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LA FAMILLE BACONNIÈRE de SALVERTE

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BACONNIÈRE de SALVERTE. Armes : d'azur à un chevron d'argent accompagné de trois cercles de baron de même ; au chef échiqueté d'or et de gueules de cinq tires. – Couronne : de Comte. - Supports : deux lions.

La famille Baconnière de Salverte, originaire de Bretagne, paraît avoir eu pour berceau le village de Landéan, situé près de Fougères.

On trouvera son histoire dans les Généalogies des Fermiers généraux, l'ouvrage manuscrit du duc de Caraman, conservé au Cabinet des Titres.

Olivier Baconnière, natif de Landéan, auquel ce travail fait remonter la filiation, fut père de Jean Baconnière, procureur du Roi en la sénéchaussée de Fougères en 1580, décédé en 1623, aïeul de noble homme Jean Baconnière, procureur du Roi au siège de Fougères, décédé en 1667, qui épousa en 1623 Olive Prime, dame de la Maisonneuve, et bisaïeul de noble homme, Jean Baconnière, sieur de Lagnere, en la paroisse de Beaucé, né en 1637, avocat au Parlement, qui épousa à Fougères en 1657 Jeanne Mehaignerie, fille de Jean Mehaignerie et de Nicole Davy, dame de Salverte, ou de la Salle Verte, près de Fougères. Eusèbe Baconnière, né de cette union à Fougères en 1666, reçu en 1688 avocat au Parlement de Rennes, marié dans cette ville en 1695 à Perrine Hubert, joignit à son nom, suivant l'usage du temps, celui de Salverte sous lequel sa descendance a été à peu près exclusivement connue. Son fils, noble homme Nicolas-Pierre Baconnière de Salverte, né à Rennes, en 1697, marié dans cette ville en 1725 à Jacquette Morfouage, fut nommé en 1728 directeur général des domaines dans les Trois-Évêchés et vint alors se fixer à Metz. D'après une tradition de famille il aurait été anobli en 1744 par lettres patentes du roi Louis XV ; on ne trouve nulle part la trace de ces lettres. Mais il fut pourvu en 1754 de l'office anoblissant de secrétaire du Roi en la chancellerie près du Parlement de Metz, office qu'il conserva jusqu'à sa mort, survenue en 1766. Il laissait une fille, Mme Perruchot, et deux fils :

1° Eusèbe, né à Rennes en 1727, qui continua la lignée et dont il va être parlé ;

2° Nicolas-Eusèbe, né en 1735, dont la fille épousa en 1787 Nicolas Lallemand, vérificateur des domaines, et dont le fils, Jean, chevalier de Saint-Louis, mourut sans alliance en 1836. Eusèbe de Salverte, écuyer, décédé en 1792, fut fermier général. Il avait fait construire une salle de spectacle dans son hôtel de la rue des Amandiers, à Paris, et y fit représenter plusieurs pièces de lui. Il avait épousé à Paris, le 6 août 1764, Élisabeth Faure, veuve de M. Jean Racine et mère de Mme Devaines, femme de l'académicien. Il en eut une fille, Mme Doazan, et deux fils. La famille de Salverte a été illustrée par le second de ceux-ci, Eusèbe, né à Paris en 1771, d'abord avocat du Roi au Châtelet, célèbre publiciste, élu plusieurs fois député de la Seine depuis 1828, membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, décédé en 1839. Eusèbe de Salverte professait des opinions politiques et religieuses très avancées et après les Cent-Jours fut pendant quelque temps exilé par le gouvernement royal. Il avait épousé en 1812 la comtesse de Fleurieu, née du Bosquet des Lacs d'Arcambal, veuve du comte de Fleurieu, ministre de Louis XVI, femme de lettres très distinguée, dame du palais de Madame Mère, dont il n'eut pas d'enfants. Jean Eustache de Salverte, frère aîné d'Eusèbe, né à Paris en 1768, décédé en 1827, fut administrateur de l'enregistrement et des domaines et fut élu en 1815 député de Paris. Son fils, Charles de Salverte, marié en 1827 à Alexandrine, fille du comte Daru, en laissa trois fils, Gaston, marié à Mlle Pastré, Paul, marié à Mlle de Blavette, et Georges, créé comte romain par bref de 1890, marié à Mlle d'Arlincourt, qui ont été les auteurs de trois rameaux.

Principales alliances : le Beschu, Dumaine de la Josserie, Daru, Pastré, Clément de Blavette, Guyot-Prévost d'Arlincourt, Rioult de Largentaye, Bartholoni, Carrelet de Loisy 1893, de Caix, du Chesne de Lamotte, Chalret du Rieu, du Pontavice 1893, de Castillon-Saint-Victor 1893, de Choiseul-Praslin 1901, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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