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LA FAMILLE AVICE (de BELLEVUE).

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AVICE de BELLEVUE. Armes : d'azur à neuf pommes de pin d'or.

Le chevalier de Courcelles a donné une généalogie détaillée de la famille Avice, anciennement connue à Cancale, en Bretagne. Il la fait venir de Normandie et lui attribue comme auteur Jean Avice, de la paroisse de Saint-Côme, en Normandie, qui fut anobli par lettres patentes d'octobre 1479 et qui fut père de Michel Avice, écuyer, procureur général du Roi au bailliage de Cotentin, seigneur de Mary et de Turqueville. Jacques Avice, fils du précédent, marié à Barbe Lenfant, dame d'Alleville, en eut, entre autres enfants, deux fils, Michel Avice et François Avice, dit de la Fresnais, qui partagèrent sa succession le 19 mars 1542 et qui furent les auteurs de deux branches.

La branche cadette, issue de François Avice, dit de la Fresnaye, demeura normande. Son petit-fils, Louis Avice, sieur de la Fresnaye, conseiller du Roi en la vicomté de Carentan, marié en 1601 à Jeanne Osbert, fut maintenu dans sa noblesse le 8 août 1615 par arrêt de la Cour des Aides de Rouen, puis en 1634 par jugement de l'intendant d'Aligre. Cependant le fils cadet de celui-ci, Pierre Avice, sieur des Landes, et les trois fils de son fils aîné Charles, alors décédé, René, Charles et Pierre Avice, de la paroisse de Vierville, ne purent se faire maintenir nobles lors de la grande recherche du XVIIème siècle et furent condamnés à l'amende comme usurpateurs par jugement du 13 septembre 1666 de l'intendant Chamillart, attendu, dit le jugement, qu'ils ne descendaient de François de la Fresnaye que par bâtardise, que les lettres de légitimation obtenues par leur auteur ne comportaient pas anoblissement et que les lettres de confirmation de noblesse accordées depuis 1610 se trouvaient révoquées ; les représentants de la famille Avice interjetèrent appel de cette condamnation devant le Conseil d'Etat qui les maintint dans leur noblesse par arrêt du 12 janvier 1668. Cette branche était représentée sous Louis XVI par le chevalier Avice de Tourville, lieutenant des vaisseaux du Roi à Brest ; elle prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Valognes et parait être aujourd'hui éteinte.

Michel Avice, auteur de la branche aînée, fut père d'Etienne Avice qui vint se fixer à Cancale et qui épousa Jeanne Gicquel par contrat du 10 mai 1553. Celui-ci laissa lui-même deux fils, Jean Avice marié en 1600 à Gillette Arson et Robert Avice marié en 1614 à Briande le Bret, qui furent les auteurs de deux rameaux. Gilles Avice, sieur de la Croix et de Vauhériot, chef du rameau aîné, d'abord condamné comme usurpateur de noblesse en 1702 par jugement de l'intendant de Bretagne, se fit reconnaître comme parent le 25 février 1713 par acte d'André Avice, sieur de Tourville, de la branche de Normandie, puis maintenir dans sa noblesse en 1715 par jugement de Ferrand, intendant de Bretagne ; son fils, Pierre Avice, admis en 1760 aux États de la province, ne laissa qu'une fille. Le rameau cadet, seul subsistant, n'a été l'objet d'aucun jugement de maintenue de noblesse ; il était représenté sous Louis XVI par Guillaume Avice, sieur de la Ville-Espeneaux, né à Cancale en 1709, et par son frère Claude-Dominique qui ont tous deux laissé postérité ; un de ses membres fut maire de Cancale sous le premier empire ; un autre, Mr Avice de Bellevue, était armateur à Saint-Servan en 1882.

Principales alliances : O'Murphy, d'Arthuys 1897, etc.

Il a existé en Normandie une autre famille Avice qui portait pour armoiries : d'azur à une épée haute d'argent garnie d'or, accostée et soutenue de trois pommes de pin de même et qui fut anoblie par lettres patentes de 1597.

Son chef, Gilles Avice, Sgr de Hotot, en la paroisse de Sartoville, dans l'élection de Carentan, fut maintenu dans sa noblesse en 1666 par jugement de l'intendant Chamillart..

(Chaix d'Est-Ange).

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