Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE de BÉNAZÉ.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

BÉNAZÉ (de). Armes : d'argent à trois croissants de sable, 2 et 1. - Couronne : de Marquis.

Le vicomte Révérend a donné dans l'Anuaire de la Noblesse de 1899 une généalogie sommaire de la famille de Bénazé. Cette famille, que la plupart des généalogistes contemporains, particulièrement Potier de Courcy, indiquent à tort comme s'étant éteinte en 1861, appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque de la Bretagne. Elle a eu pour berceau la terre seigneuriale de son nom dans la paroisse de Domloup, au diocèse de Rennes, et a pour premier auteur connu Robin, écuyer, Sgr de Bénazé, mentionné dans un montre de 1378. Ce même Robin et Briand, tous deux seigneurs de Bénazé, figurèrent en 1379 dans la ligue formée par la noblesse de Bretagne pour empêcher l'invasion française. Briand laissa une fille unique mariée au seigneur du Boishamon ; mais Robin laissa d'une alliance demeurée inconnue un fils, Jean de Bénazé, marié à Estaesse de la Lande, qui figura à la réformation de 1425 et qui continua la descendance. Depuis cette époque jusqu'en 1513 la famille de Bénazé figure à toutes les réformations et montres de la noblesse de l'évêché de Rennes. Lors de la grande recherche du XVIIème siècle, Pierre de Bénazé, écuyer, Sgr de la Grandmaison, en la paroisse de Vedel, sénéchal du Plénée-Jugon et du marquisat de la Moussaye, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction avec son cousin Jean, Sgr de Pontanger, par arrêt de la Chambre de réformation du 23 mai 1669 après avoir prouvé neuf générations remontant à Robin de Bénazé vivant en 1378. Pierre de Bénazé épousa en 1687 Claude Boju de la Mesnolliere, fille d'un président aux enquêtes du Parlement, et en eut un fils, Henri, Sgr de Keriver et de la Roche, qui épousa en 1716 Bonne du Chastel de la Rouaudais. Celui-ci laissa trois fils dont le plus jeune, Evrard-Eugène, ofticier de vaisseau de la Compagnie des Indes, n'eut que des filles et dont les deux aînés, Henri-Joseph et Pierre-François, furent les auteurs de deux rameaux.

Henri-Joseph de Bénazé, auteur du rameau aîné, fut père de Bertrand de Bénazé, qui signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne et qui mourut à Jersey pendant l'émigration, et grand-père de Joseph de Bénazé, conseiller général des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), qui mourut sans postérité en 1861.

Pierre-François de Bénazé, auteur du rameau cadet, fut officier de vaisseau de la Compagnie des Indes et mourut en mer en 1766. Son fils, Pierre de Bénazé, né à Dinan en 1766, était officier quand éclata la Révolution ; il n'émigra pas, fit dans les armées républicaines les campagnes de la fin du XVIIIème et du commencement du XIXème siècles et devint dans la suite chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis. Il s'était marié à Douai en 1794 avec une demoiselle Deldicq et en eut un fils, Théodore, né à Saint-Omer en 1798, qui fut avoué à Paris et maire du 1er arrondissement de cette ville. Celui-ci a lui-même laissé une fille, mariée au célèbre avocat Durier, et un fils, Théodore-Auguste de Bénazé de la Villejosse, né en 1828, avoué à Paris, qui a continué la descendance.

La famille de Bénazé a fournit des officiers.

Principales alliances : du Chastel 1716, du Rocher de Saint-Riveul, de Mondion, de Carné, de Querhoent, Léziart, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.