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Paroisse de Saint-Sauveur de Dinan

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Nous tenons à prévenir nos lecteurs que nous nous sommes appliqué à ne donner que l’essentiel concernant le présent chapitre. L’étude des paroisses et des établissements religieux de la ville dé Dinan exigerait, en effet, à elle seule, tout un volume. La plupart de nos renseignements proviennent, soit d’un Pouillé manuscrit conservé aux Archives  d’Ille-et-Vilaine sous la cote G 71, et qui fut rédigé durant l’épiscopat de Mgr de la Bastie (1740-1767), soit des Archives de la cure Saint-Sauveur de Dinan. 

Ainsi que la paroisse Saint-Malo, sa voisine, Saint-Sauveur dépendait avant 1790 de l’évêché de Saint-Malo-de-l'Isle, et de l'archidiaconé de Dinan. Sur celui-ci et ses archidiacres, consulter Guillotin de Corson : Pouillé Historique de l'Archidiocèse de Rennes, p. 659 et sq., et Vancelle : Catalogue des Lettres du Pape Nicolas V, etc., in-8, Paris, 1908, numéros 14, 27 et 1033.

Le doyenné de Saint-Sauveur était Plumaudan, et M. l'Abbé de la royale abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer était le présentateur de sa cure, depuis qu’à l’occasion de la fondation du prieuré Saint-Sauveur, au XIème ou XIIème siècle, les seigneurs de Dinan en avaient fait don à l'Abbaye bénédictine de Saint-Jacut-de-la-Mer, à laquelle le pape Alexandre III confirma ce bénéfice, l’an 1163. 

D’après le Pouillé de la Bastie, la cure de Saint-Sauveur constituait une portion congrue, valant avec le casuel environ 900 livres. Le prieur de Saint-Sauveur était le décimateur dans la paroisse, mais il abandonnait les dîmes au recteur pour son traitement. Le dit prieur payait 43 l. 4 s. de décimes en 1790. 

Le Pouillé que nous utilisons, indique 2.000 communiants à Saint-Sauveur ; en 1925, la population de cette paroisse est d’environ 5.600 habitants. 

« L’église de Saint-Sauveur, ajoute le Pouillé en question, est grande et belle. La fabrique possède environ 1.600 livres de revenus fixes ; sur quoi elle paie 900 livres sur l’argent des fondations. Le casuel peut atteindre 400 l. par an (cf. pour compléter ces notes, le rentier de l’ancienne fabrique Saint-Sauveur, conservé aux Archives de cette cure »

« On compte en Saint-Sauveur la chapelle du prieuré du lieu, ainsi que celle de Saint-Marc, signale le Pouillé de la Bastie. Il y a en outre plusieurs chapellenies dans cette église ». Nous allons en citer quelques-unes ; entre autres, celle du Colombier-Ernault, estimée valoir 60 l. 10 s. de revenu net en 1728 ; celle des Trois-Marie, qui rapportait 87 l. 18 s. à la même époque ; la chapelle Sainte-Anne en Saint-Sauveur, chargée de 52 messes et de 54 l. d’autres obligations, mais qui valait 261 l. chaque année ; la chapelle de l'Hostellerie ou de Lesnen, dépendant de la terre de ce nom, en Saint-Thual, que l’on prisait à 100 livres de rentes en 1728. Elle avait été fondée par Guillaume de Mauny, compagnon d’armes de Du Guesclin. 

Citons encore la chapelle Saint-Bertrand, fondée par le grand connétable, en 1358 ; la chapelle des Picot, fondée en 1487 par Thomas Picot et Jamette Vincent ; la chapelle des Ferron ; celle des Apuril ; celle des Gicquel, fondée par Jean Gicquel en 1582 ; celle de Sainte-Cécile de Chauffecon, fondée par G. Legeart et Olive de Saint-Cyr (cf. Archives de Loire-Inférieure, B 748), Cette dernière valait 24 l. de revenu au XVème siècle (cf. Vaucelle : Catalogue des Lettres du Pape Nicolas V, concernant la province de Tours, op. cit.). 

La chapelle des Cohues était estimée valoir 65 livres 10 sols de revenu en 1728 ; celle des Pluviers : 27 livres 15 sols à la même époque, et celle de Saint-Marc 42 livres (Archives d'Ille-et-Vilaine, G 71).

Du reste, il serait trop long d’énumérer ici toutes les fondations de l’église Saint-Sauveur, et cette tâche dépasserait de beaucoup les limites que nous nous sommes tracées. Quant aux chapelles proprement dites que l’on vénérait dans cet antique sanctuaire, voici les noms de toutes celles que nous avons relevées dans les Registres paroissiaux de Dinan publiés par M. du Guerny : le Saint-Esprit, le Mont-Carmel, Saint-Michel, Saint-Jean, Saint-Pierre, Saint-André, Saint-Roch, Saint-Nicolas, Saint-Mathurin, Sainte-Barbe, Sainte-Marguerite, et vraisemblablement d’autres encore, car nous n’avons pas la prétention de les avoir toutes retrouvées, sans exception. 

Un budget de la paroisse Saint-Sauveur, daté de l’an 1709, va nous renseigner sur quelques-unes des coutumes de cette église au « bon vieux temps ». Il était de règle alors d’offrir une collation aux prédicateurs des dominicales, et cet usage coûtait 24 livres au budget; on servait aussi un déjeuner à Messieurs les Prêtres de choeur avant les processions solennelles, ce qui revenait à 16 l. par an à la fabrique ; le trésorier chargé des recettes de l’intérieur de l’église devait aussi, le jour des Rois, payer un déjeuner aux recteur, vicaires, prêtres de choeur, prêtres habitués et séminaristes de Saint-Sauveur et leur partager une somme de 16 livres. Les offrandes à la tasse avaient produit 110 l. en 1709 ; le beurre et la laine offerts à l’église le jour de la Sainte-Trinité, avaient été vendus 70 livres cette année ; l’adjudication des noix du cimetière avait rapporté 12 l. en 1708, et l’hiver rigoureux de 1709 ayant fait périr les noyers, on adjugea ces arbres pour 70 l. le 13. juillet 1710. 

« Le général de la paroisse, continue le Pouillé de la Bastie, nomme 6 prêtres de choeur, dont les places, y compris les messes, peuvent valoir 500 l. Leurs charges sont assez grandes »

Ce même document cite également les noms des confréries existantes en l’église Saint6Sauveur, savoir : celles des marchands, des bouchers, des tisserands et des cordonniers ; les unes et les autres n’ayant d’autres revenus que les aumônes des confrères. Il note aussi celle du Mont-Carmel, fondée le 14 juillet 1680, et plus connue sous le nom de confrérie du Petit-Habit ou des Agonisants, mais il ne parle pas de la confrérie de Sainte-Catherine, connue dès 1428, ni de celle de Saint-Eloy, qui groupait dès 1493 tous les ouvriers du marteau, non plus que de la confrérie de Saint-Laurent ou du Papegault, qui existait dès 1561. Il oublie aussi la confrérie de Saint-Roch, qui payait 4 l. 6 s. de décimes en 1790. 

« La plus célèbre de ces confréries, termine-t-il, est celle des Prêtres, établie depuis longtemps dans la paroisse Saint-Sauveur. Les preuves qui la supposent déjà existante sont de 1500. Les laïques y sont admis, ainsi que les ecclésiastiques. La fin principale paraît être de prier les uns pour les autres après la mort. L’Assomption et la Nativité de la Sainte Vierge, sont ses deux fêtes principales. L’une se célèbre à Saint-Sauveur, et l’autre à l’église de l'Hôpital. La confrérie a quelques revenus, outre ce que les confrères fournissent et ce que l’on emploie pour les fêtes, services et autres charges ».

A ces notes écrites vers 1750, on nous permettra d’ajouter quelques détails. Cette confrérie des Prêtres, telle qu’elle existait au XVIème et au XVIIème siècle, a été étudiée par l’abbé Piéderrière, dans le numéro de juin 1863 de la Revue de Bretagne. L’auteur y reproduit les statuts de cette Association, qui dataient de l’an 1500, mais étaient eux-mêmes une refonte d’autres plus anciens remontant à 1365. Le pape Urbain VIII l’avait enrichie d’indulgences en 1642. 

Les Archives de la Ville de Saint-Malo conservent la dite bulle sous la cote GG 290. Sur les biens de la confrérie des Prêtres, voir Archives de Loire-Inférieure, B 2361, ainsi que le numéro de septembre 1912 de la Revue de Bretagne, qui contient deux actes intéressants la concernant. Voir aussi les riches archives de la cure Saint-Sauveur, d’après lesquelles cette confrérie possédait, au milieu du XVIIIème siècle, en rentes foncières, immeubles et constituts, 956 l. de revenus. La principale de ses charges consistait chaque jour en une messe chantée avec sept assistants. Elle payait 38 l. 17 s. de décimes en 1790. 

En 1790, on confisqua sur les confréries des Prêtres, du Mont-Carmel, de la Croix et de N.-D. de Grâce, sept maisons et trois pièces de terre sises à Dinan et aux environs, valant 388 l. de revenu (Dubreuil : La Vente des Biens Nationaux, etc., op. cit., p. 47). 

Voici, du reste, quelle estimation fut faite, cette année, des propriétés immobilières des principales confréries et chapellenies dinannaises : les biens-fonds de la chapellenie Bertrand Du Guesclin furent prisés 2.400 livres ; ceux des Trois-Marie autant ; ceux de la chapellenie des Cohues, 1.480 l. ; ceux du prieuré Saint-Marc, 1.200 l. ; ceux de la chapellenie du Saint-Esprit, 2.233 l. ; ceux de la confrérie des Prêtres, 3.996 l. ; ceux de la confrérie des Agonisants, 1.800 l. ; ceux de la chapellenie Saint-Roch, 1.330 l. ; ceux de la chapellenie Sainte-Anne en Saint-Sauveur, 3.000 l. ; ceux de la chapellenie des Légués ou délégués, 1.500 l. 

« Il existait aussi dans l’église Saint-Sauveur, vers 1760, une congrégation établie depuis plus de 30 ans en l’honneur de la Sainte Vierge. On y pratiquait plusieurs exercices de piété, surtout le dimanche et les fêtes. Elle possédait des indulgences approuvées par l'Ordinaire ».

La conférence ecclésiastique de l’église Saint-Sauveur était la première qui fut établie dans le diocèse de Saint-Malo, mais en 1760, « elle allait très mal depuis longtemps »

Les Adorations paroissiales de Saint-Sauveur avaient été fixées du 1er au 10 août de chaque année par Mgr des Laurents, en 1777. 

Dans le tableau de la réorganisation des paroisses des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), tel que le Directoire de ce département l’avait arrêté de concert avec l’évêque Jacob, au mois de mai 1792, nous lisons ce qui suit : « Il n’y aura qu’une seule paroisse à Dinan. Son territoire en sera circonscrit par une ligne qui ira droit au grand chemin de Saint-Malo, partant de la rivière de Rance, au-dessous de Landeboulon., en Lanvallay ; puis suivra le chemin de Saint-Malo jusqu’à la hauteur des abreuvoirs de Coëtquen et passera par un chemin qui rase la Samsonnais et se rend au grand chemin de Rennes, et par le ruisseau qui descend de ce chemin à la rivière de Rance » (Archives des Côtes-d'Armor, série Lm, 8, District de Dinan, et L 154, folios 10 et sq.). 

Ce projet, du reste, qui souleva beaucoup de protestations, ne fut jamais exécuté quant à la ville de Dinan. Son but était de remédier à la pénurie du clergé constitutionnel par la suppression d’un grand nombre de paroisses, mais les autorités de cette époque trouvèrent plus simple, réflexion faite, de supprimer officiellement le clergé assermenté lui-même, en 1794. 

Dès le 16 janvier 1793, le Conseil général de la commune de Dinan décida que les deux plus grosses cloches des églises Saint-Sauveur et Saint-Malo seraient échangées contre de la monnaie de billon. Il décida aussi, à la même date, la suppression des chantres des deux paroisses de la ville. 

La vente du mobilier et des ornements de l’église Saint-Sauveur produisit 3.200 l. le 20 mai 1794 (Ann. Malouin et Dinannais, 1854). 

L’argenterie des églises de Dinan, inventoriée le 24 août 1794, ne se composait que d’un calice, deux custodes, un croissant et divers objets à l’usage des massiers, le tout pesant seulement 5 marcs, 8 onces, 7 gros, chiffres très insuffisants, et qui témoignent d’importants prélèvements antérieurs, dont nous n’avons pas retrouvé trace. On pesa aussi 24 marcs 5 gros de galons d’argent provenant des ornements de l’église Saint-Sauveur, plus 18 marcs de galons dorés provenant du même sanctuaire. On y joignit 23 marcs retirés des ornements de l’église Saint-Malo. Le tout fut expédié à la Monnaie (Archives des Côtes-d'Armor, série Q, églises et chapelles). 

La Terreur passée, il fallut attendre plusieurs mois encore avant que les circonstances obligeassent le gouvernement républicain à tenir compte des opinions religieuses de ses administrés. Le 22 avril 1795, sur la pétition des dames Plesse de la Ville-au-Comte, Ernault et Couppé, les membres du Directoire du District de Dinan, en vertu de l’arrêté des représentants du peuple Guezno, Guermeur et autres, en mission dans l'Ouest, en date du 12 avril précédent, décidèrent de faire enlever le foin qui se trouvait dans l’église Saint-Sauveur, désaffectée et dévastée depuis environ quinze mois, et de la remettre à la disposition des citoyens désireux d’y voir célébrer les offices catholiques par des prêtres insermentés. 

L’église Saint-Sauveur ne fut définitivement rendue au culte catholique romain que le 27 septembre 1800. Le 6 octobre de cette année, la foudre tomba sur le clocher de cet édifice et y mit le feu. « Les dégâts ont été grands », écrivait à cette occasion le sous-préfet Gagon (Archives des Côtes-d'Armor, série V). 

Le 3 février 1802, le même personnage déclarait l’état de l’église Saint-Sauveur « moyennement bon ». Il ajoutait : « Ce temple a été réparé et mis en état de servir depuis environ 15 mois. Cependant, il y a encore bien des choses à rétablir, surtout les vitrages. Cette église est maintenant desservie par des prêtres non conformistes (lisez insermentés). Elle se remplit chaque dimanche on chaque fête, au moins quatre ou cinq fois par jour » (Archives des Côtes-d'Armor, série V, non cotée). 

A la fin de la Révolution et jusqu’à 1802, les prêtres assermentés exerçaient leur culte dans l’église de l'Hôpital, et l’église de la Victoire servait de temple décadaire. 

 

PROPRIÉTÉS DE LA FABRIQUE SAINT-SAUVEUR SISES A DINAN, VENDUES NATIONALEMENT AU COURS DE LA RÉVOLUTION. — Nous ferons remarquer à propos de ces ventes, que nous n’avons pas voulu, de crainte de grossir démesurément notre volume, pousser à fond notre étude sur ce sujet, et nous engageons les lecteurs qui voudraient compléter nos notes à se reporter à la série 1 Q 1 aux Archives des Côtes-d'Armor, où ils trouveront tous les renseignements désirables. 

Nous nous bornerons donc le plus souvent à indiquer, avec les dates d’adjudication, les noms des propriétaires dépossédés, et ceux des nouveaux possesseurs. Disons, à ce propos, que les immeubles spoliés furent, en général, bien vendus, mais, à cause de la dépréciation de la monnaie, mal payés. Ces ventes obtinrent toutefois le résultat qu’on se proposait : enrichir leurs acquéreurs, pour en faire des partisans résolus du régime révolutionnaire. 

Voici maintenant l’énumération sommaire des biens-immeubles de l’église Saint-Sauveur en 1790: la pièce des Petites Pâtures, au faubourg Saint-Malo, contenant un journal et demi, vendue à Pierre François Horvais et associés, notaire à Dinan, le 3 septembre 1795, pour 1400 l. payées en assignats sans valeur. A cette même date, furent aussi liquidés le clos des Douves, contenant 20 cordes, à Alain Moncoq, pour 6.700 l. ; le Grand Champ, contenant un journal un quart, à l’assermenté J.-B. Gauttier, pour 17.300 l. ; le clos de la Sandre, contenant un journal, à François Boudard, pour 12.500 l. ; le clos Cochard, à Anne Le Saulnier, veuve Thomas Le Peltier ; le clos Gilles, à François Boudard. 

Le 2 novembre 1795, furent adjugés les Corniquelais, à Salomon-Jacques Nicolas ; le clos des Russotes, à J.-B. Baignoux, orfèvre à Dinan. La Croix-Amelot, dans les Rouairies, louée 30 l., fut vendue ce même jour 13.100 l. à Hippolyte-François Berthelot, orfèvre à Dinan. Les autres propriétés de Saint-Sauveur étaient situées à Léhon. Le verger et la chapelle Saint-Marc avaient été adjugés le 25 mai 1791 au prêtre assermenté J.-B. Gauttier. 

Note : Biens ecclésiastiques à Dinan, dont les anciens propriétaires ne sont pas désignés sur le sommier des Ventes de Biens nationaux de première origine aux Archives des Côtes-d'Armor : "une maison avec quantité de jardin, le tout situé aux Rouéries, acheté par Jacques Doublet le 25 mai 1791".

 

PROPRIÉTÉS DES CHAPELLENIES ET CONFRÉRIES DE LA PAROISSE SAINT-SAUVEUR. 

- 1° Confrérie des Prêtres : deux maisons avec jardins et dépendances, sises dans les Rouairies, achetées par Julien Moncoq, marchand, le 22 août 1791 ; une maison, rue Haute-Voie, vendue à Benjamin Delaunay le 29 avril 1793 ; le clos Prioul, acquis par J.-B. Baignoux le 10 juin 1796 ; deux maisons avec jardin, sises Vieille-Rue, liquidées à Christophe le Restif, notaire à Dinan, le 16 mai 1792. 

- 2° Sainte-Anne en Saint-Sauveur : une maison près de cette église, acquise par l’assermenté J.-B. Gauttier le 28 février 1791. 

- 3° Chapellenie des Trois-Marie : une maison, rue Chauffepieds, achetée par Auguste Denoual le 14 mars 1791. 

- 4° Chapellenie B. Du Guesclin : une maison, rue de Grâce, vendue au notaire Jean-Pierre Carillet, le 14 mars 1791. 

- 5° La confrérie des Agonisants : la maison et jardin des Egistes, acquis par Joseph Talmer le 22 août 1791 ; une maison et jardin, rue de la Mirauté (sic), achetée le 16 mai 1,792 par Christophe le Restif. 

La maison principale et les dépendances du prieuré Saint-Sauveur, sur estimation de 2.000 l., furent acquis par Jean-Marie Brison des Longrais le 19 février 1791, pour 6.000 livres. 

 

BIBLIOGRAPHIE. - A ceux qui voudraient étudier plus en détail la paroisse Saint-Sauveur, nous conseillons : Beziers-Lafosse : Monographie de l’église Saint-Sauveur de Dinan, in-folio avec planches, Rennes, 1847. — Etrennes Dinannaises, année 1849 : 1° Renseignements sur les établissements de la paroisse Saint-Sauveur, p. 102­105 ; 2° Liste des trésoriers de la Fabrique Saint-Sauveur depuis 1477, p. 106-113 ; idem : Liste des curés autrement dits recteurs de Saint-Sauveur depuis 1405 à nos jours. — De la Monneraye : Essai sur l’architecture religieuse en Bretagne, publié dans le Bulletin Archéologique de l'Association Bretonne, Rennes, 1849, p. 178-80. — Soixante-quinze ans de l'Histoire Religieuse de Dinan, in-Revue des Provinces de l'Ouest, année 1897. — Anciens Evêchés de Bretagne, op. cit., et Guillaume de Corson : Pouillé Historique de Rennes, op. cit. ;  — pour les références, se reporter aux tables onomastiques des t. VI° de ces deux ouvrages. — Dubreuil : La Vente des Biens Nationaux, op. cit., p. 39 et 47. — Archives de Loire-Inférieure, B 16, 124 ; 822 : Aveux et dénombrement du prieuré de Saint-Sauveur en 1445, 1493, 1523 et 1556. — Archives de la cure Saint-Sauveur de Dinan. — Bibliothèque municipale de Dinan : recueil des dotations des chapellenies et obits de l’église Saint-Sauveur en 1523. —  Archives de Loire Inférieure, G 73. 

(abbé Auguste Lemasson).

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