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DREFFEAC |
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La commune
de Drefféac ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de DREFFEAC
Drefféac vient, semble-t-il, du breton "dref" (chêne) et du suffixe latin "acum" (propriété).
Au Moyen Age, Dréfféac fait partie de la baronnie de la Roche-Bernard. Une juridiction appartenant au baron de la Roche-Bernard existe en 1766 à Drefféac. Le baron de la Roche-Bernard est fondateur et prééminencier de l'abbaye Saint-Gildas-des-Bois. Les moines de l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois assure le ministère spirituelle de la paroisse jusqu'en 1614.
En 1713, un incendie détruit l'église et toutes les maisons du bourg.
PATRIMOINE de DREFFEAC
l'église
Saint-Malo (XV-XVIème siècle - 1851). Au début ce fut certainement une
chapelle tribale édifiée par les moines de Saint-Gildas
(Saint-Gildas-des-Bois). La grande verrière du choeur en gothique
flamboyant semble dater du XVème siècle. L'édifice primitif brûle en
1713 avec toutes les maisons du bourg.
Restauré, il est agrandi en 1851. En 1914, l'abbé souhaitait reconstruire
l'église, mais la guerre de 1914 arrêta le projet, si bien que l'église
arriva jusqu'en 1965, date de sa restauration. On trouve une note dans
l'état civil, écrite par un curé de la paroisse "Memorare acteram
! Souvenez-vous toujours ! Le cimetière entourait l'église et s'étendait
sur une grande partie de la place actuelle. On dit qu'il fut supprimé vers
1720 et que le père de Montfort n'y fut pas pour rien". De
nombreux ossements furent trouvés lors de la restauration en 1965. Sous le
choeur, on enterrait surtout les seigneurs de Beaubois, mais aussi certains
curé de la paroisse. Les coeurs en plombs et étain qui y ont été
retrouvés appartiennent aux seigneurs de Beaubois. L'un d'eux, en
particulier, Hiérosme Rogon, demanda que son corps repose en l'église de
Saint-Germain de Rennes mais que son coeur soit déposé dans le choeur de
l'église de Drefféac. La tribune est détruite, la nef est
allongée de moitié et une chapelle dédiée à Sainte Anne est construite.
Les vestiges de stèle datent du XVIIème siècle. Le retable Nord date du
XVIIIème siècle. Le retable principal, œuvre du
sculpteur René Pierre Poulain, date de 1667. Au sommet du retable principal
se trouve la statue de saint Malo, patron de la paroisse de Dréfféac, et
à droite puis à gauche, les statues de saint Pierre et Saint Paul. En bas
à droite, en vieux français, on peut lire : "Fait et posé par
René Poulain Pierre natif de Drefiat 1667". Juste à gauche de
cette inscription sont des armoiries qui réunissent les blasons de
plusieurs familles alliées (Leguennec de Trévan, Gabard alliée aux
Leguennec en 1609, Rogon et de La Haye). Les vitraux sortent des ateliers
des moines d'Encalcas. Ph. Lévesque est inhumé dans l'église le 13
octobre 1682. Le 13 juillet 1728, Messire Guy de Lopriac, comte de Donges,
baron de Savenay, marquis d'Assérac est parrain des 2 cloches de l'église
nommées : "Guyonne Judith" pour la grosse de 324 livres et
"Marie Françoise" pour la petite de 222 livres. Dame Judith
Françoise de Lopriac, comtesse de Lopriac, est marraine des deux cloches.
Le 27 juin 1759, Guy marquis de Lopriac, chevalier seigneur, comte de
Donges, maréchal des camps et armées du Roi représenté, est parrain
d'une cloche de la paroisse refondue et augmentée de poids nommée "Gildase
Guyonne". Le 27 juin 1759, Françoise Perrine Pinel, épouse de N. H.
Jean Baptiste Busson, procureur fiscal de Beaubois, représentant une
personne dont le nom n'est pas indiqué, est marraine d'une cloche de la
paroisse, nommée "Gildase Guyonne". Un grand mariage eu lieu en
l'église le 13 octobre 1789 entre demoiselle Eléonor Magdeleine René
Murphy, fille de N. H. Patrice Murphy et de dame Madeleine Jeanne Deurbroucq,
seigneur de cette paroisse, née en Saint-Nicolas de Nantes et domiciliée
à Drefféac et M. H. Paul Anne Sébastien Gaudin ;
la
croix en fer forgé de Coiffy (1829) ;
la
croix en fonte de la Pommerais (début du XIXème siècle) ;
le
château de Beaubois (XVIIème siècle). La seigneurie de Beaubois possédait
jadis un droit de haute, moyenne et basse justice. Parmi les seigneurs
figurent Hervé de Beaubois, curé de Saint-Gildas-des-Bois (en 1431), la
famille Le Guennec (ou Leguennec) de Trévran (en 1609), Gabard et Rogon, seigneurs de
Beaubois (à partir de 1675). Le château d'eau date du milieu du XIXème siècle.
La famille Le Guennec possède Beaubois à partir de 1609 par mariage de
Suzanne de Beaubois avec Guillaume Le Guennec. Les Rogon deviennent
seigneurs de Beaubois par le mariage en 1675 de Marie Le Guennec (ou
Leguennec) avec Alexandre Rogon ;
le
château de La Louisiane (vers 1840). Propriété de Louis de La Brosse
(1822-1882). De 1942 à 1943, le château abrite un lazaret ;
l'ancienne
mairie (1792) ;
A signaler aussi :
le
puits du bourg (XVIII-XIXème siècle), situé place de l'Eglise ;
le
four à pain (XIXème siècle), situé à Catiho ;
le
four à pain (XIXème siècle), situé à Branducas ;
le
Père de Montfort (XXème siècle) de la Pommerais. Louis Marie Grignion de
Montfort (1673-1716) dit "père de Montfort" est un missionnaire
reconnu pour son charisme et sa personnalité. Né le 31 janvier dans la
ville de Montfort près de Rennes et décédé à Saint Laurent-sur-Sèvre, le
28 avril 1716. Prêtre, fondateur des Filles de la Sagesse, des Prêtres
Missionnaires, de la compagnie de Marie et des Frères de Saint Gabriel. Il
est canonisé le 20 juillet 1947 par Pie XII ;
ANCIENNE NOBLESSE de DREFFEAC
(à compléter)
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