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HISTOIRE SAINTE - ANCIEN TESTAMENT

(de la vocation d'Abraham à la sortie d'Egypte)

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Depuis la vocation d'Abraham jusqu'à la sortie d'Egypte (de 2300 à 1500 environ avant Jésus-Christ).

Les faits remarquables de cette époque sont :

- la vocation d'Abraham.

- l'embrasement de Sodome et de Gomorrhe.

- la promesse du Messie renouvelée à Abraham.

- la puissance de Joseph en Egypte.

- l'entrée des Hébreux en Egypte et leur sortie.

- l'institution de la Pâque.

- le passage de la mer Rouge.

- la vie du saint homme Job.

DE LA VOCATION D'ABRAHAM A LA SORTIE D'EGYPTE

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament (Egypte,Israël,Messie,Abraham,Isaac,Jacob,Moïse)

Origine de l'idolâtrie

L'idolâtrie est le culte d'adoration rendu à la créature. Par exemple, l'adoration du soleil, d'une statue, d'un homme, etc ... On croit que pendant les premiers âges du monde, les hommes ne perdirent pas la notion du vrai Dieu, et les crimes qui méritèrent le terrible châtiment du déluge provinrent de la dépravation du coeur, et non des erreurs de l'esprit.

Mais après leur dispersion, les hommes se livrèrent à toutes leurs passions ; et, oubliant le Dieu de leurs pères, ils en vinrent à rendre à de viles créatures les adorations et les hommages qui n'étaient dus qu'au Créateur. 

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament (Egypte,Israël,Messie,Abraham,Isaac,Jacob,Moïse)

ABRAHAM et ISAAC

La vocation d'Abraham :

La plupart des hommes abandonnaient le culte du Seigneur pour offrir leurs adorations au soleil, à la lune, aux étoiles, et même aux animaux et aux plantes. C'est pourquoi Dieu résolut de se former un peuple particulier, qui conserverait la vraie religion, et donnerait naissance au Rédempteur promis.

Abraham fut choisi pour être le père de ce peuple privilégié. Cet homme juste demeurait à Ur, en Chaldée, et n'avait jamais participé à l'idolâtrie de ses concitoyens.

Dieu apparut une première fois à Abraham, et lui dit : "Sors de ton pays, quitte ta famille, et va dans la terre que je te montrerai". Abraham sortit de la Chaldée, avec Tharé son père, Sara sa femme, Loth son neveu, et vint habiter la ville de Haran, en Mésopotamie. Tharé y resta jusqu'à sa mort, mais Abraham, fidèle à la voix qui l'appelait, en partît à l'âge de 75 ans, lorsque le Seigneur lui apparut de nouveau et lui dit : "Je te rendrai le père d'un grand peuple, et ton nom deviendra célèbre. Je bénirai tous ceux qui te béniront. Je maudirai tous ceux qui te maudiront. En toi seront bénies toutes les nations de la terre...".

Abraham en Chanaan :

Abraham quitta la Mésopotamie avec son épouse, son neveu, ses serviteurs et ses troupeaux. Il entra dans les pays habités par les descendants de Chanaan, et vint dresser ses tentes dans les plaines de Sichen. Une famine l'obligea à descendre en Egypte, où Dieu continua de le protéger. Lorsqu'il fut de retour, il se sépara de son neveu, pour quelques différends survenus entre leurs bergers. Loth se retira vers Sodome, et Abraham vint camper dans la vallée de Mambré, près d'Hébron. Abraham menait la vie pastorale des patriarches. Il n'avait point de terre, puisqu'il fut obligé de s'acheter un tombeau. Mais il était riche en argent, en troupeaux et en serviteurs. Il vivait respecté et indépendant, comme un prince, au milieu des petits royaumes qui se partageaient le pays.

Délivrance de Loth :

Chodorlahomor, roi des Elamites, fit la guerre à quelques souverains de Chanaan, les vainquit, et Loth se trouva parmi les prisonniers. Abraham, touché du malheur de son neveu, se mit à la tête de 318 serviteurs ; ayant surpris les ennemis, il les défit, ramena Loth, et rapporta un grand butin.

Comme Abraham revenait vainqueur, Melchisédech, prêtre du Très-Haut et roi de Salem, vint au-devant de lui, le bénit et offrit au Seigneur du pain et du vin en sacrifice d'actions de grâces. Abraham présenta au grand prêtre la dîme du butin fait sur l'ennemi. Le roi de Sodome ayant voulu à son tour abandonner à Abraham une part de ce qu'il avait pris au combat, le saint patriarche refusa disant : "Je ne recevrai rien de ce qui est à toi, afin que tu ne dises pas : J'ai enrichi Abraham".

La naissance d'Ismaël :

Abraham avait reçu de Dieu, la promesse d'une nombreuse postérité ; il fut cependant longtemps sans enfants. Sara, se voyant très avancée en âge, lui avait donné, suivant la coutume usitée en Orient, sa servante Agar pour femmes. Ce que Sara avait fait pour sa consolation lui devint un sujet de peine : Agar, oubliant ce qu'elle lui devait, la méprisa ; mais Sara se fit justice, et la servante s'enfuit, pour se dérober à la rigueur de la punition.

Comme, elle errait dans le désert, un ange lui dit : "Agar, d'où viens-tu, et où vas-tu ?. Je fuis les mauvais traitements de Sara, répondit-elle. Retourne, lui dit l'ange, et désormais sois moins fière et plus soumise ; humilie-toi devant elle. Le Seigneur multipliera ta postérité ; ton fils se nommera Ismaël et sera vaillant et farouche : il lèvera la main contre tous, et tous lèveront la main contre lui ; il dressera ses tentes vis-à-vis de celles de ses frères". Agar, encouragée par ces paroles, retourna auprès de Sara et se soumit ; bientôt après elle mit au monde son fils Ismaël.

Prédiction de la naissance d'Isaac :

Un jour, Abraham assis à l'entrée de sa tente, vit venir trois jeunes voyageurs ; il alla au-devant d'eux, les pria d'entrer, et leur servit à manger. C'étaient trois anges que Dieu envoyait au saint patriarche. Après le repas l'un d'eux lui dit : "Dans un an, Sara, ta femme, mettra au monde un fils que tu nommeras Isaac ; il sera l'héritier des promesses divines".

La destruction de Sodome et de Gomorrhe :

Les anges, ayant annoncé la naissance d'Isaac, continuèrent leur route du côté de Sodome. Comme Abraham les accompagnait, l'un d'eux lui dit au nom du Seigneur : "Je vais à Sodome et à Gomorrhe pour les détruire, parce que l'iniquité de ces deux villes est montée à son comble". Alors ce saint homme, se prosternant devant le Seigneur, l'implora pour les coupables et lui demanda si 50 justes ne suffiraient pas pour sauver ces villes. Et le Seigneur lui répondit qu'il pardonnerait à cause de ces 50 justes. Abraham descendit à 40, à trente et même à dix ; le Seigneur consentit encore à pardonner, mais les dix justes ne s'y trouvèrent pas.

Les envoyés célestes annoncèrent à Loth, qui habitait Sodome, la prochaine destruction de la ville, et lui dirent de faire sortir promptement ses amis et tous ceux qui lui appartenaient. Loth se hâta de les prévenir ; mais ils se moquèrent de lui et de ses conseils. Le lendemain, de grand matin, les anges pressèrent Loth, sa femme et ses deux filles de quitter Sodome et de s'éloigner rapidement, sans regarder derrière eux. 

Quand ils furent sortis, une pluie de soufre et de feu consuma Sodome, Gomorrhe, ainsi que les villes d'alentour. La femme de Loth, malgré la défense faite par les anges, se retourna pour regarder en arrière ; à l'instant même elle fut changée en une statue de sel.

Agar et Ismaël chassés par Abraham :

Ismaël ne devait hériter des promesses du Seigneur ; il en conçut une grande haine contre Isaac, et il le maltraitait. Sara, indignée, demanda à son époux de chasser l'esclave et son fils. Abraham hésitait ; mais, après avoir consulté Dieu, il prit un pain et un vase plein d'eau qu'il mit sur l'épaule d'Agar, lui donna son fils et la renvoya.

Quand l'eau fut épuisée, Agar mit son fils sous un arbre, dans la solitude de Bersabée, et s'éloigna en disant : "Je ne verrai pas mourir mon enfant". Comme elle pleurait, un ange l'appela, et lui dit : "Agar, ne crains point, lève-toi, prends ton fils, et tiens-le par la main, car il deviendra le père d'un grand peuple", et il lui montra une source d'eau qui était proche. 

Ismaël habita le désert de Pharan, où il se rendit habile à tirer de l'arc. Ses descendants prirent le nom d'Arabes, et devinrent fameux dans la suite.

Le sacrifice d'Abraham :

Pour éprouver la foi d'Abraham, Dieu lui dit "Prends ton fils unique que tu chéris, et va me l'offrir en holocauste sur la montagne que je montrerai". Abraham s'étant levé la nuit, partit avec Isaac, alors âgé de 37 ans. Arrivé au pied du mont Moria, il mit sur les épaules d'Isaac le bois nécessaire pour le sacrifice, et porta lui-même le feu et le glaive. Tandis qu'ils marchaient, Isaac dit : "Mon père, voici le feu et le bois ; mais où est la victime de l'holocauste ?. Dieu y pourvoira, mon fils", répondit Abraham.

Lorsqu'ils furent arrivés sur la montagne, Abraham dressa un autel, y plaça le bois, lia ensuite Isaac, et le mit sur le bûcher ; puis, prenant le glaive, il leva le bras pour immoler son fils bien-aimé. Mais un ange lui cria du ciel : "Abraham ! Abraham ! ne frappe pas l'enfant et ne lui fais aucun mal...". Abraham leva les yeux et, se retournant, il vit près de lui un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il le prit et l'offrit en holocauste à la place de son fils.

Promesse du Messie renouvelée à Abraham :

Le Seigneur, voyant l'obéissance d'Abraham, lui dit : "Parce que tu as obéi à ma voix et que tu n'as pas épargné ton fils unique à cause de moi, je te bénirai et je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel et le sable de la mer, et toutes les nations de la terre seront bénies en Celui qui sortira de toi".

Mariage d'Isaac :

Abraham ne voulant pas s'allier avec les habitants de Chanaan, envoya en Mésopotamie Eliézer, son plus fidèle serviteur, chercher une épouse à Isaac. Eliézer partit avec dix chameaux chargés de riches présents. Arrivé près de la ville de Haran où demeurait Nachor, frère d'Abraham, il s'arrêta sur le soir au bord d'une fontaine, et fit à Dieu cette prière : "Seigneur, Dieu d'Abraham, faites que la jeune fille que vous destinez à Isaac soit celle qui me donnera de l'eau quand je lui en demanderai,  et qui m'en offrira aussi pour mes chameaux". A ce moment parut Rebecca, fille de Bathuel, et petite-fille de Nachor. Eliézer lui demanda à boire : "Très volontiers, répondit-elle, et de plus je tirerai de l'eau pour vos chameaux". A ce signe, Eliézer reconnut qu'elle devait être l'épouse de son jeune maître. Il lui offrit en présent des pendants d'oreille et des bracelets d'or. Après avoir remercié le Seigneur, il suivit Rebecca dans la maison de son père. Bathuel, apprenant ce qui s'était passé, et ne doutant point de la volonté de Dieu, consentit au mariage. Le lendemain, Eliézer emmena Rebecca avec sa nourrice, et le mariage fut contracté en présence d'Abraham.

La mort d'Abraham :

Abraham termina dans une heureuse vieillesse, à l'âge de 175 ans, une carrière pleine de vertus sublimes. Il fut enterré vis-à-vis de Mambré, par Isaac et Ismaël, dans la caverne double de Macpélah, qu'il avait achetée d'Ephron l'Héthéen pour y ensevelir Sara. 

La foi d'Abraham dans les desseins de Dieu est le trait le plus admirable de son caractère. Elle lui mérita le titre de Père des Croyants, et le Seigneur lui-même daigna se nommer le Dieu d'Abraham.

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament (Egypte,Israël,Messie,Abraham,Isaac,Jacob,Moïse)

JACOB et ESAU

Les enfants d'Isaac :

Isaac eut deux fils jumeaux : le premier était roux et couvert de poil, on le nomma Esaü ou Edom ; le second fut appelé Jacob.

Avant même leur naissance, Dieu avait fait connaître à Rebecca, leur mère, que Jacob mériterait, par sa vertu, d'être élevé au-dessus de son frère aîné. Esaü devint un habile chasseur, aimait à vivre retiré sous la tente.

Esaü vend son droit d'aînesse :

Un jour, Jacob, avait apprêté un plat de lentilles. Esaü, qui revenait des champs, épuisé de faim et de lassitude, lui dit : "Donne-moi de ce mets". "Vends-moi ton droit d'aînesse", répliqua son frère. Esaü y consentit, en disant : "Je m'en vais mourir ; à quoi me servira mon droit d'aînesse ?". Jacob ajouta : "Jure-le-moi à l'instant". Et il le jura. Alors Jacob lui donna du pain et le plat de lentilles. Esaü mangea et but, et s'en alla ensuite, se mettant peu en peine d'avoir vendu son droit d'aînesse.

Isaac bénit Jacob :

Jacob ne pouvait être assuré du droit d'aînesse que par la bénédiction paternelle, et, malgré ses serments, Esaü, espérait bien l'obtenir. Se croyant près de mourir, Isaac voulut transmettre à son fils aîné l'héritage des promesses divines ; il envoya donc Esaü à la chasse, afin qu'il apportât de quoi fournir au festin d'usage en cette occasion. 

Rebacca, de son côté, prépara promptement un repas à Isaac, revêtit Jacob des habits d'Esaü, et lui couvrit de peau de chevreau les mains et le cou, afin qu'il ressemblât davantage à son frère. Elle pensait qu'Isaac, dont la vue était affaiblie par l'âge, ne pourrait le distinguer, et lui donnerait la bénédiction attribuée au premier-né. Dieu, dans ses vues mystérieuses, permit que le stratagème réussit. Esaü rentra lorsque Jacob venait de recevoir la bénédiction paternelle. Instruit de ce qui s'était passé, il poussa des cris de douleur et fondit en larmes. Mais son père, reconnaissant que Rebecca avait agi par inspiration divine, refusa de se rétracter.

La fuite de Jacob - Promesse du Messie :

Esaü, se voyant frustré de la bénédiction paternelle, en conçut un tel ressentiment, qu'il proféra des menaces et dit : "Le temps de la mort de mon père viendra, et alors je tuerai mon frère Jacob".

Rebecca, craignant pour son second fils la fureur d'Esaü, pria Isaac d'éloigner Jacob, en l'envoyant chercher une épouse dans sa parenté. Isaac y consentit : il appela Jacob, et lui dit : "Ne prends point une femme entre les filles de Chanaan ; mais va en Mésopotamie, et épouse une des filles de Laban, le frère de ta mère".

Jacob partit seul, à pied, un bâton à la main. Sur le soir, étant arrivé en un lieu qui depuis fut appelé Béthel, il s'arrêta pour se reposer, mit une pierre sous sa tête et s'endormit.

Il vit en songe une échelle qui touchait d'un bout au ciel et de l'autre à la terre. Le Seigneur se tenait en haut et lui disait : "Je suis le Dieu d'Abraham et d'Isaac ; je te donnerai à toi et à tes descendants le pays où tu es, et toutes les nations de la terre seront bénies en toi et en Celui qui sortira de toi ".

Jacob en Mésopotamie :

Arrivé en Mésopotamie, Jacob se retira chez son oncle Laban, qui lui confia la garde de ses troupeaux, et lui donna en mariage ses deux filles, Rachel et Lia.

Jacob resta 20 ans en Mésopotamie. La bénédiction que Dieu répandit sur tout ce qui lui appartenait excita l'envie de Laban, et le saint patriarche crut prudent de revenir en Chanaan.

Le retour de Jacob :

Après s'être assuré qu'il faisait la volonté de Dieu, Jacob, profitant de l'absence de Laban, se mit en chemin avec sa famille, ses serviteurs et les troupeaux qu'il avait acquis au service de son beau-père.

Laban, averti de ce départ, entra dans une grande colère, et partit à la poursuite de Jacob. Il l'atteignit au bout de sept jours, près d'une montagne ; mais la nuit précédente le Seigneur était apparu à Laban, et lui avait défendu de faire aucun mal à Jacob. C'est pourquoi, après quelques reproches, l'oncle et le neveu se réconcilièrent et se jurèrent une amitié éternelle. Pour perpétuer le souvenir de cette alliance, ils amassèrent des pierres et en firent un monceau qu'ils appelèrent Galaad, c'est-à-dire, le monceau du témoignage. Dans la suite ce nom fut donné à toute la montagne.

Jacob envoya quelques-uns de ses gens auprès d'Esaü pour le prévenir de son retour ; mais ils revinrent en toute hâte et lui dirent : "Voici votre frère qui vient au-devant de vous, avec 400 hommes". A cette nouvelle, Jacob fut saisi de crainte. Le Seigneur, pour le rassurer, lui envoya sous la forme humaine un ange, avec lequel il lutta toute la nuit. Cet ange, n'ayant pu le vaincre, lui toucha le nerf de la cuisse, qui se dessécha aussitôt, et Jacob demeura boiteux. "Laisse-moi, lui dit l'ange, car l'aurore commence à paraître". Mais le saint patriarche, comprenant que c'était l'envoyé du Seigneur, répondit : "Je ne vous laisserai pas aller que vous ne m'ayez béni". L'ange répliqua "On ne le nommera plus Jacob, mais Israël, c'est-à-dire, fort contre Dieu", puis il le bénit et disparut.

Jacob appela cet endroit Phanuel, ou face de Dieu, parce qu'il y avait vu Dieu face à face sans mourir.

Jacob choisit une partie de ses troupeaux, et en fit plusieurs bandes qu'il envoya successivement à la rencontre d'Esaü, afin de l'apaiser par ces présents. Lorsque Jacob vit son frère de loin, il se prosterna sept fois en s'avançant vers lui ; toute sa famille l'aborda de la même manière. Esaü, touché de tant de soumission, versa des larmes d'attendrissement, et assura Jacob de son amitié.

Les enfants de Jacob :

Jacob eut douze fils, qui furent les chefs des douze tribus ou des douze familles d'Israël. Voici leurs noms : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Isaachar, Zabulon, Dan, Nephtali, Gad, Aser, Joseph et Benjamin. Il eut aussi une fille nommée Dina.

Les plus célèbres enfants de Jacob sont : - Juda, dont la tribu donna des rois au peuple juif, et le Sauveur à toutes les nations ; - Lévi, dont la tribu fut consacrée au service des autels, - Joseph, dont la vie, pleine d'événements extraordinaires, fut une vivante figure du Messie.

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JOSEPH

L'enfance de Joseph :

Joseph, fils de Jacob, se distingua dès son enfance par sa piété et par sa sagesse ; c'est pourquoi son père l'aimait plus que ses autres enfants, et lui avait donné une robe de diverses couleurs.

Ses frères le haïssaient à cause de cette préférence, et parce qu'il les avait accusés d'un crime dont ils s'étaient rendus coupables. Mais ce qui mit le comble à leur jalousie, ce fut le récit que Joseph leur fit de deux songes qui marquaient sa grandeur future. "Nous étions tous occupés, leur dit-il, à lier des gerbes dans un champ ; la mienne se tenait debout, les vôtres l'entouraient et l'adoraient. J'ai vu en songe, leur dit-il une autre fois, le soleil, la lune, et onze étoiles qui m'adoraient". Les frères de Joseph étaient transportés de colère. Jacob, qui craignait les conséquences de semblables révélations, lui dit d'un ton sévère : "Est-ce que moi, ta mère et tes frères nous nous prosternerons devant toi sur la terre ?".

Joseph est vendu par ses frères :

Un jour, Jacob voulut avoir des nouvelles de ses fils, qui gardaient les troupeaux dans le désert, il leur envoya Joseph. "Voici notre visionnaire, dirent-ils en le voyant ; tuons-le, et nous verrons à quoi ses songes lui auront servi". Ruben s'opposa à cet horrible projet, et obtint que Joseph fût descendu dans une citerne sans eau. Il avait l'intention de l'en retirer secrètement et de le renvoyer à son père ; mais ses frères, sur l'avis de Juda, vendirent Joseph à des marchands ismaélites qui le conduisirent en Egypte.

Pour cacher leur crime, ils trempèrent dans le sang d'un chevreau la robe de leur frère et l'envoyèrent à Jacob. "Ah ! s'écria le vénérable vieillard en le voyant, c'est la robe de Joseph, une bête féroce a dévoré mon fils !". Il se couvrit d'un cilice, et pleura son fils pendant longtemps. 

Joseph chez Putiphar :

Joseph, arrivé en Egypte, fut vendu à Putiphar, ministre de Pharaon. Ses vertus lui méritèrent la confiance de son maître, qui l'établit sur tous ses serviteurs et lui donna même l'intendance de ses biens. Mais la vertu de Joseph devait être mise à l'épreuve. La femme de Putiphar essaya vainement de le porter au mal, et le calomnia d'une manière odieuse. Son mari, trop crédule, fit enfermer l'innocent Joseph dans la prison royale.

Joseph explique les songes de deux officiers :

Le Seigneur n'abandonna pas Joseph, et, pour commencer à récompenser sa vertu, il lui accorda le don de prophétie. Le grand panetier et le grand échanson du Pharaon, qui étaient en prison, eurent chacun un songe qui présageait leur sort futur.

"Je voyais, dit l'échanson, un cep de vigne qui avait trois branches, d'où sortaient des boutons, des fleurs, puis des raisins mûrs. Après avoir pressé ces raisins dans la coupe du roi, je lui donnais à boire. Dans trois jours, lui dit Joseph, tu seras rétabli dans ta charge... Souviens-toi alors de moi, et prie Pharaon de me délivrer, car je suis innocent".

Le panetier dit ensuite : "Je portais sur ma tête trois corbeilles pleines de pâtisseries que mangeaient les oiseaux du ciel. Dans trois jours, lui dit Joseph, tu seras attaché sur une croix, et les oiseaux déchireront ta chair".

Tout arriva comme il avait été prédit ; mais l'échanson, rentré en faveur, oublia Joseph.

Les songes de Pharaon - Joseph ministre du roi d'Egypte :

Dans une même nuit, Dieu envoya à Pharaon deux songes qui le frappèrent singulièrement. Dans l'un, il vit sept vaches grasses qui sortaient du Nil et allaient paître dans les prairies voisines ; puis il vit sortir du fleuve sept autres vaches fort maigres, qui dévorèrent les premières sans en devenir plus grasses. Dans l'autre songe, il vit sept épis pleins et portés par une seule tige, dévorés par sept autres épis desséchés et sans grain, sortant également d'une seule tige.

Personne ne pouvant expliquer ces songes, l'officier auquel Joseph avait annoncé sa délivrance se souvint de lui et en parla à Pharaon, qui le fit venir, Joseph, après avoir élevé son esprit vers Dieu, répondit que les songes annonçaient sept années d'une abondance prodigieuse, qui seraient suivies de sept autres années d'une grande famine. Il conseilla au prince d'établir sur toute l'Egypte un homme sage et habile qui eût soin, pendant les sept années d'abondance, de faire amasser une partie de la récolte dans les greniers publics.

Pharaon, étonné de la sagesse de Joseph, s'écria : "Où pourrais-je trouver un homme aussi rempli de l'esprit de Dieu que celui-ci ?". Et s'adressant à Joseph : "C'est toi même, dit-il, que j'établis pour commander à toute l'Egypte ; je n'aurai que le trône et la qualité de roi au-dessus de toi".

Premier voyage des frères de Joseph en Egypte :

Joseph parcourut l'Egypte et fit préparer des greniers pour recevoir l'excédent de la récolte de chaque année d'abondance. Lorsque vinrent les années de stérilité et de la famine, le sage gouverneur épargna les horreurs de la faim aux Egyptiens et aux peuples des alentours.

Cependant la famine vint affliger la terre de Chanaan, et Jacob envoya ses fils en Egypte, pour y acheter du blé, il ne garda près de lui que Benjamin le plus jeune. Lorsque Joseph vit ses frères, il les reconnut ; mais il feignit de les prendre pour des espions. "Seigneur, lui dirent-ils, nous sommes venus ici seulement pour acheter du blé ; nous sommes douze frères, tous enfants d'un même père qui habite le pays de Chanaan ; le plus jeune est resté avec notre père, et l'autre n'est plus au monde. Eh bien, reprit Joseph, que l'un de vous aille chercher ce jeune frère, tandis que les autres resteront en prison"

Alors, saisis d'effroi, ils se disaient entre eux : "Nous méritons bien ce châtiment ; c'est le sang de Joseph qui crie vengeance contre nous".

Joseph, qui leur parlait par interprète, mais comprenait toutes leurs paroles, se sentit trop ému pour rester avec eux et se retira pour pleurer. Il ordonna qu'on remplit leur sacs de blé, et qu'à leur insu on y mit aussi l'argent qu'ils avaient donné ; mais il retint Siméon en otage, pour les contraindre de revenir et d'amener Benjamin, fils de Rachel comme lui.

Deuxième voyage en Egypte :

Les provisions apportées s'épuisaient ; Jacob dit à ses fils de retourner en Egypte ; ils répondirent qu'ils ne pouvaient y reparaître sans amener Benjamin avec eux. "Confiez-moi l'enfant, ajouta Juda, et si je ne vous le ramène pas, je me soumets à toute votre indignation". Arrivés en Egypte, ils demandèrent l'intendant de Joseph pour lui remettre l'argent qu'ils avaient trouvé dans leurs sacs ; celui-ci le refusa, assurant qu'il avait reçu tout ce qui lui était dû. "C'est votre Dieu, ajouta-t-il, et celui de votre père, qui vous a fait trouver l'argent dont vous parlez".

Joseph vint à eux ; ils se prosternèrent à ses pieds et lui offrirent leurs présents. "Votre père, ce bon vieillard dont vous m'avez parlé, vit-il encore ? leur dit Joseph ; comment se porte-t-il ?". Ils répondirent : "Notre père, votre serviteur, est encore en vie et se porte bien".

Après le festin que Joseph donna à ses frères, il fit remplir leurs sacs de blé, et ordonna qu'on mit sa coupe dans celui du plus jeune. A peine les fils de Jacob étaient-ils hors de la ville, que Joseph les fit poursuivre. On fouilla les sacs, et la coupe fut trouvée dans celui de Benjamin. Ils furent tous ramenés devant Joseph, qui leur fit de sévères reproches. "Ignorez-vous, leur dit-il, que personne ne m'égale dans la science des choses cachées ? Que celui qui a dérobé ma coupe soit mon esclave ; vous autres, retournez en liberté. Notre père en mourra, répondit Juda, si je me présente devant lui sans cet enfant, fils de Rachel, comme celui qu'il a déjà perdu ; j'ai répondu de lui sur ma vie ; que je demeure donc votre esclave, et qu'il retourne avec ses frères".

Joseph est reconnu par ses frères - Jacob en Egypte :

Joseph, assuré que ses frères aimaient leur père ainsi que Benjamin, se sentit tout ému de tendresse. Il fit sortir les étrangers, puis il s'écria en pleurant : "Je suis Joseph ! mon père vit-il encore ?". Et se jetant au cou de Benjamin, il l'embrassa tendrement ; il embrassa aussi tous ses frères, les rassura avec bonté, leur faisant reconnaître la volonté de Dieu dans tout ce qui était arrivé, et les envoya chercher leur père. Pharaon voulut qu'on leur fournit des chariots pour transporter facilement, de Chanaan en Egypte, leurs familles et leurs biens.

A la vue des présents que Joseph lui envoyait, Jacob s'écria : "Puisque Joseph vit encore, j'irai en Egypte, et je le verrai avant de mourir". Il partit donc avec toute sa famille, composée de 70 personnes. Joseph présenta son père à Pharaon, qui donna la terre de Gessen au vieillard et à ses enfants.

Mort de Jacob - Sa prophétie sur la venue du Messie :

Jacob vécut 17 ans en Egypte. Etant près de mourir, il appela son fils Joseph, le bénit, et lui fit promettre avec serment de ne pas l'ensevelir en Egypte, mais de transporter son corps au pays de Chanaan dans le sépulcre de ces pères.

Jacob bénit ensuite ses autres enfants, et prédit à chacun d'eux les destinées futures de leur race. Lorsqu'il fut arrivé à Juda, qui devait compter le Messie parmi ses descendants, il lui dit : "Juda, tes frères te loueront et se prosterneront devant toi, ta main sera sur la tête de tes ennemis. Le sceptre ne sortira pas de Juda, ni le prince de sa postérité, jusqu'à ce que vienne Celui qui est l'attente des nations"

Lorsque Jacob eut cessé de parler, il joignit ses pieds sur son lit et mourut : il était âgé de 147 ans. Joseph le fit embaumer à la manière des Egyptiens. Puis, avec le consentement du roi, il partit pour Chanaan et alla l'enterrer dans la caverne double de Macpélah où reposaient déjà Abraham, Sara, Isaac, Rebecca et Lia.

Mort de Joseph :

Joseph commanda 80 ans à l'Egypte et fut la providence de sa famille. Quand il se vit près de mourir, il dit à ses frères : "Dieu vous visitera après ma mort et il vous ramènera dans la terre promise à nos pères. N'oubliez pas d'emporter mes os avec vous, promettez-le-moi avec serment". Joseph mourut à l'âge de 110 ans. Son corps fut embaumé comme l'avait été celui de son père, et resta déposé dans un cercueil en Egypte.

Servitude des Hébreux en Egypte :

Après la mort de Joseph, les Egyptiens oublièrent bientôt ce qu'ils devaient à sa mémoire ; ils conçurent des craintes en voyant que les Israélites s'étaient multipliés au point de former un peuple nombreux qui remplissait la terre de Gessen. Ils les réduisirent en servitude et les employèrent à fabriquer des briques, à bâtir leur villes et leurs monuments.

Les Israélites demeurèrent environ 430 ans en Egypte. Il leur fallait le temps de se multiplier pour être en état de remplir la Terre promise et de l'occuper, en exterminant ses habitants maudits de Dieu.

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JOB

Job :

Job descendait d'Esaü. Il habitait la terre de Hus, à l'époque où les juifs étaient opprimés en Egypte. C'était un homme simple et droit, craignant Dieu et fuyant le mal. Job avait dix enfants et de nombreux troupeaux ; son nom était grand parmi les siens.

Le Seigneur dit un jour à Satan : "N'as-tu pas considéré mon serviteur Job ?. Certainement il n'a pas son égal sur la terre". Satan répondit : "Ce n'est pas en vain que Job vous sert ; vous le comblez de biens. Mais frappez ce qui est à lui, et vous verrez qu'il ne vous maudira pas en face". Le Seigneur dit à Satan : "Va, je t'abandonne tout ce qui lui appartient, mais je te défends de toucher à sa personne". Satan sortit de la présence du Seigneur pour aller tourmenter Job.

Les malheurs de Job :

Dans un même jour, les biens et les troupeaux furent brûlés par le feu du ciel ou enlevés par les voleurs, et ses enfants furent ensevelis sous les ruines d'une maison. Lorsqu'il apprit ces tristes nouvelles, Job déchira ses vêtements, et, s'étant rasé la tête, il se prosterna par terre, pour adorer Dieu. Le Seigneur, dit-il, m'avait tout donné, le Seigneur m'a tout enlevé, il n'est arrivé que ce qui lui a plu ; que son saint nom soit béni !

Satan, irrité de la fidélité de Job, demanda et reçut le pouvoir de l'affliger dans son corps, mais sans lui ôter la vie. Il le frappa d'une effroyable plaie, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête. Job, assis sur un fumier, ôtait avec les débris d'un pot de terre la pourriture qui sortait de ses ulcères.

Sa femme, au lieu de l'encourager, l'excitait au murmure : "Quoi, lui disait-elle, tu demeures encore dans ta simplicité ; maudits Dieu et meurs". Job lui répondit : "Tu parles comme une femme insensée ; si nous avons reçu les biens du Seigneur, pourquoi n'en recevrions-nous pas les maux ?". Trois princes, amis de Job, vinrent le visiter. A la vue de ses malheurs, ils le jugèrent coupable de quelques grand crime. Mais Dieu leur imposa silence, et ne leur pardonna l'injustice de leurs accusations qu'à la prière de son serviteur. Job puisait son héroïque patience dans sa foi au Rédempteur et à la résurrection glorieuse.

Dieu récompense Job :

Après ces terribles épreuves, Dieu rendit la santé au saint patriarche, et lui donna le double des richesses que le démon lui avait enlevées. Job vécut encore 140 ans. Il eut sept fils et trois filles, et vit les enfants de ses enfants jusqu'à la quatrième génération.

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament (Egypte,Israël,Messie,Abraham,Isaac,Jacob,Moïse)

MOÏSE

Moïse sauvé des eaux :

Le roi d'Egypte, inquiet de voir les Israélites se multiplier de plus en plus, ordonna de jeter dans le Nil tous les enfants mâles, aussitôt après leur naissance. C'est le moment que Dieu choisit pour préparer un libérateur à son peuple. Une femme de la tribu de Lévi, ayant mis au monde un fils d'une grande beauté, entreprit de le soustraire aux envoyés de Pharaon. Après l'avoir caché pendant trois mois, elle vit l'inutilité de ses efforts, et l'exposa dans une corbeille de jonc parmi les roseaux du Nil, recommandant à sa fille Marie de se tenir à quelque distance, et d'observer ce qui arriverait.

Peu après, la fille de Pharaon, qui descendait vers les bords du fleuve, vit cette corbeille et se la fit apporter. Elle l'ouvrit et aperçut un petit enfant qui criait. Emue de pitié, elle dit : "C'est un enfant des Hébreux, je ne puis me résoudre à le laisser périr". Marie accourut aussitôt, et s'offrit pour aller chercher une nourrice ; elle proposa sa mère qui fut acceptée. Lorsque l'enfant eut grandi, sa mère le rendit à la fille de Pharaon, qui l'adopta pour son fils, le nomma Moïse, c'est-à-dire sauvé des eaux, et le fit élever à la cour dans toutes les sciences des Egyptiens.

Moïse chez Jéthro - le buisson ardent :

Instruit de son origine et parvenu à sa quarantième année, Moïse quitta la cour du roi, et alla visiter ses frères. Touché de leur affliction, il tua un Egyptien qui maltraitait un Hébreu, et le cacha dans le sable. Pharaon, irrité, le chercha pour le faire mourir. Moïse épousa Séphora, une des filles de Jéthro, et en eut deux fils, Gersam et Eliézer.

Pendant quarante ans, Moïse s'occupa de la garde des troupeaux de son beau-père. Un jour qu'il les avait menés jusqu'à la montagne d'Horeb, le Seigneur lui apparut dans la flamme d'un buisson qui brûlait sans se consumer, et lui dit : "Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Les cris des enfants d'Israël sont venus jusqu'à moi ; j'ai vu leur affliction, et je veux t'envoyer vers Pharaon, afin que tu fasses sortir mon peuple de l'Egypte...".

Les dix plaies d'Egypte :

Moïse et Aaron, son frère aîné, allèrent trouver le roi d'Egypte, et lui dirent : "Voici ce que vous demande le Seigneur : Laissez aller mon peuple, afin qu'il m'offre des sacrifices dans le désert. Qui est ce Seigneur ? je ne le connais pas, répondit insolemment Pharaon. Je ne laisserai point sortir de mon royaume les enfants d'Israël", et il donna l'ordre de les traiter avec plus de dureté.

Pour contraindre le roi à laisser partir les Hébreux, Dieu, par le ministère de Moïse et d'Aaron, frappa l'Egypte de dix fléaux appelés les dix plaies d'Egypte.

1- les eaux du Nil furent changées en sang.

2- des grenouilles, sorties du Nil et des marais, couvrirent le pays et pénétrèrent dans les maisons des Egyptiens.

3- des moucherons tourmentèrent les hommes et les animaux.

4- des mouches insupportables succédèrent aux moucherons.

5- la peste enleva presque tous les animaux.

6- les hommes furent affligés de douloureux ulcères.

7 - la grêle dévasta toutes les moissons.

8- des sauterelles ravagèrent la campagne.

9- des ténèbres épaisses couvrirent l'Egypte pendant trois jours.

10- l'ange exterminateur fit périr tous les premiers-nés des Egyptiens.

La Pâque :

Avant de frapper l'Egypte de la dernière plaie, le Seigneur fit ce commandement aux Israélites : "Le dixième jour de ce mois (nisan ou mars), prenez pour chaque famille un agneau d'un an, mâle et sans défaut ; vous l'immolerez le quatorzième jour, sur le soir ; et vous marquerez de son sang les deux jambages et le linteau de vos portes".

"Cette nuit-là même, vous mangerez la chair de l'agneau, rôtie au feu, sans en rien laisser, sans en emporter au dehors, et sans briser aucun de ses os. Vous la mangerez avec des pains sans levain et des laitues amères, ayant une ceinture aux reins, des chaussures aux pieds, et un bâton à la main comme des voyageurs ; car c'est la Pâque, c'est-à-dire le passage du Seigneur".

L'ange exterminateur :

Vers le milieu de la nuit, un ange frappa de mort tous les premiers-nés de l'Egypte, tant des hommes que des animaux ; il n'y eut d'épargnées que les maisons dont les portes étaient marquées du sang de l'agneau.

Pharaon et tous les Egyptiens, saisis de frayeur, se levèrent avec précipitation ; car on entendait partout des cris et des gémissements. Chaque maison pleurait un mort : l'ange avait frappé depuis le premier-né de Pharaon jusqu'au premier-né de l'esclave. Le roi appela aussitôt Moïse, pendant la nuit, et lui commanda de faire sortir promptement les Israélites de l'Egypte.

Le passage de la mer Rouge :

Les Israélites quittèrent l'Egypte au nombre d'environ deux millions, y compris les femmes et les enfants. Ils partirent, emmenant leurs troupeaux, et emportant des vases précieux et de riches étoffes qu'ils avaient demandées aux Egyptiens.

L'ange du Seigneur était leur guide ; il marchait devant eux dans une colonne de nuée pendant le jour, et dans une colonne de feu pendant la nuit, afin de leur montrer la voie qu'ils devaient suivre.

Cependant Pharaon se repentit bientôt d'avoir laissé partir les Israélites : il assembla ses troupes et se mit à les poursuivre. Il les rejoignit près de la mer Rouge ; en ce moment la colonne de nuée qui précédait les Israélites passa derrière eux et vint s'interposer entre les deux armées ; elle était lumineuse du côté du camp d'Israël, et ténébreuse du côté du camp des Egyptiens.

Moïse, sur l'ordre du Seigneur, étendit la main vers la mer et les eaux s'entrouvrirent. Pendant toute la nuit, un vent violent et brûlant souffla sur le lit de la mer et le dessécha. Les Israélites s'engagèrent dans ce chemin miraculeux et y marchèrent à pied sec, ayant l'eau à droite et à gauche comme de hautes murailles.

Les Egyptiens entrèrent à leur tour dans ce passage. Dieu commanda alors à Moïse d'étendre de nouveau sa main sur la mer. A l'instant les eaux se rejoignirent et engloutirent toute l'armée de Pharaon. Il ne resta pas un seul homme pour porter en Egypte la nouvelle d'un si terrible événement. Moïse composa un cantique d'actions de grâces que tous les Israélites chantèrent avec une grande joie.

F.F.

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