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LA FAMILLE AUDREN (de KERDREL).

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AUDREN de KERDREL. Armes : de gueules à trois tours couvertes d'or, maçonnées de sable. - Devise : Tour à tour.

La famille AUDREN DE KERDREL appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque du pays de Léon, en Bretagne, où elle a possédé de toute ancienneté la terre seigneuriale de Kerdrel dans la paroisse de Lannilis. On a tout lieu de supposer, sans en avoir toutefois la preuve, qu'elle a eu dans le passé une origine commune avec une famille Audren qui appartenait au moyen âge à la noblesse des diocèses de Vannes et de Saint-Malo, qui a possédé, entre autres biens, les seigneuries du Restou, dans la paroisse du Merlevenez, de la Villechevrier, dans la paroisse de Sérent, et de Maleville, dans la paroisse de Ploërmel, et qui portait pour armes : d'azur à trois têtes de lévrier d'argent, deux et une. Cette dernière famille avait pour premiers auteurs connus Eudes Audren, chevalier, qui fit en 1251 une donation à l'abbaye de Bonrepos, dans la paroisse de Silfiac, et Guillemet Audren qui rendit hommage au vicomte de Rohan en 1396 ; elle figure de 1425 à 1536 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Vannes et de Saint-Malo, produisit un député de Ploërmel aux Etats de Rennes en 1590 et s'éteignit peu de temps après.

Raoul Audren se croisa en 1248 d'après un titre de la collection Courtois ; le nom de ce personnage a été inscrit aux Salles des Croisades du musée de Versailles avec les armes de la famille Audren de Kerdrel bien que l'on ne sache pas exactement à quelle famille Audren il appartenait et bien que l'authenticité des titres de la collection Courtois ait été sérieusement contestée.

On suppose que l'on doit rattacher à la famille Audren de Kerdrel un Jean Audren qui est cité en 1305 dans le testament de Jean II, duc de Bretagne, un Olivier Audren, archer, qui parut en 1256 dans une montre de Jean de Tournemine, à Landivisiau, et un Guillou Audren qui assista en 1382 à la prise de Châteaulin ; mais la filiation n'est nettement établie que depuis Yvon Audren qui épousa Catherine Gourio dans les dernières années du XIVème siècle. Ce personnage laissa deux fils, Olivier Audren, sgr de Kerdrel, et Prigent Audren, qui épousèrent deux sœurs, Louise et Adelice Doillou ; le premier de ces deux frères figure à la réforme de 1426 parmi les nobles de la paroisse de Lannilis ; le second fut du nombre des nobles du pays de Léon qui prêtèrent serment au duc de Bretagne de 1437. La famille Audren de Kerdrel figure de 1426 à 1537 aux réformations et montres de la noblesse du pays de Léon. Son chef, Guillaume Audren de Kerdrel, marié à Marie de Kersauson, fut maintenu dans sa noblesse d'extraction le 3 mars 1671 par arrêt de la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne après avoir prouvé sept générations remontant à Yvon Audren mentionné plus haut. Jean-Claude Audren de Kerdrel, né à Landunvez en 1651, fils cadet du précédent, prieur de l'abbaye de bénédictins de Marmoutiers en 1723, décédé en 1726, a laissé de savants travaux historiques et commença la célèbre histoire de Bretagne qui fut continuée et terminée par dom Lobineau. Jean-Claude Audren de Kerdrel, frère aîné de ce religieux, épousa en 1673 Marie-Louise Le Rouge de Kergoulouarn et continua la descendance. Son arrière-petit-fils, Vincent-Casimir Audren de Kerdrel, capitaine des mousquetaires, lieutenant des maréchaux de France en 1776, marié la même année à Melle de Gourcuff, paraît le premier dans des lettres royales de 1775 avec le titre de comte de Kerdrel qui depuis nous a été conservé par le chef de la famille ; il signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne et mourut en 1823. Il avait eu quatre fils, dont trois, Jean-Casimir, comte Audren de Kerdrel, marié en 1804 à Zoé Callouet de Lannidy, Casimir-Eugène, officier de marine, maire de Lorient de 1821 à 1829, marié à Adèle Esnoul des Chatelets, et Charles-Gaspard, officier de marine, marié à Mlle Paulou, décédé en 1857, ont été les auteurs de trois rameaux.

Jean-Casimir, auteur du rameau aîné, laissa lui-même deux fils, Casimir, comte de Kerdrel, marié en 1833 à Mlle le Borgne de Keruzoret, et Paul, né en 1810, député à la Constituante en 1849, conseiller général du Morbihan, marié en 1835 à Mlle de la Bouexière, décédé en 1889, qui ont l'un et l'autre laissé postérité. Roger, vicomte Audren de Kerdrel, né à Vannes en 1841, fils unique de Paul, marié à Mlle d'Imécourt, a été nommé général de brigade en 1897.

Vincent Audren de Kerdrel, né à Lorient en 1815, fils unique de Casimir-Eugène, député d'Ille-et-Vilaine en 1848, 1852 et 1871, sénateur du Morbihan en 1876, vice-président du Sénat, a été un des personnages marquants du parti légitimiste de son mariage avec Mlle Nouvel de la Flèche il n'a eu qu'un fils mort prématurément en 1868.

Charles-Gaspard Audren de Kerdrel, auteur de la troisième branche, a été père de Vincent et de Paul Audren de Kerdrel ; ce dernier, né en 1827, est conseiller général du canton de Lannilis (Finistère).

La famille Audren de Kerdrel a fourni un grand nombre d'officiers dont plusieurs chevaliers de Saint-Louis. Elle est aujourd'hui la seule famille française du nom d'Audren qui appartienne à la noblesse.

Principales alliances : de Kersauson, Le Rouge 1673, de Gourcuff 1776, de Rodellec du Porzic, le Borgne de Keruzoret 1863, de Pluvié 1862, de Soussay 1895, Nompère de Champagny 1858, de Vassinhac d'Imécourt, de Carheil 1868, de Perrien 1867, de Parcevaux, de Poulpiquet de Brescanvel 1884, de Kérouartz, de Boisgelin 1681, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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