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LA VILLE DE COMBOURG |
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Combour en 1778. — Incendie de Combour au XIIIème siècle. — Eglise et chapelles. — La grand'rue et ses vieilles maisons. — Société de Combour avant la Révolution. — Conclusion.
Lorsqu'en 1778 Ogée publia son Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, voici comment il débuta dans son article sur Combour :
« Combourg, petite ville, sur la route de Rennes à Dol ; à 7 lieues de Saint-Malo, son évêché ; à 7 lieues 2/3 de Rennes, et à 2 lieues 3/4 de Hédé, sa subdélégation. Cette ville relève du roi, et compte environ 6,000 communiants. Il s'y tient un marché les lundis de chaque semaine, et neuf foires très considérables par an. L'église paroissiale est dédiée à Notre-Dame. On y remarque un très beau clocher et une sonnerie agréable ....... Quoique cette ville soit dans un fond, l’air n'y est pas malsain ; elle est dominée par des coteaux et des collines très pittoresques et très agréables. Les maisons sont construites à l'antique, et ont presque toutes les pignons sur les rues. Les vivres y sont abondants et de très bonne qualité, et les habitants fort gais et très affables. On y remarque une maîtrise particulière des eaux, bois et forêts ; une capitainerie des chasses pour tout le comté ; un contrôle des actes et droits y joints ; un entrepôt de tabac, une poste aux lettres et une très belle halle. Les décorations de la ville consistent dans un bel étang, très poissonneux, qui forme la source de la rivière de Linnon ; un parc et un mail qui offrent de très belles promenades » [Note : Ogée, Dict. hist. et géogr. de Bret., nouvelle édition, I. 193].
Quoique Combour n'ait jamais été une ville fortifiée, il semble néanmoins certain qu'au moyen-âge elle fut mise à l'abri d'un coup de main au moyen de haies, c'est-à-dire de palissades formées de bois vifs dont les branches étaient enchevêtrées de façon à constituer une clôture impénétrable. Il est fait plusieurs fois mention dans les vieux aveux seigneuriaux des haies de la ville de Combour.
Nous avons dit que dans la première moitié du XIIIème siècle cette ville de Combour fut deux fois livrés aux flammes par Robert de Sorel, capitaine aux ordres de Pierre Mauclerc, qui enleva aux habitants beaucoup de meubles et d'argent. Vers le même temps Normand de Québriac, maréchal du duc de Bretagne, dépouilla Guillaume de Champaigne, prieur de la Trinité de Combour, Geffroy de la Chapelle et Hubert Boutier, chevaliers du sire de Combour, et ce dernier seigneur lui-même Jean de Dol [Note : Actes inédits des ducs de Bretagne (Mémoires de la Société Arch. d’Ille-et-Vilaine) XXI, 131-133. — D. Morice, Preuv. de l'Hist. de Bret., I, 889 et 890]. C'est ce que témoignèrent, dans l'enquête faite à ce sujet en 1235, le doyen de Combour ; G. Robert, recteur de Combour ; Simon, prieur de la Trinité ; Guillaume Giquel, chapelain du sire de Combour ; Jean Chaorcin, chevalier, et les abbés de la Vieuville et du Tronchet [Note : D. Morice, Preuv. de l’Hist. de Bret., I, 889].
Il est vraisemblable qu'une partie au moins de l'église Notre-Dame de Combour fut victime du double incendie qui dévora la petite ville. Il fallut donc alors relever ce temple, et dans l'édifice que notre époque vient de voir disparaître, on retrouvait une partie notable de cette reconstruction du XIIIème siècle. Outre certaines fenêtres et l'une des arcades du collatéral méridional, la base de la tour centrale remontait à ce temps. Les piliers soutenant cette tour « en forme de massifs anguleux, ornés de colonnes dont les chapiteaux portaient les nervures des arcades et de la voûte en ogive, étaient évidemment du style ogival primitif » [Note : Abbé Brune, Cours d'archéologie religieuse, 328]. Cette reconstruction de l'église de Combour fut continuée et achevée aux siècles suivants, comme le prouvaient certains détails d'architecture du XIVème siècle et une inscription en caractères gothiques du XVème, gravée sur la façade occidentale [Note : Abbé Brune, Cours d'archéologie religieuse, 327].
C'est dans cette vieille église qu'assistait parfois à la messe Châteaubriand dans sa jeunesse : « Le dimanche, quand il faisait beau, — raconte-t-il, — ma mère, Lucile et moi, nous nous rendions à la paroisse à travers le petit mail, le long d'un chemin champêtre ; lorsqu'il pleuvait, nous suivions l'abominable rue de Combourg. Nous n'étions pas traînés, comme l'abbé de Marolles, dans un chariot léger que menaient quatre chevaux blancs, pris sur les Turcs en Hongrie. Mon père ne descendait qu'une fois l'an à la paroisse pour faire ses Pâques ; le reste de l'année il entendait la messe à la chapelle du château. Placés dans le banc du seigneur, nous recevions l'encens et les prières en face du sépulcre de marbre noir de Renée de Rohan, attenant à l'autel : image des honneurs de l'homme ; quelques grains d'encens devant un cercueil » [Note : Mémoires d’Outre-Tombe, I, 126 et 127].
L'ancienne église Notre-Dame n'existe plus. En 1859 fut bénite la première pierre de l'édifice qui la remplace.
Le nouveau temple, tout en granit, est d'aspect grave et monumental ; ses trois nefs ogivales sont séparées par des colonnes d'un bon effet, surmontées de chapiteaux bien sculptés ; le maître-autel est en marbre rouge rehaussé de bronzes dorés. Dans le collatéral septentrional du chœur s'ouvre un petit oratoire réservé à la famille de Châteaubriand, bienfaitrice de la paroisse ; il est orné de la statue de saint Gilduin, fils du premier seigneur de Combour ; devant, et au pied de l'autel occupant une absidiole de l'église, deux pierres tombales recouvrent un enfeu contenant déjà le corps de M. de Châteaubriand, décédé le 9 novembre 1889 ; une simple croix gothique, avec l'écusson et la devise des Châteaubriand, décorent seuls cette tombe.
Extérieurement l'église de Combour présente une façade sobrement ornementée ; la tour, qui surmonte le portail, a deux étages avec ouvertures ogivales et se termine par une flèche de pierre un peu courte, flanquée de quatre clochetons aux angles que séparent autant de lucarnes.
Nous n'avons parlé précédemment que des chapelles rurales de Combour ; outre son église paroissiale, la petite ville renfermait et possède encore quelques autres sanctuaires. C'était d'abord l'église priorale de la Trinité et la chapelle du château, que nous connaissons déjà ; c'était encore la chapelle Saint-Pierre bâtie en 1652, par les seigneur et dame de Saint-Mahé, au bout septentrional de la halle de Combour. Actuellement il ne reste pas trace de ce petit édifice, mais on a construit, en revanche, dans la ville une jolie chapelle gothique pour les œuvres paroissiales.
Quoique Châteaubriand qualifie d'abominable la grand'rue de Combour, il faut bien reconnaître que c'était de son temps une rue fort curieuse avec ses vieilles maisons aux multiples et pittoresques aspects. Cette rue assez longue, et d'une belle largeur maintenant, part de l'église Notre-Dame et conduit au château ; c'est l'artère principale et presque unique de la ville. Des deux côtés s'élevaient naguère encore plusieurs maisons bourgeoises, bâties avec goût quoique à la mode antique.
Il faut bien remarquer, en effet, qu'une assez nombreuse bourgeoisie peuplait Combour aux derniers siècles. Outre les officiers du comté, tant hommes de justice et de loi comme sénéchal, alloué, procureurs, notaires, greffiers, etc., que capitaines des chasses, maîtres des eaux et forêts, etc., il y avait encore d'autres employés de même genre, chargés des intérêts de diverses seigneuries des alentours. Ainsi en 1760, il ne s'exerçait pas moins de dix juridictions dans cette ville : c'était d'abord celle du comté de Combour, puis celle de l'abbé de la Vieuville, enfin les huit juridictions des seigneurs de la Bouteillerie, la Bouexière, Chasteaux et Trémigon en Combour, du Buat et de la Guyommeraye en Bonnemain, du Châteigner en Trémeheuc et de la Rivière-Chantegrue en Saint-Léger [Note : Archiv. d’Ille-et-Vil., C].
Tous ces bourgeois de Combour habitaient la Grand'rue, cette « longue rue aux vieilles maisons blanches » s'élargissant pour former « une belle place de marché, pittoresque, entourée de pignons et de grandes maisons de granit, avec une halle de charpente au milieu, par-dessus laquelle se dessinent le sommet des tours du château et les combles en poivrières.
Ceci n'est qu'un fond ; ce qui fait le tableau, c'est le premier plan, une haute et robuste maison de granit gris, maison solide percée de quelques meurtrières et de fenêtres Renaissance, avec une échauguette en encorbellement par derrière et une grosse tour sur le côté, presque sans autres ouvertures que des meurtrières » [Note : Robida, La vieille France, Bretagne, 44].
Sur la porte de cette intéressante demeure on lit gravé dans le granit : LA PRÉSENTE MAISON A ESTE BASTIE PAR PERRINE JONCHÉE, DAME DE LA CHASSE, 1597. Cette dame appartenait à une famille de riches armateurs malouins ; en 1591 Jean Jonchée reprit l’île de Bréhat sur les Anglais. L'écusson, actuellement mutilé, qui surmonte la précédente inscription, devait porter les armes des Jonchée : d'azur à la bande d'or, chargée de trois coquilles de gueules, accompagnée en chef d'un croissant d’argent et en pointe de deux glands d'or [Note : Potier de Courcy, Nobil. de Bret., II, 59]. Au-dessus de la fenêtre principale du logis est encore gravé : L. TREMAUDAN.
Plus
loin, de l'autre côté de la rue, se trouve le
vieil hôtel de la Bannière, que possédaient en 1789 Mmes de Polignac ; ailleurs
sont les Trois-Compères, la Croix-Verte, les Tourelles ; voici encore près de
l'église le pied-à-terre des seigneurs de la Bouteillerie quand ils venaient à
Combour ; l'ancienne porte ogivale de cette maison est de 1699 ; voilà deux
autres logis ayant chacun sa tourelle cage de son escalier, et non
loin un
bel hôtel du siècle dernier avec de vastes appartements et une grande cour
d'entrée ; signalons enfin les maisons de la Templerie et du Temple et le
quartier du Moûtier [Note : Ces dernières maisons sont citées dans
le Registre parois. de Combour].
La Templerie nous rappelle qu'au moyen-âge les Chevaliers de l'Ordre du Temple possédèrent à Combour un fief s'étendant jusqu'en Lourmaie. Ce fief — devenu après l'extinction de l'Ordre des Templiers la propriété des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem — s'appelait le bailliage de Terre-Rouge ; il faisait partie de la commanderie du Temple de la Guerche, et il y était dû au commandeur une petite rente en argent, quelques dîmes et « une paire de gants blancs à la feste de Monsieur sainct Gilles, chacun an » [Note : Déclaration du Temple de la Guerche en 1681. (Arch. de la Loire-Inférieure)].
Quant à la maison du Temple, c'est un souvenir de l'essai infructueux que firent au XVIème siècle les Protestants pour s'établir à Combour. « Guillaume Presleux fut le premier et le seul pasteur de Combourg, entre Rennes et Saint-Malo. On ne sait pas au juste à quelle époque il commença d'être pasteur de cette Eglise, mais en 1565 il figura à ce titre au synode provincial de Ploërmel. Il demeura à ce poste jusqu'en 1571. Après cela on ne retrouve plus ses traces, et son Eglise dut se fondre en celle de Saint-Malo » [Note : Vaurigaud, Hist. des Eglises réformées de Bretagne, I, appendice, XLV].
Enfin on appelle le Moûtier de vieilles maisons dans le haut de la ville, aux alentours de l'église paroissiale ; ces maisons dépendaient vraisemblablement des Bénédictins du prieuré de la Trinité, situé, il est vrai, à l'opposé de la ville, mais dont la juridiction était assez étendue.
Veut-on savoir quelle était au siècle dernier la vie des habitants de Combour, tant au château que dans la ville ? Recourons encore aux Mémoires de Châteaubriand :
« Mon père — dit-il — avait fait revivre quelques-uns de ses droits féodaux, afin d'en prévenir la prescription. Lorsque toute la famille était réunie, nous prenions part à ces amusements gothiques : les trois principaux étaient le saut des poissonniers, la quintaine et une foire appelée l'Angevine. Des paysans en sabots et en braies, hommes d'une France qui n'est plus, regardaient ces jeux d'une France qui n'était plus. Il y avait prix pour le vainqueur, amende pour le vaincu.
La quintaine conservait la tradition des tournois : elle avait sans doute quelque rapport avec l'ancien service militaire des fiefs. On devait payer les amendes en ancienne monnaie de cuivre, jusqu'à la valeur de deux moutons d'or à la couronne de 25 sols parisis chacun.
La foire appelée l'Angevine se tenait dans la prairie de l'Etang, le 4 septembre de chaque année jour de ma naissance. Les vassaux étaient obligés de prendre les armes ; ils venaient au château lever la bannière du seigneur ; de là ils se rendaient à la foire pour établir l'ordre et prêter force à la perception d’un péage dû aux comtes de Combourg par chaque tête de bétail, espèce de droit régalien. A cette époque, mon père tenait table ouverte. On ballait. pendant trois jours : les maîtres dans la grande salle, au raclement d'un violon; les vassaux dans la cour verte, au nasillement d'une musette. On chantait, on poussait des huzzas, on tirait des arquebusades. Ces bruits se mêlaient aux mugissements des troupeaux de la foire ; la foule vaguait dans les jardins et les bois, et du moins une fois l'an on voyait à Combourg quelque chose qui ressemblait à de la joie.
Les visiteurs que l'on recevait au château se composaient des habitants de la bourgade et de la noblesse de la banlieue : ces honnêtes gens furent mes premiers amis.
Le premier habitant du lieu était un M. Potelet [Note : Jean Potelet propriétaire de la terre de Saint-Mahé, mais demeurant en la ville de Combour], ancien capitaine de vaisseau de la compagnie des Indes, qui redisait de grandes histoires de Pondichéry. Comme, il les racontait les coudes appuyés sur la table, mon père avait toujours envie de lui jeter son assiette au visage. Venait ensuite l'entrepositaire des tabacs, M. Launay de la Billardière, père de famille qui comptait douze enfants, comme Jacob, neuf filles et trois garçons, dont le plus jeune, David, était mon camarade de jeux. Le bonhomme s'avisa de vouloir être noble en 1789 : il prenait bien son temps ! Dans cette maison, il y avait force joie et beaucoup de dettes. Le sénéchal Gébert, le procureur fiscal Petit, le receveur Corvaisier, le chapelain l'abbé Charmel, formaient la société de Combourg. Je n'ai pas rencontré à Athènes des personnages plus célèbres.
MM. du Petitbois, de Châteaudassie, de Tinténiac, un ou deux autres gentilshommes, venaient le dimanche entendre la messe à la paroisse et dîner ensuite chez le châtelain. Nous étions plus particulièrement liés avec la famille Trémaudan, composée du mari, de la femme extrêmement belle, d'une sœur naturelle et de plusieurs enfants. Cette famille habitait une métairie, qui n'attestait sa noblesse que par un colombier. Les Trémaudan vivent encore. Plus sages et plus heureux que moi, ils n'ont point perdu de vue la tour du château que j'ai quitté depuis trente ans ; ils font encore ce qu'ils faisaient lorsque j'allais manger le pain bis à leur table ; ils ne sont point sortis du port dans lequel je ne rentrerai plus » [Note : Mémoires d'Outre-Tombe, I, 73-76].
De nos jours Combour perd peu à peu son antique cachet, son château seul sauve la petite ville de la banalité contemporaine. A part les maisons que nous avons signalées, les vieux logis de la Grand'rue tendent de plus en plus à se moderniser ou à faire place à des constructions récentes. Des familles que Châteaubriand fréquentait dans sa jeunesse il ne reste guère en Combour maintenant que celle des Pinot du Petitbois, continuant toujours d'habiter leur pittoresque manoir du Grand-Val. Ce qui demeure et ce qui demeurera toujours à Combour, comme un honneur suprême et un souvenir glorieux, c'est d'avoir vu s'écouler la jeunesse de Châteaubriand, c'est d'avoir été décrit par lui avec amour, c'est de voir son nom associé à celui du plus grand littérateur de notre siècle !
Voilà cinquante ans que l'âme de Châteaubriand a quitté cette terre et s'est envolée, comme celle de Brizeux, Vers une autre Bretagne en un monde meilleur ! et sa gloire brille toujours aussi belle, aussi pure que jadis. « Nul genre de littérature ne lui fut étranger. Poète génial, styliste incomparable, historien merveilleux, précurseur et initiateur des Augustin Thierry et des Michelet, orateur, philosophe, géographe, il a touché à tous les genres, toujours original, inimitable bien souvent, toujours supérieur. On ne peut essayer ici même une simple énumération des œuvres de Châteaubriand, mais il convient de rappeler l'immense influence exercée par le Génie du Christianisme sur l'esprit d'une génération qui semblait ne plus connaître que les philosophes du XVIIIème siècle. Le Premier Consul avait rouvert les églises ; l'œuvre de Châteaubriand y ramena les fidèles. Comment railler une religion qui avait inspiré de tels accents, qui avait produit un Eudore, une Cymodocée !
Si à ces prodigieuses qualités littéraires on ajoute que notre illustre compatriote a été un des plus grands hommes d'Etat du siècle, que sa valeur politique brilla aussi bien dans les conseils du prince que dans les délicats travaux de la diplomatie ; si l'on rappelle son ardent patriotisme, son mépris de ses propres intérêts ; l'intolérante probité avec laquelle, au moment de la mort du duc d'Enghien, il brisa avec éclat une carrière qui déjà, s'annonçait brillante ; la clairvoyance généreuse et libérale qui, plus tard, lui fit déposer sans regret le pouvoir et se séparer en gémissant d'amis maladroits qui compromettaient la cause commune qu'ils servaient ! Ne dirons-nous pas qu'il ne manqua rien à sa gloire ? » [Note : Discours de M. Le Meignen, vice-président de la Société des Bibliophiles Bretons (Espérance du Peuple, n° du 27 mars 1898)].
Devant le nom de Châteaubriand s'éclipsent les souvenirs glorieux des barons de Combour. Nous avons cherché en cette étude à rappeler les faits d'armes et les pieuses générosités de ces vaillants seigneurs, et nous avons vu naître et prospérer, sous leur puissante protection, une forteresse et un vaste comté, une petite ville et une intéressante paroisse, des manoirs, des hôpitaux, un prieuré, des églises et des chapelles. Puis nous avons trouvé Chateaubriand, éclairant de son style magique les tableaux trop sombres de l'histoire et de l'archéologie. Arrivés au terme de notre tâche, sentant que plus on étudie la Bretagne, plus on se prend d'affection pour elle, nous terminons par une dernière citation du plus illustre habitant de Combour : Mon pays sera mes amours Toujours !
(abbé Guillotin de Corson).
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