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LE CROISTY

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La commune de Le Croisty (bzh.gif (80 octets) Ar C'hroesti) fait partie du canton de Guémené-sur-Scorff. Le Croisty dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du CROISTY

Croisty signifie « Maison de la Croix ».

Le Croisty est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Plouhaer ou Plouhair (aujourd'hui disparue). Le démembrement de Plouhaer semble lié à la constitution des doyennés (au plus tard en 1160). Le doyenné de Kéménet-Guégant est mentionnée dès 1160 à propos de Le Croisty (Dom Morice : « Eleemosina de Quasgurq in Kemenet Guegant »). En 1160, Croisty est le siège d’un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Ville du Croisty (Bretagne).

Une charte datée de 1200 du Cartulaire de Quimperlé situe sans équivoque Le Croisty dans la paroisse de Priziac : « Penguern in parochia de Prisiac » (aujourd’hui Penvern en Le Croisty) et plus loin « quae terra vocatur Croasti in Prisiac ». Croisty dépend donc de Priziac et devient paroisse indépendante dès 1387.

Le Croisty est rattachée à Saint-Tugdual en 1422. Elle retrouve à nouveau son indépendance en 1865 et devient commune en 1903.

Ville du Croisty (Bretagne).

Note : Le Croisty, ou la Maison de la Croix, est le siège d'une petite paroisse, limitée au nord par Saint-Tugdual, à l'ouest par Priziac, au sud par Saint-Caradec-Trégomel, et à l'est par Ploërdut. De l'époque celtique il reste un énorme dolmen à Moustérien, situé le bord de la rivière d'Aire. Cette localité doit son origine à un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le duc Conan IV mentionne, dès 1160, cette fondation, sous le nom d'aumônerie de Quasgurq, dans le doyenné de Guémené-Guégant : Eleemosina de Quasgurq in Kemenet-Guegant (Pr. I, 638). Si le nom du lieu parait estropié dans cette charte, on le trouve mieux écrit dans le Cartulaire de Quimperlé ; vers l'an 1200 un certain Rotaud donna à l'abbaye de Sainte-Croix quamdam terram suam, quoe dicitur Penguern, in parochia de Prisiac, et locum cujusdam domus et horti, juxta terram Hospitalis Jerosolimitani, quoe terra vocatur Croasti in Prisiac. Ce texte prouve que l'établissement du Croisty appartenait aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et non aux Templiers, comme on l'a dit trop souvent. Si aujourd'hui le peuple donne à la terre du Croisty le nom de terre du Temple, et au moulin voisin le nom de moulin du Temple, c'est par suite d'une confusion, d'autant plus excusable qu'elle se retrouve dans quelques écrits des siècles derniers. L'église d'ailleurs est dédiée à saint Jean. Il est cependant rigoureusement possible que les Templiers aient eu un établissement à côté des Hospitaliers. Le même texte prouve en outre que Le Croisty, au commencement du XIIIème siècle, n'était pas encore paroisse, mais dépendait de la grande paroisse de Priziac. A quelle époque fut-il détaché de Priziac, pour constituer une paroisse distincte? — Probablement au XIIIème siècle. Dans tous les cas, au siècle suivant, en 1387, il est formellement mentionné parmi les paroisses du diocèse, dans une liste du chapitre, avec l'orthographe de Croesti. En 1422 on le trouve uni à Saint-Tugdual, mais non absorbé par lui, car en 1696 il porte encore le titre de paroisse. Quand le recteur résidait au Croisty, Saint-Tugdual descendait en apparence au rang de trève ; et quand il se fixait à Saint-Tugdual, c'était au tour du Croisty de descendre : il en était de même ailleurs, pour toutes les paroisses unies (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville du Croisty (Bretagne).

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PATRIMOINE du CROISTY

l'église Saint-Jean-Baptiste (XV-XVIème siècle, XVIIIème siècle et XIXème siècle). Il s'agit en fait d'un ancien établissement des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem attesté à plusieurs époques : en 1160, en 1191 et en 1540. Les sablières sculptées datent de 1553 (date donnée par une sablière située dans le transept Sud) et de 1654 (date donnée par l'inscription d'une autre sablière). L'église a des bas-côtés, un transept et un choeur à chevet plat, peu débordants. Elle mérite de retenir l'attention par ses portes et ses fenêtres, à belle décoration flamboyante. Une porte, encadrée de deux petits bénitiers, date du XVème siècle. Une tour carrée, autrefois en pierre, aujourd'hui couronnée d'ardoises, à laquelle on accède par un escalier extérieur, s'élève près du pignon occidental. Le porche carré, au Sud, est flanqué d'un ossuaire de la même époque, percé de trois baies en anse de panier. Au carré du transept, des colonnes engagées, à bases et à chapiteaux non décorés, semblent avoir été destinées à recevoir des arcades qui ne furent jamais construites. A l'intérieur, on peut remarquer, outre deux piscines flamboyantes, un fragment de retable de la Renaissance représentant six apôtres, et un fragment de chancel de la même époque, reste d'un jubé disparu. La maîtresse-vitre date du XVIème siècle et représente quelques scènes de la vie de saint Jean-Baptiste. Le groupe de la Trinité, en bois polychrome, date du XVIème siècle. La statue en bois polychrome de sainte Marguerite date du XVIème siècle. L’église est restaurée au XVIIIème siècle et en 1860. La tour est reconstruite en 1879 et sera à nouveau touchée par la foudre en 1895 ;

Eglise du Croisty (Bretagne).

Nota : L'église de Saint-Jean du Croisty affecte la forme d'une croix latine, dont le choeur est peu profond. Ses dimensions sont de 20 mètres sur 6 environ, et son appareil est en pierres de taille, avec des contreforts inachevés. C'est une construction du XVIème siècle, de style ogival. Dans le transept sud se trouve une inscription gothique en relief sur une banderole tenue par des anges : Lan mil cinq centz cinquante troys, Me Pierre Le Dorfen a faict faire le boys de céans. Les meneaux des fenêtres sont en triboles, quatrefeuilles, flammes et fleurs-de-lys. Le grand vitrail du choeur offre divers traits de la vie de saint Jean-Baptiste. Au maître-autel se voit une portion de rétable en bois, représentant six apôtres sous des dais de la renaissance. Au bas de l'église se dresse une tour carrée, avec couronnement en ardoises. Au sud de la nef s'ouvre un porche carré, relié à gauche à un ossuaire, dont les trois baies sont en anse de panier, séparées par des colonnettes à volutes. Il n'y a d'autre chapelle sur ce territoire que celle de Saint-Patern, au sud, sur le bord de la route de Saint-Caradec-Trégomel, et qui n'offre rien de particulier. On signale aussi les ruines d'une chapelle de Saint-Georges à Coetmoulin. Le Croisty dépendait du doyenné et de la seigneurie de Guémené et relevait de la sénéchaussée d'Hennebont. Quant à la commanderie des chevaliers de Saint-Jean, elle était unie à celle de Beauvoir en Priziac, et à celle de Saint-Jean du Faouët, qui toutes relevaient du grand prieuré d'Aquitaine. Le commandeur partageait ici la dîme avec le recteur, en prenait les deux tiers, levait seul la dîme à la 6ème gerbe sur le sarrasin, et percevait les oblations faites dans la chapelle. En 1790, le Croisty était considéré comme une trêve de Saint-Tugdual, et lui resta annexé. En 1791, son curé, ou vicaire résident, suivit l'exemple de son recteur, et prêta serment à la constitution civile du clergé. Peu après on vendit nationalement le moulin et les dépendances de la commanderie. Au remaniement des paroisses en 1802, le Croisty resta uni à Saint-Tugdual ; mais un décret impérial du 30 décembre 1865 l'en a séparé pour l'ériger en succursale : ce que l'autorité diocésaine a mis à exécution au mois de janvier suivant. La nouvelle, paroisse possède en 1891 une population de 820 habitants. En 1888, on a trouvé, dans la douve de la grande-route, auprès de Corn-Hospital, deux pointes de lance, un fragment de lame d'épée et cinq haches, le tout en bronze (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

l'ancienne chapelle Saint-Patern (XVIIIème siècle), aujourd'hui disparue. Elle possédait un choeur pentagonal ;

le manoir de Garhenec (XVIIème siècle), reconstruit au XXème siècle ;

le moulin du Temple (XVIème siècle), de l'Aër. Le moulin du Temple appartient, en 1540, aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ;

A signaler aussi :

un dolmen (époque néolithique), situé à Moustérien. A noter que deux grandes cupules sont creusés à son sommet. La légende y voit une pierre de sacrifice ;

l'ancien manoir de Corargant ou de Kerbic er Bail (XVIème siècle). Cette seigneurie appartenait successivement aux familles Kerourhin (en 1540), Cleuziou (en 1613), Le Doulec (en 1665), et La Monneraye (en 1754) ;

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ANCIENNE NOBLESSE du CROISTY

La maison noble du quartier était Corargant, qui appartenait en 1540 à Jeanne de Kerourhin, en 1613 à Jeanne du Cleuziou , en 1665 à Jacques Le Doulec, puis à ses descendants, et en 1754 à Ange de la Monneraye. Il faut citer également Garhénec, devenu simple ferme (vers 1891).

(à compléter)

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