée en 1846.

(Chaix d'Est-Ange).

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