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LA FAMILLE BEAUPOIL de SAINTE-AULAIRE (ou SAINT-AULAIRE).

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BEAUPOIL de SAINTE-AULAIRE (de). Armes : de gueules à trois couples de chien d'argent posés en pal, les liens d'azur, tournés en fasce. — Couronne : de Marquis. — Devise : Semper fidelis.

La famille de BEAUPOIL DE SAINTE AULAIRE [Note : Plusieurs branches ont adopté l'orthographe SAINT-AULAIRE] est originaire de Bretagne d'où elle vint au cours du XVème siècle se fixer en Limousin. Lorsqu'elle sollicita les honneurs de la Cour sous Louis XVI, elle envoya sès titres de noblesse au cabinet du Saint-Esprit et Chérin, généalogiste des ordres du Roi, chargé d'examiner ces titres, envoya au duc de Coigny le 26 février 1779 un rapport qui commence en ces termes :

« Tout ce qui constitue une race considérable, à l'exception de l'ancienneté, se trouve réuni dans celle de Beaupoil. Elle a des possessions nombreuses, des services suivis, des charges et des emplois distingués, est admise dans divers Ordres de chevalerie et a formé des alliances illustres. Quoiqu'on ne puisse prononcer sur son état à l'époque de 1410 où elle commence à être connue, on ne peut dissimuler que le silence des monuments abondants de l'histoire de Bretagne au-dessus de la même époque et les qualifications que porte son premier chef connu dans les premiers actes qu'on a de lui sont peu propres à donner une idée favorable. Ce premier chef est Guillaume Beaupoil, possesseur ou seigneur de l'hôtel et domaine de la Noe-Mallet, dans le ressort de Rennes, de la valeur de deux mille écus d'or ; il était attaché à la maison de Châtillon-Penthièvre. Le premier acte qui le fait connaître est une procuration à lui donnée le 11 décembre 1410 par Marguerite de Clisson, veuve de Jean de Châtillon, comte de Penthièvre, pour ratifier un traité fait le 8 août précédent entre Olivier, comte de Penthièvre et vicomte de Limoges, son fils, et Jean, duc de Bretagne. Cet acte ne lui donne aucune qualification. Il parait ensuite avec celles de maître et de secrétaire du même comte dans trois actes du 2 juin 1418, du 23 mars 1419 et du 18 avril 1420 qui énoncent diverses commissions importantes dont il fut chargé par lui près le Dauphin, régent du royaume, et Henri V, roi d'Angleterre. Il prend lui-même la seule qualité de secrétaire du comte de Penthièvre dans la quittance qu'il donna le 19 avril 1420 d'une somme de cent livres que le Dauphin lui avait assignée.... Son domaine de la Noe-Mallet ayant été confisqué, il se retira dans les terres que le même comte avait en Limousin et s'établit dans cette province. Ses biens de Bretagne lui furent rendus par le traité conclu en 1448 entre le duc François Ier et Jean, comte de Penthièvre, frère et héritier d'Olivier dont il avait été secrétaire ; mais il les  aliéna. Il est qualifié noble homme dans le contrat de mariage de Julien, son fils, de l'année 1440, et de plus damoiseau dans le testament qu'il fit le 8 août 1455. Il avait pour frère puîné Jean Beaupoil, qualifié d'abord écuyer, puis chevalier, Sgr de Castelnouvel, en Limousin, puis de la Force, en Périgord, par son mariage de l'année 1440 avec Marie Prévost, fille d'Elie Prévost et de Marguerite de Talleyrand de Grignols, et du Fourny, savant généalogiste, a conjecturé que ce sujet pourrait être le même que Jean Beaupoil, receveur des aides et tailles en Limousin en 1438 et années suivantes, lequel fut anobli par lettres du mois d'août 1448 où il est dit né de famille plébéienne et parvint à la chevalerie avant l'année 1456. Mais, malgré l'identité de nom, de surnom et de domicile, son alliance et les qualifications nobles qu'il prend auparavant ne permettent guère d'admettre cette présomption. Au reste on nous assure qu'il fut étranger à la famille dont il est ici question. Quoi qu'il en soit, la postérité de ce Sgr de Castelnouvel, après avoir donné un chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dès avant 1407 et formé des alliances avec les maisons d'Aubusson, de Lostanges-Saint-Alvère, de Talleyrand de Grignols et de Vivonne, s'est éteinte dans Philippe Beaupoil, dame de la Force, mariée en 1554 à Henri Nompar de Caumont, qui en eut Jacques Nompar de Caumont, maréchal de France, pour lequel cette terre a été érigée en duché-pairie en 1637... ».

On voit par ce qui précède que l'on ne sait rien de certain sur la famille de Beaupoil de Sainte-Aulaire antérieurement à Guillaume Beaupoil qui figure sans aucune qualification noble dans un acte du 11 décembre 1410. Les généalogistes ont attribué à la maison de Beaupoil de Sainte-Aulaire une origine beaucoup plus reculée. D'après eux Guillaume Beaupoil aurait été fils d'un Yves de Beaupoil qui aurait épousé Françoise de Broon et qui aurait été en 1369 écuyer de la compagnie du duc d'Anjou, petit-fils d'un Raoul de Beaupoil qui aurait servi sous Edouard III, roi d'Angleterre, et qui serait mort en 1356, et arrière-petit-fils d'un Robert de Beaupoil, mort en 1344, qui n'aurait été rien moins qu'amiral au service du roi Edouard III. Geoffroy et Hervé Beaupoil auraient même pris part à la septième croisade en 1249 d'après un titre de la collection Courtois. Malgré les doutes sérieux qui se sont élevés sur l'authenticité des titres de cette collection les noms de ces deux personnages ont été inscrits aux Salles des Croisades du Musée de Versailles avec les armes de la famille de Beaupoil de Sainte-Aulaire. Julien Beaupoil, fils de Guillaume, acquit le 7 janvier 1440 de la maison Robert de Lignerac l'importante seigneurie de Sainte-Aulaire, en Bas-Limousin, dont sa descendance n'a depuis lors cessé de joindre le nom à celui de Beaupoil. Julien Beaupoil fut nommé écuyer du roi Charles VII par brevet du 13 octobre 1441, épousa le 10 septembre 1443 Galienne Hélie, fille du Sgr de Vilhac, fit son testament le 27 septembre 1446 et fut inhumé dans l'église de Sainte-Aulaire. Depuis cette époque la maison de Beaupoil de Sainte-Aulaire n'a cessé d'occuper un rang considérable dans la noblesse de sa région. Jean de Beaupoil, chevalier, baron de Sainte-Aulaire, petit-fils de Julien, maître des eaux et forêts du comté de Limousin, maître d'hôtel du roi François Ier aux côtés duquel il fut blessé à la bataille de Pavie, marié le 12 février 1506 à Marguerite de Bourdeille, déclara dans un pacte de famille être l'unique représentant légitime de sa maison à cause des diverses branches bâtardes qui existaient dès cette époque. Il laissa de son mariage avec Marguerite de Bourdeille trois fils dont le second, Germain, fut prêtre et dont les deux autres, François et Pierre, ont été les auteurs de deux grandes branches. On lui a attribué, contre toute vraisemblance, un quatrième fils légitime, Alain, qui aurait épousé le 7 mai 1521 demoiselle Isabeau de Boirac et qui aurait été l'auteur de la branche des Sgrs de la Luminade.

François de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur de la branche aînée, fut panetier des rois François Ier, Henri II et François II, épousa le 27 décembre 1548 Françoise de Volvire et fit son testament le 24 octobre 1567. Il laissa lui-même trois fils, Germain, François et Gabriel, qui furent les auteurs des trois rameaux de la branche aînée.

Germain de Beaupoil, baron de Sainte-Aulaire, auteur du premier de ces rameaux, fut page du roi Henri II, panetier du roi Charles IX et gentilhomme de sa chambre et enfin en 1569 chevalier de l'Ordre du Roi ; il épousa en 1582 Judith de Carbonnières. Sa descendance, très brillante, s'éteignit avec François-Joseph, marquis de Sainte-Aulaire, marié en 1676 à Marie de Fumel, membre de l'Académie française en 1706, décédé en 1742, et avec son frère Foucault, grand maréchal de l'Ordre de Malte en 1710. François-Joseph avait eu un fils, Louis, maréchal de camp, qui fut tué au combat de Rumersheim en 1709 et dont la fille unique épousa en 1725 le maréchal de France duc d'Harcourt.

François de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur du second rameau de la branche aînée, épousa d'abord en 1573 Jeanne du Barry, fille du Sgr de la Renaudie, un des chefs de la conjuration d'Amboise, puis en 1588 Anne d'Amelin. Il eut du premier lit un fils, Jean, Sgr de Gorre, dont la descendance s'éteignit avec Louis de Sainte-Aulaire, évêque de Poitiers en 1789, député aux États généraux en 1789, décédé à Fribourg pendant l'émigration en 1798. Il eut du second lit un autre fils, François de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Sgr de la Dixmerie par acquisition de 1624, qui épousa en 1621 Jeanne Charrier, dame de Brie-sous-Archiac. Celui-ci laissa deux fils, Étienne, mort sans postérité, et Claude, Sgr de Brie et de la Dixmerie, marié en 1651 à Louise Dexmier de Blanzac, qui furent l'un et l'autre maintenus dans leur noblesse le 19 octobre 1666 par jugement de d'Aguesseau. Ce rameau s'est perpétué assez obscurément en Saintonge jusqu'à nos jours. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier, au Cabinet des Titres, les preuves de noblesse qu'un certain nombre de ses membres firent au cours du XVIIIème siècle pour être admis soit aux Écoles militaires (1769 et 1777), soit aux maisons royales de Saint-Cyr (1772) ou de l'Enfant Jésus (1737), soit parmi les pages de la reine Marie-Antoinette (1784 et 1788). Mme Bénigne Campet de Saujon, représentant son mari Charles Beaupoil de Sainte-Aulaire à cause de son fief de Brie, Guy de Beaupoil de Sainte-Aulaire de Brie, demeurant à Jonzac, et M. de Beaupoil de Sainte-Aulaire de la Dixmerie, demeurant aussi à Jonzac, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Saintes. Ce rameau a pour chef actuelle comte Charles de Sainte-Aulaire, né à Angoulême en 1866, secrétaire d'ambassade, marié en 1899 à Mlle Balny d'Avricourt.

Gabriel de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur du troisième rameau de la branche aînée, épousa Jeanne Saunier, héritière de la seigneurie de la Barde. Sa descendance s'éteignit au XVIIème siècle avec ses deux petits-fils, François et Daniel.

Pierre de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur de la branche cadette, épousa le 7 juin 1550 Catherine de Laurière ; il en eut deux fils, Antoine et Annet, qui furent les auteurs des deux rameaux de cette branche. Il eut en outre d'une demoiselle Hilaire de la Vigne un fils naturel, Alain, qui fut légitimé et anobli par lettres patentes de mai 1599 et qui fut le véritable auteur de la branche de la Luminade.

Antoine de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Sgr de Coutures, Lanmary, etc., auteur du rameau aîné, fut chevalier de l'Ordre du Roi en 1576 et sénéchal du Périgord et épousa le 30 août 1584 Jeanne de Bourdeille, veuve de Charles d'Aydie, vicomte de Ribérac. Son fils, Marc-Antoine de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Sgr de Coutures, Lanmary, etc., marié le 3 septembre 1624 à Gabrielle d'Alègre, dame de Cabanes, décédé en 1661, laissa, entres autres enfants, François, marquis de Lanmary, décédé sans postérité en 1705, David, Sgr de Chabannes, marié en 1653 à Gabrielle Jaubert de Nantiat, dont la descendance s'éteignit avec Cosme, comte de Sainte-Aulaire, admis aux honneurs de la Cour en 1781, lieutenant général des armées du Roi en 1814, décédé en 1822, et Bon-François, marquis de Lanmary, premier écuyer du prince de Condé, marié en 1661 à Anne de la Roche-Aymon, décédé en 1687, dont le fils et le petit-fils furent successivement grands échansons de France, et dont la descendance s'éteignit au XVIIIème siècle. Le comte Cosme de Sainte-Aulaire décédé en 1822 dont il a été parlé plus haut avait eu une fille unique, Adélaïde, née en 1781, qui épousa Pierre du Garreau ; celui-ci fut autorisé le 2 septembre 1814 par ordonnance du roi Louis XVIII a joindre à son nom celui de la famille de Beaupoil de Sainte-Aulaire. Il laissa un fils, Eugène du Garreau, qui fut connu sous le titre de comte de Sainte-Aulaire et qui mourut en 1896 sans avoir contracté d'alliance.

Annet de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur du second rameau de la branche cadette, fut Sgr de Fontenilles, épousa le 29 août 1588 Déborah de Beleier et fit son testament le dernier novembre 1624. Il fut père de David de Beaupoil de Sainte-Aulaire, chevalier, Sgr de Fontenilles, qui épousa le 21 mai 1624 Isabeau de Raymond de Bourzac, et grand-père de Gabriel de Beaupoil de Sainte Aulaire, chevalier, Sgr de Fontenilles, qui épousa en 1657 Jeanne de Talleyrand. Adrien-François de Beaupoil de Sainte-Aulaire, arrière-petit-fils de celui-ci, marié en 1756 à Claire de Jehan de Preissac, obtint en 1771 et en 1772 l'admission parmi les pages du roi Louis XV de ses deux fils, Charles-Joseph et Jean-Benoît. L'aîné de ces deux frères, né à Périgueux en 1758, marié en 1777 à Mlle de Ranconnet de Noyant, fut créé en 1819 pair de France héréditaire au titre de baron avec majorat en rentes sur l'État et mourut en 1829. Son fils, Louis de Sainte-Aulaire, né en 1778, marié en 1798 à Mlle de Soyecourt, puis en 1809 à Mlle du Roure, fut chambellan de Napoléon Ier, reçut le titre de comte de l'Empire par lettres patentes du 15 août 1810, succéda à son père à la Chambre des Pairs en 1829, fut ambassadeur sous la monarchie de Juillet, fut admis à l'Académie française en 1842 et mourut à Paris en 1854. La branche cadette de la maison de Beaupoil de Sainte-Aulaire s'est éteinte avec le fils du précédent, Louis-Joseph, connu sous le titre de marquis de Sainte-Aulaire, député de la Dordogne en 1842, qui est décédé à Périgueux en 1896 n'ayant eu que cinq filles de son mariage contracté en 1836 avec Mme de Loys, née d'Estourmel.

La maison de Beaupoil de Sainte-Aulaire a fourni deux grands échansons de France, deux pairs de France, deux membres de l'Académie française, un grand maréchal de l'Ordre de Malte en 1710, des officiers généraux, des ambassadeurs, des évêques, des chevaliers des Ordres du Roi, etc.

Plusieurs de ses membres ont été admis aux honneurs de la Cour de France au cours du XVIIIème siècle.

On trouvera un résumé très clair de sa généalogie dans l'Annuaire de la Noblesse de 1901.

Principales alliances : de Caumont 1554, de Saint-Chamans 1511, de Bourdeille 1506, 1584, de Volvire 1548, de Carbonnières 1582, de Talleyrand 1610, 1657, de Chauvigny de Blot 1643, d'Aydie, de Fumel 1676, d'Harcourt 1725, 1841, Thibaud de la Rochethulon 1775, Dexmier 1651, de Beaumont-Gibaud 1776, 1777, de Fraguier 1860, de Laurière 1550, d'Alègre 1624, d'Aubusson 1650, de la Roche-Aymon 1661, de Cugnac-Giverzac, du Lau d'Allemans, d'Alesme 1668, d'Aitz 1714, d'Abzac de la Douze 1780, de Seiglières de Soyecourt 1798, de Grimoard-Beauvoir-du-Roure-Brison 1809, Decazes 1818, d'Esterno 1838, d'Estourmel 1836, de Maleville 1860, de Verthamon 1862, de Secondat de Montesquieu 1866, etc.

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BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE de la LUMINADE (de). Armes attribuées par le jugement de 1669 : d'azur à deux bandes d'or en sautoir. — Armes actuelles : les mêmes que celles de la famille précédente. — Aliàs : écartelé aux 1 et 4 de Beaupoil de Saint- Aulaire ; aux 2 et 3 d'azur à deux bandes d'or en sautoir.

La famille de BEAUPOIL DE SAINT-AULAIRE DE LA LUMINADE est une branche naturelle de la précédente. On en trouvera une généalogie dans l’Annuaire de la Noblesse de 1901. Elle a eu pour auteur Alain qui était fils naturel de Pierre de Beaupoil de Sainte-Aulaire, auteur de la branche cadette de sa maison, et de demoiselle Hilaire de la Vigne, qui épousa le 3 mai 1574 Marguerite de Bordes et qui fit son testament le 19 juin 1611. Plusieurs auteurs, entre autres la Chesnaye des Bois, ont prétendu que cet Alain Beaupoil aurait été fils d'un Pierre Beaupoil qui fit son testament en 1578 et petit-fils d'un François de Beaupoil, marié à Isabeau de Boyrat par contrat du 7 mai 1521 qui aurait été lui-même un fils puîné de Jean de Beaupoil, chevalier, Sgr de Sainte-Aulaire, marié le 8 février 1506 à Marguerite de Bourdeille.  Alain Beaupoil fut institué héritier universel de Catherine de Beaupoil de Sainte-Aulaire par testament du 18 février 1556 sous la condition que ses enfants porteraient le nom de Sainte-Aulaire et fut légitimé et anobli par lettres patentes de mai 1599. Il laissa deux fils, Jean Beaupoil de Saint-Aulaire, Sgr de la Luminade, en Périgord, marié le 19 juin 1611 à Marguerite du Puy, dame de la Garde, et Hélie Beaupoil de Saint-Aulaire, Sgr de la Rigaudie, marié en 1626 à Catherine Robinet, qui obtinrent le 1er mars 1639 des lettres de surannation de celles de 1599. Raymond Beaupoil de Saint-Aulaire, fils aîné de Jean, marié le 8 novembre 1638 à Jeanne de Lestrade de la Cousse, fut nommé maréchal de camp en 1653 et obtint l'érection en baronnie de sa seigneurie de la Luminade par lettres patentes de mai 1655 qu'il omit de faire enregistrer. Il fut maintenu dans sa noblesse le 14 janvier 1667 avec ses frères et son cousin germain François, fils d'Hélie, par jugement de M. de Montozon, subdélégué en Périgord de Pellot, intendant de la généralité de Bordeaux, après avoir prouvé sa filiation depuis 1547. Mais plusieurs des titres produits dans cette circonstance ayant été reconnus faux, ce jugement de maintenue fut cassé dès le mois de décembre de la même année par un nouveau jugement rendu par Pellot lui-même et MM. de Saint-Aulaire de la Luminade, condamnés comme usurpateurs de noblesse à une forte amende, durent s'adresser au Conseil d'État qui les maintint définitivement dans leur noblesse par arrêt du 30 juillet 1669. Antoine Beaupoil de Saint-Aulaire, baron de la Luminade, fils de Raymond, d'abord page du Roi en sa Grande Écurie, nommé en 1667 écuyer du Roi en la même Écurie, marié en 1679 à Françoise du Garreau, se fit maintenir dans sa noblesse le 7 février 1708 par un nouvel arrêt du Conseil d'Etat et obtint la confirmation des lettres patentes de 1655 érigeant en baronnie la seigneurie de la Luminade par nouvelles lettres patentes de mai 1720 qu'il fit enregistrer au Parlement de Bordeaux. Ses deux fils, Yrieix, baron de la Luminade, marié en 1703 à Josèphe de Bourdicaud de la Maublanche, et Jean-Baptiste, Sgr du Mats et de la Chaise, marié en 1721 à Anne du Vivier, ont été les auteurs de deux rameaux qui se sont perpétués assez obscurément jusqu'à nos jours. Antoine de Beaupoil de Saint-Aulaire, Sgr du Mats, fils de Jean-Baptiste, épousa à Calais le 10 mai 1759 Françoise Coquart, fille d'un ancien maieur de cette ville, et fit en 1774 ses preuves de noblesse devant d'Hozier pour obtenir l'admission à l'École militaire de la Flèche de son fils Raymond, né à Saint-Yrieix en 1766.

Le sieur baron Beaupoil de la Luminade de Montplaisir prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Périgueux.

Jean de Saint-Aulaire de la Luminade, né en 1745 au château d'Oléron, connu sous le titre de marquis de Saint-Aulaire, décédé sans laisser de postérité, fut nommé maréchal de camp en 1816. Son cousin, Armand-Victor, connu sous le titre de comte de Saint-Aulaire, né à Blaye en 1795, fut longtemps maire de cette ville.

La famille de Beaupoil de Saint-Aulaire a conservé jusqu'à nos jours la terre et le château de la Luminade, près de Périgueux.

Principales alliances : de Lestrade 1638, d'Abzac-Mayac 1731, de Bellot 1788, du Breuil-Hélion de la Guéronnière 1869, Grenier de Sanxet 1862, de Chalup 1861, etc.

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BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE de MAREUIL (de). Armes : de gueules à trois couples de chiens d'argent posés en pal, les liens d'azur tournés en fasce.

Cette famille appartient à la noblesse de l'Angoumois où elle a longtemps possédé la seigneurie de Mareuil, aujourd'hui commune du canton de Rouillac, dans l'arrondissement d'Angoulôme. Elle a de tout temps porté le nom et les armoiries de l'illustre maison de Beaupoil de Sainte-Aulaire, en Angoumois et en Périgord, dont il a été parlé précédemment et elle en est assurément une branche, probablement naturelle, détachée à une époque inconnue. On en trouvera des généalogies dans le Dictionnaire des familles du Poitou, de Beauchet-Filleau, et dans le Nobiliaire du Limousin, de l'abbé Nadaud. Ces deux ouvrages, d'accord avec les jugements de maintenue de noblesse du XVIIème siècle, en font remonter la filiation à Simon Beaupoil de Saint-Aulaire qui fit diverses acquisitions par actes du 11 février 1555 et du 22 décembre 1557. Celui-ci laissa d'une alliance inconnue, entre autres enfants, Gabriel de Beaupoil de Saint-Aulaire qui épousa Marque Saulnier par acte du 23 novembre 1595. Charles de Beaupoil de Saint-Aulaire, fils du précédent, épousa par contrat du 21 juillet 1634 Marie de la Serve, héritière de la seigneurie de Mareuil. Son fils, Louis de Beaupoil de Saint-Aulaire, marié à Madeleine Decescaud, fut maintenu dans sa noblesse en 1667 par jugement de d'Aguesseau, intendant de Limoges. Cette famille fut encore maintenue dans sa noblesse le 22 décembre 1698 par jugement de Bégon, intendant de la Rochelle, après avoir prouvé sa filiation depuis 1555. Elle n'est pas titrée, au moins régulièrement.

Principales alliances : Horric, Frétard 1694, de Couvidon 1725, de Montalembert 1755, de la Cour, du Vigier de Mirabal, de Céris, de Chergé 1833, de labouret 1852, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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