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LA FAMILLE BARBIER (de LESCOET).

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BARBIER de LESCOET. Armes : d'argent à deux fasces de sable. Couronne : de Marquis. – Supports : deux lions. – Devise : Var va buez (en français : sur ma vie).

La famille BARBIER DE LESCOET appartient à l'ancienne noblesse du pays de Léon, en Bretagne. Elle était en instance pour obtenir les honneurs de la Cour lorsqu'éclata la Révolution et l'on conserve dans les manuscrits de Chérin, au Cabinet des Titres, la généalogie très complète qu'elle présenta dans cette circonstance au généalogiste des Ordres du Roi.

Elle a pour premiers auteurs connus Jacques et Richard Barbier, (en breton Barver), qui furent compris dans le sauf-conduit donné en 1324 par le roi Edouard II au comte de Richemont et à ceux de sa compagnie. Guillaume Barbier, arbalétrier, et Alain Barbier, écuyer, figurent dans des montres de 1378 et 1382.

La famille de Barbier figure de 1443 à 1534 aux réformations et montres des paroisses de Plounevez-Lochrist et de Saint-Vougay, au diocèse de Léon.

La généalogie produite pour les honneurs de la Cour fait remonter la filiation suivie à Guillaume Barbier, Sgr de Lanarnut, un des sergents à pied de la compagnie de monsieur Arnaud de Lavedan, chevalier, sire d'Andrest, dans la montre qui fut faite à Vic, le 27 août 1355. Ce même Guillaume est compris au nombre des nobles qui rendirent hommage à la dame de Retz pour son château de Fouesnant le 7 janvier 1382 ; il est rappelé comme défunt dans la réformation du diocèse de Vannes en 1427, dans laquelle furent compris sa veuve et son fils Jean. Il laissa deux fils, Thomas, mentionné dans des actes de 1386, du 11 février 1431 et du 3 juin 1453, qui n'eut qu'une fille, et Jean Barbier ou le Barbier qui continua la descendance. Ce n'est qu'à ce dernier personnage que le jugement de maintenue de noblesse de 1669 fait remonter la filiation suivie ; il fut armé en 1420 pour le recouvrement de la personne du Duc, fut compris en 1427 au nombre des nobles de la paroisse de Cadon, stipula avec son épouse Sibylle Pelguen par actes du 11 février 1431 et du 3 juin 1434, fit une acquisition le 11 octobre 1465 et rendit un aveu le 18 novembre 1469. Il ne semble pas, quoiqu'en aient dit quelques auteurs, que ce Jean Barbier ait été le même personnage qu'un Jean Barbier, de la paroisse de Cohazé-Pontivy, que l'on trouve avoir été anobli par lettres de grâce du duc de Bretagne et qui figure en cette qualité à la réformation de 1448. Jean Barbier laissa de Sibylle Pelguen un fils, maître Yves Barbier, qui possédait en 1443 dans la paroisse de Plounevez un hôtel noble exempt de fouages. Ce même Yves Barbier, écuyer, Sgr de Kerhouet, parut en qualité d'archer et de brigandinier à la montre générale des nobles du diocèse de Léon des 4 et 5 septembre 1481, fit un partage noble avec sa sœur le 24 novembre 1482, fit un échange le 15 avril 1499 et une transaction le 28 décembre 1512 et laissa, entre autres enfants, de son mariage avec Marguerite de Kersulguen, un fils, Jean Barbier, Sgr de Kerjean, qui épousa successivement le 1er octobre 1512 Jeanne de Parcevaux, puis Jeanne de Kersauson. Noble et puissant Louis Barbier, Sgr de Kerjean, né de cette dernière union, épousa Françoise de Morizeau, puis Jeanne de Gouzillon ; celui-ci laissa, entre autres enfants, deux fils, François Barbier, Sgr de Kerjean, né de la première union, et Jacques Barbier, né de la seconde union, baptisé le 24 juin 1572, qui furent les auteurs de deux grandes branches.

La branche aînée possédait le magnifique château et l'importante seigneurie de Kerjean, dans la paroisse de Saint-Vougay. Son chef, René, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1611, chevalier de Saint-Michel en 1612, marié à Françoise de Quélen, obtint l'érection de cette terre en marquisat par lettres patentes de juillet 1618. Cette branche fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction chevaleresque par arrêt du 21 octobre 1668 et s'éteignit à la fin du XVIIème siècle dans la famille de Coatanscours.

Jacques Barbier, auteur de la seconde branche, seule existante, épousa Claude de Lescoet, héritière des biens de sa maison. Leur fils, Alain Barbier, chevalier, Sgr de Launay et des châtellenies de Lescoet et de Quergo, marié en 1638 à Renée d'Attouity, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction chevaleresque par arrêt du 27 mai 1669. Il fut père de noble et puissant Sébastien Barbier, chevalier, connu le premier sous le titre de comte de Lescoet, major de la noblesse de l'évêché de Léon, qui épousa Louise-Julie Lecleuz du Gage, et grand-père de très noble et très puissant seigneur Claude-Alain Barbier, comte de Lescoet, chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare, qui épousa le 26 novembre 1714 Françoise le Borgne de Lesquiffiou. Ce dernier laissa trois fils, François-Claude, né en 1715, qui fut connu sous le titre de marquis de Lescoet et qui épousa Marie de Pennancoet, Alexandre-Louis, qui fut chevalier de Malte, et François-Augustin, qui fut chanoine comte de Lyon et vicaire général de Saint-Pol de Léon. Ce fût Sébastien-Joseph, marquis de Lescoet, né en 1751, fils de François-Claude, marié à Catherine de Kergariou, qui sollicita les honneurs de la Cour sous Louis XVI. Son descendant, Jonathas-Joseph, marquis de Lescoet, né en 1819, marié à Mlle Pinczon du Sel, bibliophile distingué, décédé en 1871, fut conseiller général du Finistère ; il a laissé un fils, gendre du marquis de Varennes.

La famille Barbier de Lescoet a fourni de nombreux officiers, deux chanoines comtes de Lyon, une chanoinesse de Remiremont en 1735, etc.

Elle ne doit être confondue ni avec la famille de Bahuno du Liscoet ni avec la famille Rouxel de Lescouet qui appartiennent l'une et l'autre à l'ancienne noblesse de la même province.

Principales alliances : de Penfétenyo 1538, de Kergariou 1780, de Parcevaux 1512, de Kersauson 1877, de Gouzillon, de Lescoet, de Goesbriand, Lecleuz du Gage, le Borgne, de Quélen, de Clérembault, de Carné, Pinczon du Sel, de Goddes de Varennes 1881, de Poulpiquet du Halgouet 1873, de Méhérenc de Saint-Pierre 1786, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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