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MARIE CHARLES

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Le Grand Rocher de Saint-Efflam en Plestin-les-Grèves

Une des bandes de voleurs qui ont désolé, à une époque peu éloignée, la lieu de grève et les environs de Saint-Michel-en-Grève, obéissait à des chefs du nom de Rannou. 

Le gwerz suivant ne laisse guère de  doute à cet égard (F. M. Luzel). 

Maria (ou Marie) Charlès, la fille des grands chemins, est la nourrice des grands voleurs. Elle a élevé les Rannou, les plus grands brigands qui soient dans le pays. 

Maria Charlès disait un jour à Ervoanik Rannou : « Un lièvre passe en ce moment sur la grand'route, qui vaut la peine qu'on le suive ; Qui vaut la peine qu'on le suive de près, car devant lui marchent deux chevaux chargés, qui valent, pour le moins, quatre mille francs ! »

A ces mots, Ervoanik Rannou a pris son penn-bâz ; il a pris son penn-bâz, et s'est mis à courir à travers champs. 

Il a couru à travers champs et a atteint le pauvre marchand ; et a atteint le pauvre marchand, qui s'était assis sur le gazon, au bord de la route. 

« Marchand, dis-moi, qu'attends-tu là ? »« J'attends mon frère aîné, qui est resté à boire à Saint-Michel »

« S'il s'est arrêté à Saint-Michel, il ne viendra certainement pas par ce chemin, car il en sera dissuadé, à cause des Rannou, les plus grands brigands qui soient dans le pays »

Ervoanik Rannou disait au pauvre marchand en ce moment : — « Donne-moi ton or et ton argent, ou je te tue sur la place ! »« Voilà deux chevaux chargés, prenez-en celui que vous voudrez ; prenez celui que vous voudrez et me laissez l'autre, car j'ai femme et enfants à nourrir »

A ces mots, Ervoanik Rannou a serré dans sa main son penn-bâz ; il a serré dans sa main son penn-bâz, et il en a déchargé un coup sur la tête du pauvre marchand. 

Il lui en a déchargé un coup sur la tête, et l'a noyé dans son sang ; mais aussitôt des gens sont survenus, monsieur de Kerninon et ses soldats. 

Ervoanik Rannou disait à sa mère, en arrivant à sa maison : — « J'ai tué un pauvre marchand, et je voudrais ne l'avoir pas fait ; Je voudrais ne l'avoir pas fait, car des gens sont survenus sur le coup ; des gens sont survenus sur le coup, Monsieur de Kerninon et ses soldats »

Monsieur de Kerninon disait, en frappant à la porte d'Ervoanik Rannou : « Ervoan Rannou, ouvre ta porte, tu peux le faire sans honte ni déshonneur ». — « Ma femme est en peine d'enfant, en peine d'un fils ou d'une fille ; excusez-moi, mais je ne puis ouvrir en ce moment »

Et Monsieur de Kerninon disait encore à Ervoanik Rannou, en l'entendant : « Ouvre ta porte, Ervoan Rannou, ou nous allons la casser à l'instant ! »

« Je n'ouvrirai ma porte ni à vous, ni à nul autre pour cette nuit ; si j'avais eu mon fusil avec moi, Messieurs, je vous aurais fait déguerpir ! »

A ces mots, Monsieur de Kerninon et ses soldats ont brisé la porte ; ils ont brisé la porte et saisi Ervoanik Rannou au collet : — « De par le roi, assassin, je mets la main sur toi ; de par le roi, notre maître, je mets la main sur toi, assassin ! »

La fin de la ballade me manque, car il me semble qu'elle ne doit pas finir ainsi et qu'elle fait connaitre la punition du coupable. 

C'est du haut de Roc'h-al-laz que saint Efflam précipita dans la mer le dragon qui désolait ces parages, et que son cousin Arthur combattit toute une journée, sans pouvoir en venir à bout. 

« Saint Efflam, nous dit le bon Albert Le Grand, le pria de lui laisser cette affaire, et passa la nuit en prières, et le matin, se présentant devant la bouche de la caverne, en laquelle était le dragon, il lui commanda de sortir, puis, ayant posé les genoux à terre, fit cette prière : Seigneur Jésus-Christ, qui avez dit à vos Apôtres qu'en votre nom ils extermineraient les serpents, entendez nos humbles requestes , et nous octroyez que ce pays, délivré des incommodités qu'il reçoit de ce dragon, vous serve à jamais, vous qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vivez et régnez par tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il ! — Le saint ayant fini sa prière, le dragon monta sur un haut rocher, et de là, roulant les yeux de tous costés, fit un sifflement si horrible et effroyable, que tout le rivage en retentit, et baissant la teste, vomit grande abondance de sang, puis descendant dans la gresve, s'alla précipiter dans la mer, où il mourut suffoqué des eaux. Arthur, ayant vu ces miracles, remercia saint Efflam et s'en retourna chez soi »

Quoi qu'il en soit, les gens de Saint-Michel-en-Grève et des environs affirment que le dragon n'est pas mort, et qu'à certaines époques de l'année, dans les hautes marées et les jours de tempête, on le voit sur une roche rouge, quelque part près des ruines de l'ancienne chapelle de Land-Caré (Lancarré), faisant reluire au soleil ses écailles jaunissantes, battant l'eau de ses ailes et de sa queue, et poussant des cris qui font trembler le rivage et sèment au loin la terreur et l'épouvante. Alors saint Efflam apparaît sur le sommet de Roc'h-al-laz, fait lentement le signe de la croix, prononce certaines paroles, et aussitôt le monstre se précipite dans les flots, avec un vacarme effroyable, et disparaît. 

A l'extrémité nord de la grève, sur une falaise schisteuse, d'où l'on extrait d'excellentes ardoises, on voit l'humble et modeste chapelle de saint Efflam, au lieu appelé Toul-Efflam, on, dit-on, le saint prit terre en abordant en Bretagne. Sa vie, racontée par le Père Albert Le Grand, est pleine de charme et d'intérêt, et j'ai peut-être tort de vouloir l'analyser ici, au lieu de la transcrire tout entière. 

Saint Efflam, comme un grand nombre de nos saints bretons, naquit en Hibernie ou Irlande, vers l'an 448. Son aïeul était roi d'une des cinq provinces de l'Ile. Son père aussi fut roi, et guerroya longuement et vaillamment, jusqu'à ce qu'il lui naquit un fils. Les deux rois ennemis, lassés de côté et d'autre de la guerre et des calamités qu'elle traîne toujours à sa suite, convinrent de faire la paix, et, pour la rendre ferme et inviolable, ils conclurent « le mariage du prince Efflam, nouvellement né, et de la princesse Honora, fille du roi adversaire ». — Cependant Efflam montra de bonne heure plus de disposition pour l'étude et la piété que pour les armes ou les plaisirs, qui ne faisaient pas défaut à la cour du roi son père. Bien plus, il instruisait les jeunes princes qui lui étaient donnés pour l'assister, et, par son exemple, ses discours et surtout la bonté et la douceur de son caractère, il les amena à partager ses goûts ; « si bien que les ayant un jour réunis dans sa chambre, il leur ouvrit son cœur et leur parla ainsi : — Quant à moi (mes amis), je suis résolu de prévenir le monde, le trompant avant qu'il me trompe ; il me promet la couronne de ce royaume, les richesses et estats de mon père, une dame belle, vertueuse et digne du plus grand prince de la terre : tout cela est spécieux et grandement désirable à ceux qui ne regardent que l'apparat extérieur des choses ; mais quant à moi, je quitterai volontiers mon père, mes biens, voire mon pays, pour courir après les vestiges de mon Seigneur, et chercher quelque lieu désert pour lui consacrer tous les jours de ma vie »

Tous ces jeunes seigneurs furent émus et se déclarèrent prêts à suivre le prince partout où il lui plairait de les conduire. Efflam en remercia Dieu avec effusion, puis ils délibérèrent sur les moyens de passer la mer. Mais, sur ces entrefaites, arriva à la cour la princesse Honora, et le roi rappela à son fils l'engagement qu'il avait pris en son nom, ajoutant qu'il lui convenait de l'épouser, pour le bien et le repos du royaume. 

« Le saint jeune homme fut fort perplex et douteux à se résoudre ; toutefois, le tout bien et nettement considéré, quoiqu'il n'eût désir aucun de se marier, mais de vivre en perpétuelle continence, toutefois, pour ne contrister son père, et tout le royaume, et n'enfreindre le traité de paix, il s'y accorda, et promit l'espouser »

Les noces sont donc célébrées avec grande pompe et solennité. Cependant Efflam n'avait pas renoncé à son projet d'expatriation ; il en fit part à sa jeune femme, « et elle en fut fort troublée et triste. Le saint s'en apercevant, fut bien marri de le lui avoir dit, et craignant qu'elle ne mist empeschement à son départ, lorsqu'il la sentit bien endormie, il sortit bellement du lit, et s'alla rendre à ses compagnons qui l'attendaient dans un hâvre, puis, ayant levé les ancres et les voiles, sortirent hors, et d'un bon vent cinglèrent en pleine mer, se laissant conduire à Dieu par où il lui plairait les guider ». — Notre saint, avec sa compagnie, continue le naïf hagiographe, que je ne puis résister au plaisir de citer textuellement, tant son récit a de charme et de séduction, — « passa la mer et vint heureusement surgir à la côte de Bretaigne-Armorique, en la baye de sable qui est entre Toul-Efflam et Loc-Mikaël, dite communément la lieue de gresve, en la la paroisse de Plestin , diocèse de Tréguer, et s'arrêta leur vaisseau vis-à-vis d'un grand roc, qui est au milieu de la gresve (en terre néanmoins), nommé Hyrglaz. Il y avait alors le long de la gresve une fort longue et spacieuse forest de la quelle saint Efflam et sa troupe sortans de leur vaisseau, virent sortir un horrible dragon, lequel se retirait à travers la gresve, dans sa caverne, distante d'environ mille pas de ce roc, laquelle caverne était profonde de neuf coudées, et en avait douze en la circonférence de son ouverture, mais de peur qu'à la piste et trace de ses griffes il ne fût découvert et assiégé en cet antre, il avait cet astuce de marcher à reculons, de sorte qu'à voir les marques de ses griffes sur le sable on eût pensé qu'il venait de sortir du lieu où il ne faisait que d'entrer. Alors vivait en Bretaigne-Armorique, à la cour du roi Hoël premier du nom, Arthur le Preux, son cousin, couronné roi de la Grande-Bretaigne, dès l'an 450, — lequel (comme c'était un prince fort vaillant et courageux), — s'exerçait à chasser les dragons et monstres qui se trouvoient en grand nombre parmi les bois et grandes forests dont le pays abondoit »

Dès en débarquant, Efflam rencontre le roi Arthur, suivi de grand nombre de princes et de seigneurs. Il le reconnaît facilement, le salue et lui dit son nom. Aussitôt Arthur descend de cheval et l'embrasse cordialement, et, « cheminant longtemps, devisant ensemble familièrement, ils arrivent devant la caverne du dragon. Arthur, qui la cherchoit, pria le saint et sa compagnie d'être spectateurs, et ayant empoigné sa massue et son bouclier, il attaqua courageusement le monstre, — et passèrent tout le reste du jour en ce combat, jusqu'à ce que le soir, las et fatigué, Arthur se vint jeter sur l'herbe, près saint Efflam, pour se rafraîchir, si altéré de soif qu'il n'en pouvait plus ». Mais on ne put trouver de l'eau douce, nulle part dans les environs ; ce que voyant saint Efflam, il se mit en oraison, fit le signe de la croix sur le roc prochain, puis, « l'ayant frappé trois fois de son bourdon, il en fit sortir une belle source d'eau, laquelle se voit encore aujourd'hui à Toul-Efflam. Arthur ayant vu ce miracle se jeta aux pieds du saint, se recommandant à ses prières, afin qu'il pût venir à bout de ce monstre ». Et en effet, comme nous l'avons déjà dit, Efflam délivra le pays de ce fléau, en le forçant à se précipiter dans la mer, où il mourut suffoqué des eaux. — Puis le saint et ses compagnons, « remontant un petit ruisseau sablonneux jusqu'à sa source, qui était un lieu fort agréable, résolurent de s'y établir, et pour ce sujet ils y édifièrent une petite chapelle et leurs petites cellules. — Au retour d'une promenade d'une belle fontaine de laquelle ils burent et se rafraîchirent, ils trouvèrent leur disner appresté, et un ange assis auprès, sur l'herbe, si brillant, qu'ils ne le pouvoient fixement regarder, ni s'en approcher ». — Depuis ce jour, s'étant engagés à jeûner tous les lundis, mercredis et vendredis, — les dimanches, mardis, jeudis et samedis, « leur repas leur était miraculeusement appresté et apposé par le ministère des anges, et les autres jours, point »

« Cependant la bonne dame Honora, laquelle se voyoit plutôt veufve que mère de famille, depuis que son cher époux l'eut quittée, ne cessa de pleurer ; mais voyant que pour pleurer, son mal ne s'allégeait point, elle fit équiper secrettement un bateau de cuir, bien joint, cousu et poissé, et s'étant déguisée, se déroba à la cour, et entra dedans, se laissant conduire où plairait à Dieu ».

Elle aborda heureusement à Coz-Guéodet. Là, ayant appris d'un éclusier qu'il existait au lieu nommé Toul-Effiam un saint ermite ; nouvellement arrivé d'Hibernie, elle partit à pied pour se rendre auprès de lui. Mais le seigneur à qui appartenaient les écluses, à la nouvelle qu'une jeune dame d'une rare beauté, et qui se disait fille d'un roi de la Grande-Bretagne, était débarquée sur ses terres, se mit aussitôt à sa poursuite, « et tant galoppa, qu'il l'atteignit de vue ; mais Dieu la rendit si légère, qu'encore que l'autre tuât son cheval, à force de lui donner les esperons et de poster, néanmoins elle avait toujours le devant, jusques à ce qu'elle fût arrivée à la cellule de saint Efflam : mais pendant qu'elle en attendait l'ouverture, l'autre eut loisir de s'approcher ; toutefois, comme il advançoit le bras pour la vouloir empoigner, s'étant appuyé de l'autre côté contre le mur, la porte vint à s'ouvrir, et elle sauta dedans ; et ce seigneur fut sur-le-champ puni de son obstination et de l'injuste poursuite qu'il faisait de cette jeune dame, car le bras qu'il avait appuyé contre le mur y demeura fortement attaché, et celui qu'il avait étendu pour arrester la princesse Honora devint sec et, aride »

Cependant, sur les instances d'Honora, le saint guérit le seigneur, qui, pour reconnaissance, lui donna une belle terre pour bâtir un monastère. Grande fut la joie de saint-Efflam de voir qu'Honora était résolue à mener le même genre de vie que lui-même. Il bâtit une petite cellule, non loin de la sienne, « lui défendant expressément l'aspect de son visage, lui permettant toutefois de venir de fois à autre le visiter, et parler avec lui des choses concernantes la direction de sa conscience et le salut de son âme : ce qu'il lui octroya de peur que la fragilité féminine ne fût troublée par un entier et total retranchement de sa conversation »

Au bout de quelque temps de cette vie plus angélique qu'humaine, comme le dit le Père Albert, « ayant entendu le bruit et grande renommée de la grande saincteté des religieuses de Lannennok ou Lannanec (Note : C'est l'abbaye de Lanninoc, en la commune de Ploemeur, près de Lorient), en Cornouailles, elle désira s'y retirer ». Efflam approuva son dessein, « de sorte que, prenant congé de lui et des autres religieux, elle s'en alla en Cornouailles, fut vestue en cette abbaye par sainte Nennok, où elle vécut et mourut sainctement »

Cependant un saint anachorète, nommé Gestin, et qui a donné son nom à Plestin (Plebs-Gestin), commune voisine, revenant de Rome, où il avait fait un pieux pèlerinage, et trouvant l'oratoire qu'il avait fait bâtir occupé par saint Efflam et les siens, ne voulut pas déranger un si saint personnage et se retira, pour finir ses jours, dans une forêt située non loin de là. Saint Efflam demeura donc paisible possesseur de l'oratoire de Toul-Efflam et y mourut comme meurent les saints, le 6 novembre, l'an 512, à l'âge de soixante-quatorze ans. En l'année 994, sous le règne de Geoffroy Ier, duc de Bretagne, ses restes mortels furent solennellement transportés en l'église paroissiale de Plestin. On y voit encore un sarcophage, connu sous le nom de tombeau de Monsieur saint Efflam (Bez ann aotro sant Efflam), mais qui est d'une architecture beaucoup plus moderne.

Dois-je m'excuser auprès du lecteur de m'être si longuement étendu sur saint Efflam, et d'avoir si complaisamment usé, et, je le crains, quelque peu abusé, peut-être, du Père Albert le Grand ? Je ne le pense pas, si j'en juge par le charme et l'intérêt que j'ai éprouvés moi-même au récit du vieil hagiographe, qui me semble, du reste, avoir traité cette vie avec une prédilection toute particulière. Il connaît parfaitement les lieux dont il parle, et l'on dirait qu'il a dû y faire une visite exprès. Son style aussi me parait avoir ici plus de naturel, de grâce et d'agrément que d'ordinaire, quoiqu'il en ait toujours beaucoup. De plus, saint Efflam est très populaire dans nos campagnes, et les pères aiment beaucoup à mettre leurs enfants sous son patronage. Toutes ces raisons me font espérer qu'on ne se plaindra pas trop de mes longueurs. 

Saint-Michel-en-Grève semble avoir été occupé anciennement par un poste romain, ou traversé par une voie romaine ; je laisse cela à décider aux antiquaires et aux archéologues ; toujours est-il que M. Rannou m'a affirmé qu'il y a une trentaine d'années, lorsqu'un creusa les fondations de la maison d'école, on y découvrit des substructions, des tuiles, des fragments de poteries et plusieurs médailles romaines. Tout cela est allé augmenter la collection, si riche et si intéressante, de M. J.-M. de Penguern, qui, à cette époque, centralisait à peu près toutes les antiquités celtiques, gauloises, romaines, bretonnes et autres que l'on découvrait dans l'arrondissement de Lannion. Il avait surtout une fort belle collection de manuscrits bretons de nos vieux mystères, et il est bien regrettable que ses héritiers gardent si soigneusement et laissent ignorer au public ces véritables trésors, qu'un patriotisme bien entendu devrait les porter à produire à la lumière et à répandre libéralement.

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