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LA TERRE NOBLE DE KERASCOUET EN COAT-MEAL

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Hingant de Kerhingant, paroisse de Saint-Quai, était seigneur de Kérascouët et de Plobalaznec aux montres de 1427. De sable à 3 épées d'argent garnies d'or.

De Kerascouët était seigneur dudit lieu, dans l'Evesché de Léon (de Courcy). De gueules à deux billettes d'argent en chef et une gourde d'or en pointe. Montres de 1536 [Note : La branche aînée, fondue dans Kerlec'h, fait passer la seigneurie de Kérascouët successivement aux de Parcevaux — Olivier du Vieux-Chastel — et Raison de la Boëxière].

A la fin du XVIème Kérascouët appartient à Maurice de Parcevaux, seigneur de Mézarnou, la Palue, Kérascouët, etc... Il épousa Françoise de Carné. D'argent à 3 chevrons d'azur [Note : En 1594, le riche seigneur de Kérascouët versait 3 escus par an au sieur Sourdéac, gouverneur de Brest, moyennant quoi celui-ci garantissait Kérascouët contre le pillage, fréquent en ces temps. Il s'assurait en somme la protection de la garnison de Brest (Fontenelle)].

Hervé de Parcevaux, son fils, était seigneur de Mézarnou, Tibaudy, la Palue et Kérascouët. Il épousa en premières noces Gabrielle du Parc et en deuxième noces Renée de Coatlogon, veuve de Lancelot le Chevoir.

Claude de Parcevaux, dame de Kérascouët, propre sœur d'Hervé et comme lui fille de Maurice de Parcevaux et de Françoise de Carné, épousa en 1ère noces le sieur de Kérandraon.

Alain de Parcevaux, fils d'Hervé, sieur de Mézamon de la Palue, Kérascouët, chevalier de l'ordre Saint Michel en 1613, épousa cette même année, Suzanne de Guémadeuc qui ne lui donna qu'une fille, Françoise de Parcevaux, héritière de Mézamon, la Palue, Kérascouët. En 1627, âgée de 12 ans, elle est mariée à René Barbier, marquis de Kerjean, âgé lui-même de 14 ans [Note : Dans un compte de tutelle, rendu par Jacques Barbier, seigneur de Kerno, à sa pupille Françoise de Parcevaux, la ferme du manoir de Kérascouët, tenue par Yves Le Maout, est évaluée à 192 livres tournois, 2 boisseaux avoine et 12 chapons ; celle de la métairie de Kérascouët, tenue par Yves Le Gouez, est évaluées à 42 livres tournois, 4 boisseaux froment, 4 boisseaux avoine et 6 poulets, enfin la ferme du moulin de Kérascouët valait 72 livres.

Françoise de Parcevaux eut de graves démêlés avec son mari : tous deux rivalisaient de dépenses et de gaspillage et ils finirent par se séparer de biens. La marquise de Kerjean se retira à Paris, où elle était dame d'honneur de la reine, et, pour subvenir à ses besoins, elle vendit une partie de ses biens, parmi lesquels, semble-t-il, le manoir de Kérascouët, car on ne trouve pas plus tard cette terre dans le patrimoine des Coatanscour, héritiers de Barbier et des de Parcevaux.
Aveu du 2 septembre 1674. Le manoir de Kérascouët et le moulin dépendant dudit manoir, appartenaient au marquis de Coat-an-fao.

Probablement, ce manoir fut vendu à Vincent de Kérouzéré. Nous lisons, en effet, que ce dernier n'ayant pas laissé de fils, son héritage, comprenant Kérandraon, en Plouguemeau, Kérascouët, en Plouguin et Morizur, en Plouider, passa à sa fille, Anna, femme de François de Kerc'hoent, seigneur de Coatanfao.

Montre de 1696. — Charles Marie Olivier, seigneur du Vieux-Châtel, de Kérascouët, evesché de Léon [Note : Il était capitaine d'artillerie des armées du Roy, des vaisseaux du Roy et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis].

D'azur au hibou, essorant d'or, regardant un soleil de même à dextre, avait épousé Françoise Charlotte du Beaudiez : d'or à 3 fasces ondées d'azur, cantonné d'un trèfle à dextre de même. Cette dernière est décédée au manoir de Kérascouët le 12 mai 1726 (Pierre tombale de la chapelle de Kérascouët).

En 1760, devant le notaire de la juridiction et de la vicomté de Coat-Méal et du Chastel, Kérascouët est vendu, à titre de partage de biens, par la famille, du Vieux-Chastel, à Jean Marie Jouathas Raison du Cleuziou « chef de nom et d'armes, chevalier, seigneur du Cleuziou et autres lieux ». Sa femme était Charlotte du Vieux-Chastel. D'argent, semé d'hermines et 3 annelets de sable posé en abîmé 2 et 1. Devise : Toujours Raison [Note : Pendant la Révolution, Charlotte Marie Josèphe Raison du Cleuziou, fut arrêtée, avec sa mère, madame du Vieux-Chastel, dans la chapelle de leur château de Kérascouët. Elles furent toutes deux incarcérées au château de Brest et en sortirent le 2 Thermidor (Archives Kérascouët)].

Marc Hilaire Bertrand Thomas, comte de la Boissière-Lannuic : de sable au sautoir d'or, devise : Véxilla Regis, épousa Charlotte Marie Josèphe du Cleuziou. Leur fille Mélite, entra dans la famille de Blois.

Le 15 mai 184, Etienne Gabrielle de Blois de la Calande [Note : Il était général de brigade (artillerie) en 1862] épousa à Saint-Pol-de-Léon Mélite Marie de la Boessière de Lannuic, fille de Marc Hilaire Bertrand Thomas [Note : Née le 10 septembre 1818, elle est décédée à Brest le 8 février 1906. Ses frères, Paul, Jouathas et Albert de la Boexière, demeuraient avec elle à Kerascouët. Les reliques de Jouathas et de Paul ont été exhumées du cimetière de Plouguin et transférées à la chapelle de Kérascouët], comte de la Boexière-Lannuic et de Charlotte Marie Josèphe Raison du Cleuziou.

Le 6 février 1876, par acte passé devant maître du Penhoat, notaire à Saint-Pol-de-Léon, Kérascouët, meubles et immeubles en dépendant, sont légués par la famille de la Boexière au comte Louis de Blois, procureur de la République à Châteaubriand (Loire-Inférieure). Il quitta la magistrature en 1877 et épousa Mélanie de la Grandière en mai de la même année [Note : Il se retira aussitôt dans sa propriété de Kérascouët ; devint maire de Coat-Méal le 26 mai 1878, et conseiller général du Finistère le 5 juillet 1891. Lors de la loi : « les crucifix hors des écoles », M. de Blois obéit, littéralement, à la loi. Mais, bon catholique, sur la suggestion d'un conseiller municipal, qu’il plaît à l’auteur de ne pas nommer, il fit placer le crucifix de l'école dans une niche à la façade-extérieure du groupe scolaire. Il s'y trouve depuis].

Elle lui donna quatre enfants : Mad. la Marquise de Bricqueville, M. le Chef d'Escadron Louis de Kérascouët, M. le Colonel Albert, qui épousa Mlle Antoinette Roche de la Rigodière et M. Mélite, qui épousa le Capitaine de corvette de Rotalier.

A sa mort, Kérascouët devint propriété de l'aîné de ses fils M. le Comte Louis de Blois [Note : Il s'y retira, chef d'escadron en retraite, croix de guerre 1914, et devint conseiller général du Finistère à la mort de M. de Coatpont. D'argent à deux fasces de gueules, chargées chacune de 3 annelets d'or... Devise : agere et pati fortia. Ici, un remerciement à la famille de Blois. Plusieurs renseignements, concernant la famille, sont dus à son extrême amabilité]. Né le 16 janvier 1880, il épousa M. Anne. de Lavau, le 6 février 1917. Décédé le 7 décembre 1940, il laissa à Kérascouët, Madame la Comtesse Anne de Lavau de Blois, son épouse et cinq filles : Mlles Anne, Madeleine, Jeanne, Yvonne et Elisabeth de Blois.

(F. M. Calvez).

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