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Vue du château de Tonquédec

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Le château de Tonquédec est situé sur une hauteur qui domine la rivière du Guer. Il offrait, par son assiette, une de ces positions militaires de premier ordre si appréciées au XIIIème siècle. Cette position était rendue plus forte encore par les remparts garnis de meurtrières, barbacanes et machicoulis, en pierres de taille de grand appareil et d'une épaisseur de quatre à cinq mètres, les tours au nombre de onze se commandant et battant le rempart, les douves alimentées par l'étang du château et entourant sa triple enceinte ; système de défense complet qui en faisait une des plus redoutables forteresses du moyen-âge.

 

 

Ravelin : Cette forteresse présente à peu près la forme d'un trapèze ; elle est précédée et défendue par une demie-lune ou ravelin aux murs très épais et dont la porte en ogive était formée par une herse et un pont-levis ; on voit encore aujourd'hui les coulisses qui servaient à abattre les flèches de ce pont-levis. Les meurtrières situées à droite et à gauche de la porte pour placer de l'artillerie ont été pratiquées dans les temps postérieures. On estime que ce ravelin (demie-lune) date du XVème siècle, alors que le Château remonte au XIIIème siècle. 

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

 

Les remparts du Château de Tonquédec bâtis en grandes pierres de taille, ont partout 12 à 15 pieds d'épaisseur ; toutes les tours sont rondes à l'extérieur et hexagonales à l'intérieur ; leurs couronnements ont été rasés mais elles conservent encore les restes des machicoulis dont elles étaient bordées. La figure quadrilatère du plan de ce château, la forme des caractères de l'inscription de la première cour, le style général de son architecture, tout accuse le XIIIème siècle pour l'époque à laquelle il a été construit. Effectivement, ce n'est qu'alors que l'Histoire de Bretagne commence à faire mention de Tonquédec et de ses Seigneurs (Fréminville).

Château de Tonquédec

Château de Tonquédec

Mur à droite de la porte d'entrée

1ère tour à droite de la porte d'entrée

Château de Tonquédec

Partie droite de la porte d'entrée

Château de Tonquédec

Château de Tonquédec

 

Donjon (L)

 

Château de Tonquédec

Partie gauche de la porte d'entrée

Château de Tonquédec

Mur à gauche de la porte d'entrée

Château de Tonquédec

Porte d'entrée (A)

Première Cour :  Lorsqu'on a franchi la porte du ravelin, on se trouve dans une première cour dont une partie a été transformée en jardin. En labourant ce terrain, il y a une centaine d'années, on découvrit des ossements humains et quelques petites pièces de monnaie de cuivre du temps de Henri III (1574-1589) et de Henri IV (1589-1610).

A gauche de l'entrée, nous dit Fréminville, l'archéologue breton, on voit sur une des pierres de la muraille la devise bretonne des Seigneurs de Tonquédec "e va Doé" (o mon Dieu) grossièrement sculptée en relief et en caractères majuscules gothiques. Il est difficile de la distinguer aujourd'hui.

De cette première enceinte on découvre la façade du Château. La grande porte voûtée en ogive était, comme celle du ravelin, fermée par une herse et un pont-levis. Elle était suivant l'usage, flanquée de deux tours. L'accès de cette grande porte n'est guère possible aujourd'hui ; aussi le visiteur, pour entrer dans l'intérieur du Château, passe-t-il par une petite porte servant autrefois pour les rondes.

Château de Tonquédec

2ème porte et poterne (C et E)

Deuxième Cour ou Cour d'honneur : La porte de ronde donne accès à une deuxième cour qui était la cour d'honneur. Arrivé dans cette seconde enceinte, on voit les pans de murs de bâtiments intérieurs depuis longtemps écroulés. Tournant à droite, on rencontre la grande porte d'entrée flanquée de ses deux tours que nous avons remarquées de la première cour. Sous celle de droite se trouve le départ d'un souterrain qui conduisait, croit-on, passant sous la rivière, au Château de Coatfrec (ou Coëtfrec). Malheureusement, son entrée en en partie obstruée par de grosses pierres provenant d'un éboulement relativement récent de la voûte ; on ne peut plus y pénétrer.

Continuant la visite sur la droite, on remarque que le rempart décrit une rentrée en demi-cercle, dans laquelle s'élève une forte tour, dont le contour totalement circulaire, est entièrement détaché du corps de la place ; du moins n'y tient-il que par deux pans de murs qui, de droite et de gauche, vont s'unir au rempart. On n'entrait dans cette tour que par une fenêtre du second étage, d'où s'abattait un pont-levis joignant le parapet de la muraille opposée. La tour est surmontée des restes d'une tourelle. Il n'y a pas lieu de douter que toutes les autres tours de ce château n'eussent été pareillement, selon l'usage du temps, munies de tourelles avant qu'on ne les eût démantelées (d'après Fréminville).

Ensuite on rencontre des restes d'appartements, puis de la chapelle qui communiquent avec deux tours. De la chapelle, on remarquera l'emplacement des burettes incrusté dans le mur et l'amorce d'une colonnette finement sculptée.

Passant alors du côté qui regarde la rivière, on se trouve devant les ruines de la grande salle ; on voit encore les restes d'une cheminée très vaste et d'immenses fenêtres. Dans l'épaisseur du mur sont pratiqués des bancs de pierre à gauche et à droite. Ce côté du Château était défendu par deux tours dont l'une est en partie démolie.

Donjon : A l'extrémité opposée au portail se trouve le réduit ou Donjon, d'une époque un peu postérieure aux autres tours. Ce donjon est une tour ronde, de proportions énormes ; il est séparé du reste de la place par une arrière cour (J). On y entrait par une fenêtre du deuxième étage, d'où un pont-levis s'abattait sur un pilier massif, isolé et vertical, s'élevant au milieu de l'intervalle qui le sépare du rempart voisin. Il fallait donc, en outre, pour que la communication pût-être entièrement établie, qu'un autre pont, jeté du rempart sur ce même pilier, vint joindre le premier. Aussi, en cas de siège, si le château eût été pris, sa garnison réfugiée dans ce donjon, pouvait se rendre absolument inaccessible et opposer une résistance telle qu'on n'eût pu la réduire que par la famine ou défaut de munition (Fréminville).

L'escalier compte environ 76 marches ; dans l'intérieure de la tour, on aperçoit, aux différents étages, des cheminées et des fenêtres qui ont beaucoup de cachet. Du haut de cette tour, on découvre un très beau paysage et l'on y comprend mieux, à la vue de la situation de ce château, l'importance stratégique qu'il pouvait avoir.

 

Château de Tonquédec

Donjon (L)

Château de Tonquédec

Partie gauche du donjon (J)

Château de Tonquédec

Partie droite du donjon (K)

Château de Tonquédec

Vue de la salle de garde (F) et de la grande salle (G) à droite

Château de Tonquédec

Vue de la chapelle (H) et sacristie (I) à gauche

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

 

Château de Tonquédec

Nota : les photos réalisées en 2007 par Gilbert Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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