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LA FAMILLE BARON.

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La famille BARON (le) est une ancienne famille du diocèse de Quimper, appelée à l'arrière-ban de Cornouaille en 1636, elle a donné un conseiller au présidial de Quimper en 1690. Cette famille a possédé les seigneuries de Kerléan, de l'Estang, du Boisjaffrez. Armes : D'argent à la fasce de sinople, accompagnée de trois trèfles de même ; aliàs : D'azur à trois têtes d'aigle arrachées d'argent. (P. A-Grancière).

BARON du TAYA et de la VILLEBEAUD. Armes : d'argent à deux lions affrontés de gueules, soutenant une moucheture d'hermines de sable. La famille BARON DU TAYA et DE LA VILLEBEAUD est anciennement et honorablement connue en Bretagne. Elle paraît avoir une origine commune avec la famille Baron de la Perdrillaye, du diocèse de Saint-Malo, qui portait des armoiries à peu près semblables : d'argent à deux lions affrontés de gueules soutenant une rose de même et dont les représentants, Gilles et François Baron de la Perdrillaye, de la paroisse de Papriac, furent condamnés par arrêt du 15 septembre 1670 à payer comme usurpateurs de noblesse une amende de 400 livres. Julien Baron, sieur du Taya, marié à Marguerite Edy, fut reçu en 1727 conseiller alloué de Ploërmel et fut député du tiers état aux États généraux de Bretagne en 1724. Son fils, Jean-Rodolphe Baron du Taya était procureur d'office de Loudéac quand il épousa à Mohon en 1739 Céline Martin de Gramusse ; il fut dans la suite sénéchal de la baronnie de Quintin, juge de police et de la manufacture des toiles dites de Bretagne, maire de Quintin, et fut anobli en octobre 1785, à la demande des États de Bretagne, par lettres patentes du roi Louis XVI, en récompense de ses services et de ceux de son fils unique, Rodolphe-François Baron, sieur du Taya, maire de Quintin. Il fit régler ses armoiries par d'Hozier le 31 décembre suivant. Rodolphe Baron du Taya, fils de Rodolphe-François, décédé en 1865, a été conseiller général des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor). A la même souche se rattache la famille Baron de la Villebaud, demeurée non noble, dont un représentant, Guillaume-François Baron de la Villebaud, né à Rennes en 1768, aide de camp du général Roussel, épousa en l'an X Marie-Louise de Talhouet-Boishorand, épouse divorcée du général Quantin (Chaix d'Est-Ange).

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Note : quelques précisions de Mme Sylvie Botha (année 2021) :

1° Il est très probable que les Baron du Taya et les Baron que vous appelez de la Perdrilaye aient une origine commune mais les deux branches se sont très tôt séparées.

2° La présence des Baron à la Perdrilaye en Pipriac est attestée dès Raoul Baron qui semble en être le premier possesseur. Or Raoul a épousé demoiselle Anne Riaud, de la Chevalleraye en Guipry, le 3 juin 1515.
La maison est restée dans notre famille jusqu'en 1997, après le décès de ma grand-mère, si l'on excepte une période d'environ 70 ans entre 1670 et 1746, date à laquelle René de Plouays, mon ancêtre, la rachète. Sa petite-fille, Marie-Louise de Talhouët en hérite en 1802, lors de son mariage avec Guillaume Baron.

3° Les Baron de la Perdrilaye et du Coudray ont pris le nom de La Villebeaud à partir de 1660, quand François Baron a épousé Louise du Beizit, dame de la Villebeaud (en Sixt/Aff, Ille-et-Vilaine).

4° Les Baron (futurs Baron de la Villebeaud) sont reconnus comme nobles dès 1440: Yves Baron, premier connu, est juveigneur de la maison de Bossac, ce qui est prouvé par le contrat de mariage de Raoul, son fils, le 3 juin 1515, en présence du seigneur du Pont et de Bossac, parent dudit Raoul. Vers 1470, Yves Baron avait épousé Perrine Michiel, fille de "noble homme" Jean Michiel et de Marguerite de Goasmeret (orthographe fluctuante), seigneur et dame de la Noë (paroisse de Bains, évêché de Vannes). Les Michiel ont été maintenus nobles en 1669.
Je pourrais vous faire la liste de toutes les alliances nobles contractées par les Baron.
La maison a été pillée et brûlée au temps de la Ligue, dépouillant les Baron de leurs titres, ainsi que le reconnaît le connétable de Montmorency par une sentence de 1602: les Baron ont été obligés de recourir aux familles alliées pour retrouver le peu de papiers prouvant leur extraction noble.

5° Certes, ils ont été déboutés en 1670, faute d'apporter les preuves suffisantes (manque de temps et difficultés pour réunir des papiers dont beaucoup ont été égarés)et ils ont dû payer 400 livres en effet. Mais ils ne sont pas les seuls ( plus de 550 en Bretagne, si l'on en croit la liste établie par monsieur Hubert de Langle en 2002). Ce n'était d'ailleurs pas irrévocable: "nombreuses seront les familles qui feront régulariser leur situation par la chambre elle-même ou par l'intendance" (H.de L.) Ainsi les Baron ont continué de se battre_ avec plus ou moins de bonheur, il est vrai_ pour faire reconnaître leur noblesse . Du reste, ils sont inscrits au rôle de la noblesse pour assister aux Etats convoqués par le Roi en 1732. Ils paient la capitation de la noblesse en 1775, en 1783...

6° Guillaume Théodore Baron de la Villebeaud, notre ancêtre, a bien été capitaine aide de camp, mais c'était dans la garde impériale dont le général Rouxel était chef d'Etat-major.
Par ailleurs, il avait été le condisciple de Napoléon à l'Ecole Militaire de Brienne.
Il fut aussi parmi les premiers à être décoré de la Légion d'Honneur.

7° En 1802, il a épousé civilement Marie-Louise de Talhouët de Boisorhand, le mariage religieux étant célébré à Strasbourg en 1806.
Marie-Louise avait bien été mariée civilement au général Quantin en 1797 (elle avait 18 ans) et a demandé le divorce en 1801.
Les Talhouët sont une grande famille bretonne et définir Marie-Louise par cette seule mention d'"épouse divorcée du général Quantin" est un peu réducteur...
Avec Guillaume Baron, elle a eu trois enfants, dont Claudine dont je descends.

(Sylvie Botha).

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