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LE CLOITRE-SAINT-THEGONNEC |
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La commune de Le Cloître-Saint-Thégonnec ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE du CLOITRE-SAINT-THEGONNEC
Le Cloître (-Saint-Thégonnec) doit son origine à l'abbaye du Relecq.
Le Cloître-Saint-Thégonnec est un démembrement de la paroisse primitive de Plourin (Plourin-Morlaix). Le Cloître-Saint-Thégonnec était à l'origine une trève de la paroisse de Plourin, qui appartenait à l'ancien diocèse de Tréguier ; une grande partie de son territoire dépendait de l'abbaye du Relec ou Relecq (en Plounéour-Menez), d'où peut-être son nom de Cloître, Cloestre au XVIIème siècle. L'église paroissiale est sous le vocable de Notre-Dame.
En 1791, M. Antoine Moreau, vicaire, refusa le serment ; il était déguisé en paysan, lorsqu'il fut arrêté, en 1793, à Lannédern, par la gendarmerie ; détenu aux Capucins d'Audierne en 1793 et 1794, il fut transporté de là sur les pontons de Rochefort.
Les seigneurs de Bodister possédait jadis presque toute la paroisse du Cloître-Saint-Thégonnec. Au Moyen Age, la trève du Cloître-Plourin fait partie de l'évêché de Tréguier et dépend de la paroisse de Plourin (-les-Morlaix).
On rencontre l'appellation Le Clouestre (en 1462).
Note : liste non exhaustive des Recteurs du Cloître-Saint-Thégonnec (ou Cloître-Plourin) : - 1799-1804 : M. Le Gac de Lansalut ; se démet en 1804. - 1804-1810 : Yves Boutin. - 1811-1824 : Guillaume Le Cars, de Garlan. - 1824 : Bernard Le Teurnier. - 1824-1840 : Paul-Gabriel Le Saint, de Plouescat. - 1840-1842 : Jean-Marie Le Priol, d'Esquibien. - 1842-1858 : Alain Le Bras, du Folgoët. - 1858-1864 : François-Marie Quéré, de Saint-Pol. - 1864-1870 : Jean-Louis Queynec, de Plouigneau. - 1870-1886 : Yves Jézégou, de Ploudaniel. - 1886-1892 : Guillaume Le Roux, de Guerlesquin. - 1892-1897 : Pierre Rolland. - 1897-1904 : Athanase Jézéquel. - 1904 : Jean Gouzard, .... Liste non exhaustive des Vicaires du Cloître-Saint-Thégonnec (ou Cloître-Plourin) : - 1858 : Julien Boutier. - 1867 : Jean-François Quéguiner. - 1869 : Yves Pellan. - 1873 : Jacques Poudoulec. - 1875 : Nicolas Dréo. - 1876 : Jean-François Perrot. - 1882 : Jean-Marie Pennec. - 1886 : Jean Gouzard. - 1887 : Yves-François Gourlaouen. - 1887 : François Pasquier. - 1888 : Christophe Traon. - 1892 : Yves Daridon. - 1894 : François Nicolas. - 1902 : Yves Abgrall, .... (Archives de l'Evêché).
PATRIMOINE du CLOITRE-SAINT-THEGONNEC
l'église Notre-Dame (XVII-XVIIIème siècle).
L'édifice du XVIIème siècle, qui a été remanié au XVIIIème siècle,
comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées et un choeur. Au droit
de la quatrième travée, deux chapelles en ailes forment faux transept. L'église porte au chevet la date de
1710 (ou 1753), mais garde quelques parties plus
anciennes. Le clocher avait été construit, semble-t-il, au XVIème siècle
par Guillaume Le Gualès, abbé du Relecq et grand bâtisseur : sa flèche a
été reconstruite en 1947 sur les plans de M. Inizan et la cloche, oeuvre
de Jean Jacob, date de 1769. Le bénitier
du porche latéral semble avoir été creusé dans un lech. Quelques
anciennes statues sont visibles : la Vierge-Mère (XVIIème siècle), sainte
Marguerite, saint Gildas, un groupe de sainte Anne et de la Sainte Vierge,
saint Guillaume d'Aquitaine, saint Yves, saint Tugdual ;
la chapelle Saint-Barnabé (XVIIème siècle).
Elle est de forme rectangulaire et n'a pas de clocher. Sur son portail se voient les armes timbrées de René de Rieux (évêque de
Léon et abbé du Relecq) et la date de 1614. L'autel date du XVIIIème
siècle. On y trouve une statue de la sainte Vierge et une statue de saint
Barnabé. Il existait jadis près de la chapelle une ancienne fontaine de
dévotion ;
Nota : Une seule chapelle est signalée sur cette paroisse ; dédiée à saint Barnabé, « elle est si petite, écrit le Recteur en 1809, que c'est miracle qu'on l'ait laissé subsister ». On y dit la messe le jour de saint Jean-Baptiste. Cette chapelle est située à 4 kilomètres environ au Sud du bourg, dans la montagne d'Arrée, près du hameau du Briou. C'est un petit édifice sans style, sans clocher, mais qui a dû remplacer une autre chapelle plus monumentale. Au-dessus de la porte se voit un écusson timbré d'une mitre et d'une crosse. Cet écusson, très grossièrement sculpté, et daté de 1614, doit probablement offrir les armes de Mgr. René de Rieux Sourdéac, évêque de Léon en 1613, qui était en même temps abbé commendataire du Relecq, depuis 1606 : écartelé aux 1 et 4 de Rieux ; aux 2 et 3 de Bretagne, sur le tout : d'Harcourt. La présence de ces armoiries sur la chapelle indique qu'elle devait dépendre de l'abbaye du Relec, qui avait de vastes terres sur la paroisse du Cloître. A l'intérieur, un seul autel, avec boiseries sculptées, du XVIIIème siècle. A gauche, statue de saint Barnabé, tête nue, longs cheveux et longue barbe, robe à larges manches et manteau ; il tient dans ses mains un livre ouvert. A droite, statue de la Sainte-Vierge, assise, qui tient sur ses genoux l'Enfant-Jésus debout, couronné et bénissant. Sur le pignon, au-dessus de la fenêtre, on lit sur un fragment de pierre ces lettres romaines ornées : F . IAN ... S . PREVOI .... Près de la chapelle est une fontaine aujourd'hui asséchée, surmontée d'une pierre carrée avec un trou central, et dans les angles quatre petites consoles également percées de trous. Elles ont, autrefois, supporté des statues de pierre. Les femmes viennent plonger dans cette fontaine la chemise de leurs enfants malades ; si elle s'enfonce en tournoyant, c'est signe de mort ; si au contraire elle reste à plat, l'enfant ne tardera pas à guérir (M. Guennec).
la croix de l'église (XVIIème siècle) ;
la croix du presbytère (XIXème siècle) ;
la
croix du Moulin-Cuzulic (XVIIème siècle) ;
la maison de Créach-Ménory
(XVII-XVIIIème siècle). Propriété de la famille Léau (bourgeois
morlaisiens) au XVIIème siècle ;
la maison de Kermorgant (XIXème siècle) ;
3 moulins dont le moulin à eau de Coatfal, de
Queunnet ou Queneut ou Queffleut, de Cusuillec (ou Cuzulic) ;
A signaler aussi :
le menhir de Kermorgant,
de 4 mètres de hauteur (époque protohistorique) ;
l'ancienne
fontaine située près de la chapelle Saint-Barnabé. Les mères de familles
venaient autrefois plonger la chemise de leurs enfants malades : si elle
s'enfonçait c'était signe de mort ; si elle restait à plat, l'enfant allait guérir ;
les
roches de Cragou. Une légende prétend qu'il s'agit du siège d'une grande
ville, habitée par des géants ;
ANCIENNE NOBLESSE du CLOITRE-SAINT-THEGONNEC
(à compléter)
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