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CAUDAN

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La commune de Caudan (bzh.gif (80 octets) Kaodan) fait partie du canton de Pont-Scorff. Caudan dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CAUDAN

Caudan vient du breton « Kaodan », dérivé d'un nom de personnage ou d'un saint.

Caudan est une paroisse primitive qui existait déjà en 1264 et elle était alors un vicariat au bénéfice de l'archidiacre de Vannes. A Caudan, il convient de rattacher Saint-Caradec-Hennebont qui en fut soustraite avant le XIIIème siècle. Lanester fut détachée de Caudan au XIXème siècle.

Tout porte à croire que c'est au lieu-dit Saint-Guénael, que saint Guénael, disciple de Saint-Guénolé, fonde son dernier monastère vers 578 et qu'il rend son âme à Dieu quelque temps après, un 3 novembre entre 585 et 590 (La Borderie, Hist. I. 454). Cet établissement était très modeste, mais le roi Nominoë au IXème siècle, le fait somptueusement réédifier. Malheureusement, les Normands le renversent peu après et n'y laissent que des ruines. Au XIème siècle, ces ruines sont cédées à la nouvelle abbaye Saint-Gildas-de-Rhuys, qui y fonde un prieuré simple, sans aucune sorte de juridiction. La chapelle prieurale, aujourd'hui en Lanester, est alors dédiée à saint Guénael, le fondateur de l'ancien monastère. Près de la chapelle se trouvait la maison prieurale avec ses dépendances. A partir du XVIème siècle, les prieurs sont des prêtres séculiers.

« Le jeudy absolu XV d'avril (1593), j'écrivis à Don Juan d'Aguila, pour certains soldats qu'il avait, lesquels brûlèrent à Caudan des maisons et des blés pour 30 000 écus. » (Journal de Jérôme d'Arradon, seigneur de Quinipily). Par arrêt du Parlement de Bretagne daté du 19 juillet 1621, les paroissiens de Caudan sont condamnés à payer à leur recteur une gerbe de blé pour le droit de Prémices.

Ville de Caudan (Bretagne).

L'ancien territoire de la paroisse de Caudan était jadis divisé en frairies : frairie de Kerdronquis, de Penhoret, de Kerguillé, de Pendreff, du Stumo, de Kerbéban, de Kermen-Pont-Scorff (ou Kermain), des Deux-Ponts, de Locmaria, de Lamouhic et du Bourg. A la Révolution, les Carmes d'Hennebont possèdent la maison noble du Bois Joly et l'abbaye cistercienne Notre-Dame de la Joie dont les biens s'étendent sur près de 25 paroisses possède trois tenues dont la tenue de Keranno rapportant 16 l. 6 s. 4 d., la tenue du Cosquer à Kermaménic rapportant 62 l. 12 s. et la tenue de Kerulvez rapportant 32 l. 2 s. 8 d.

La commune de Caudan est créé en février 1790 [Note : les officiers ou rédacteurs municipaux à cette époque sont Julien Jaffray, procureur et bedeau de la commune, Gildas Gaudin, Paul Stanguinet, Le Ralle, Talvas et Louis Le Goff, officiers municipaux, et Herviaut, officier public]. Yves Le Ferrand (de Mané Guillo) est élu maire et Joseph Guiguen est élu procureur de Caudan. En octobre 1791, nous trouvons comme élus municipaux Julien Bardoul (meunier), Julien Jaffray (bedeau), Jacques Le Bouar, Guillaume Le Doussal (laboureur à Prantarff), François Le Mentec (de Kerroch Bras), Simon Le Guennec (du Resto, ancien membre du conseil général de la paroisse), Louis Le Goff (de Kerbéban). Un état des charges de la municipalité de Caudan pour l'année 1791 (voir les archives départementales) nous donne les informations suivantes : " Aujourd'hui vingt-trois octobre mil sept cent quatre vingt onze, Nous, officiers municipaux de la communauté de Caudan, réunis au lieu ordinaires des séances de la Municipalité avons établi des dépenses locales de notre municipalité ainsi qu'il suit. avoir : 1° Entretien et réparation du presbytère : 30 livres. 2° Loyer du lieu ordinaire de nos séances : 90 livres. 3° Appointements du Secrétaire-Greffier : 100 livres. 4° Fournitures de papier, bois et lumières : 50 livres. Traitement du maître école : .... 6° Traitement du Receveur de la Communauté et deniers additionnels pour perception de la contribution mobilière : 150 livres. Total des dépenses à la charge de la Municipalité de Caudan : 420 livres. ... Fait et arrêté à Caudan le 23 octobre 1791. Yves Le Ferrand, Maire, Guillaume Le Doussal, Julien Jaffray, François Le Mentec, Joseph Guiguen, procureur de la commune, Simon Le Guennec, Jacques Le Bouard, Julien Bardoul, Louis Le Goff, Jean-Louis Coléno, secrétaire-greffier [Nota : Jean-Louis Coléno était un des prêtres réfractaires (dont Etienne Thomas et Louis Kervadec) de la paroisse de Caudan] ". Après l'élection de novembre 1791, Joseph Guiguen devient maire de Caudan et Julien Jaffray, procureur. Les officiers municipaux sont alors : Julien Bardoul, Gildas Gaudin (laboureur), Jean Le Moing et Guillaume Le Doussal. C'est Jean-Marie Le Guillou (né à Quimper, fils de Pierre Le Guillou et de Jeanne-Françoise Le Quellec) que l'on retrouve curé constitutionnel de Caudan à partir de 1791. Ce dernier se marie le 25 mars 1793 à Caudan avec Jeanne-Françoise Le Gouaran de Hennebont (fille de Louis Le Gouaran et d'Hélène Julle). Le 4 février 1793, suite à de nouveaux élections, Joseph Guiguen laisse sa place à Joseph Le Pitre (laboureur à Le Fons). Le procureur est Mathurin Talvas (laboureur à Kermoisan) et les officiers municipaux élus sont Le Mentec, Le Ralle, Paul Stanguinet (laboureur au Rest-Scouhel), Paterne Le Lesle (laboureur à Kervéno) et Louis Le Goff (laboureur à Kerbéhan). Parmi les notables on trouve, en 1793, Jean Le Bouar (de Keradely) et Louis Le Ferrer (de Toulhouet). En 1803, Julien Jaffray est maire de Caudan et l'on trouve comme conseillers municipaux : Joseph Le Lesle, Yves Restuel, Yves Le Ferrand, Paul Stanguinet, Guillaume Le Doussal et Joseph Le Pitre.

C'est à Caudan (en partie détruite en août 1944) que, le 10 mai 1945, le général Fahrenbacher de la Wehrmacht, commandant des troupes allemandes de Lorient, présente la reddition des troupes allemandes.

Ville de Caudan (Bretagne).

Note 1 : Caudan est limité naturellement par le Scorff à l'ouest, par le Blavet au sud-est, et par deux petits ruisseaux qui le séparent, vers le nord, de Cléguer et d'Inzinzac. Son territoire, coupé de vallons et de ruisseaux, est fertile et riche ; il produit en abondance des céréales et des fruits. Bien que la paroisse de Saint-Caradec-Hennebont ait été créée à ses dépens, Caudan comprend encore une superficie de 5986 hectares, dont un tiers environ sous labour, un tiers sous landes, et un tiers sous prairies, bois, etc... La population en 1891 est de 7670 habitants : chiffre élevé, qui s'explique par la présence, sur la pointe méridionale, de nombreux ouvriers, employés aux constructions navales de Lorient. Le bourg, situé vers le centre, est à 6 kilomètres de Pontscorff, à 7 de Lorient, et à 54 de Vannes. Les Celtes ont certainement occupé ce territoire ; cependant on n'a encore signalé aucun monument de leur âge, soit parce que les défrichements les auraient détruits, soit parce que des recherches incomplètes les auraient omis. Les Romains y sont venus ensuite ; outre des briques à rebord, on peut citer la voie qui va de Vannes à Quimper et qui passe par cette paroisse : son parcours exact est encore à étudier. Les Bretons, à leur tour, y sont arrivés au VIème siècle, et y ont implanté leur langue, qui s'y parle encore. Il est possible que quelques-uns des compagnons de saint Ninnoc, prêtres ou laïques, soient venus de Ploemeur ici, et aient contribué à fortifier les éléments chrétiens du pays. Dans tous les cas, la paroisse de Caudan est l'une des plus anciennes du diocèse, comme l'insinuent d'un côté sa vaste étendue, et de l'autre le patronage de l'apôtre saint Pierre. Les villages du Moustoir, du grand et du petit Moustoir, et celui du Moustoiric semblent rappeler d'anciens établissements monastiques, détruits peut-être par les Normands. Après l'expulsion des pirates, et dès la fin du Xème siècle, Caudan faisait partie de la vaste seigneurie d'Hennebont ou de Kemenet-Héboé, qui s'étendait du Blavet à l'Ellé ; et c'est même sur la portion de son territoire, qui appartient aujourd'hui à Saint-Caradec, que s'élevait la motte féodale. A l'époque du démembrement de ce grand fief, un peu après 1200, Caudan passa aux barons de Léon, puis en 1363 aux vicomtes de Rohan (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Caudan : Louis Le Ferrant (1790-1792), Joseph Guiguen (1792-1793), Joseph Le Pitre (1793-1795), Julien Jaffray (1800-1815), Louis Le Ferrant (1815-1832), François Le Cren (1832-1833), Jacques François Le Bellec (1833-1848), Yves Hubert Le Floc'h (1848-1849), Mathurin Le Ferrand (1849-1853), Louis Le Goff (1852-1853), Victor-Adolphe Bruyère (1853-1871), Pierre Courtet (1871-1884), Joseph Guyomar (1884-1890), Yves Guyomar (1890-1894), M. Kerdavid (1894-1903), Abel Graindorge (1903-1908), Joseph Mouello (1908-1918), Joseph Le Portz (1918-1925), Louis Le Leannec (1925-1959), Jean Gaudin (1959-1971), Jean Le Goulias (1971-1977), Joseph Le Ravallec (1977-2001), Gérard Falquerho (2001-2020), etc ....

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PATRIMOINE de CAUDAN

l'église Saint-Pierre (1960). L'église de Caudan, qui avait été reconstruite en 1722 dans le style de la Renaissance, a été bénite le 28 juin 1722, puis détruite par un incendie et réédifiée en 1960-1962 [Note : " En réplique à l'arrivée des Américains sur Caudan le soir du 7 août 1944, les Allemands bombardent la ville depuis Lorient, pendant la nuit ainsi que dans la journée du 9 août. Le 11 août 1944, l'église ainsi qu'une grande partie du bourg sont détruits "] par Yves Guillou et Paul Lindu, architectes. La nouvelle église paroissiale est consacrée le 12 avril 1962. Les douze apôtres en chêne du porche de l'église sont l'œuvre de Francis Pellerin (1915-1998), sculpteur rennais. La famille Baud de Caudan possédait jadis une sépulture dans l'ancienne église. La famille Bouetiez de Kerorguen possédait jadis des " droits honrifiques et préminences d'attache audit manoir en l'esglise paroissiale de Caudan " ;

Eglise de Caudan (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, placée sous le vocable de saint Pierre, menaçait ruine en 1710 : cette particularité fait supposer qu'elle était fort ancienne et qu'elle datait de l'époque romane. Les seigneurs du Plessis avaient leur enfeu dans la chapelle de Sainte-Barbe et d'autres ailleurs. La nouvelle église fut bénite le 28 juin 1722. C'est un vaste édifice, en forme de croix latine, avec deux bas côtés ; le tout en style de la renaissance. Les chapelles publiques sont : — 1. Notre-Dame de la Croix, au bourg, rebâtie avant la Révolution, et bénite le 3 mai 1768. — 2. Notre-Dame de Vérité, au nord-ouest, édifice de style ogival flamboyant, avec un bas côté au nord. — 3. Saint-Séverin, à 2 kilomètres vers le nord, siège d'une ancienne chapellenie, ruinée depuis la révolution. — 4. Notre-Dame des Neiges, ou de Trescoet, jadis en Saint-Caradec ; mélange d'arcs romans et d'ogives, avec l'écusson du Pou. il est très possible qu'ici se trouvait anciennement l'aumônerie de Tremmatos, appartenant aux chevaliers de Saint-Jean. — 5. Saint-Yves, au Resto, vers le sud-est, édifice de style ogival, avec un écusson à 10 besants, 4, 3, 2, 1. — 6. Saint-Guenael, sur le bord du Blavet, construction à petites fenêtres romanes, et siège jadis d'un prieuré dépendant de Saint-Gildas-de-Rhuys. — 7. Saint-Guénolé, à Locunel, à 6 ou 7 kilomètres vers le sud, près du confluent du Blavet et du Scorff. Les villages de Locmaria, de Saint-Nudec, de Saint-Niau ou Niziau, et de Saint-Sulan, ... ont dû posséder autrefois des chapelles : leurs noms du moins semblent l'insinuer. Il y avait de plus des chapelles privées au Sconhel, à Pendreff, et au Plessis. Les frairies étaient celles du bourg, de Penhoet, de Kermen, de Lamouhic, de Kerguillé, de Kerdronquis, de Locmaria, de Kerbeban, de Pendreff, du Stumo et des deux Ponts. Dès avant 1264, cette paroisse appartenait aux archidiacres de Vannes, qui en percevaient les dîmes et qui en présentaient le vicaire perpétuel. Plus tard, le droit de présentation fut perdu, et remplacé par la nomination directe du pape ou de l'évêque, à l'alternative. Le vicaire perpétuel reprit le titre de recteur, mais il resta portionnaire, et l'archidiacre perçut jusqu'à la Révolution les dîmes à la 33ème gerbe. En 1756, le revenu net du recteur était évalué à 650 livres. Caudan faisait partie de la sénéchaussée d'Hennebont et du doyenné de Kémenet-Héboé ou des Bois, dont le siège était à Guidel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Pontscorff et du district d'Hennebont, et recueillit une portion du territoire de Saint-Caradec. En 1791, son recteur, E. Thomas, refusa le serment schismatique, et fut bientôt supplanté par un intrus. La révolution fit vendre quelques tenues appartenant à l'abbaye de la Joie et aux Carmes d'Hennebont, la chapelle de Trescoet, une prairie et des terres dépendant de la fabrique. A la suppression des districts, en 1800, Caudan passa dans l'arrondissement de Lorient, et fut maintenu, en 1801, dans le canton de Pontscorff. A la restauration du culte, en 1802, il conserva les villages de Saint-Caradec-Hennebont, que la révolution lui avait donnés (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

L'ancienne église de Caudan (Bretagne).

L'ancienne église de Caudan et son plan.

Plan de l'ancienne église de Caudan (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Caudan (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Caudan et ses recteurs"

la chapelle Notre-Dame du Trescouët (XIIème siècle), encore surnommée chapelle Notre-Dame-des-Neiges et située au bord de la route reliant Hennebont à Pont-Scorff. Dès l'époque romane s'élevait une chapelle à Trescoët : il en reste une petite fenêtre témoin dans le mur Sud de la nef, datée du XIIème siècle. Cette chapelle est profondément remaniée au XVème siècle et au XVIème siècle (sous l'injonction, semble-t-il, des seigneurs du Pou en Plouay). La chapelle actuelle, orientée, comprend une nef, refaite au XVII-XVIIIème siècle, et un choeur à chevet plat, flanqué au Nord et au Sud de deux grandes chapelles, qui date du XVIème siècle. Le choeur est séparé de la nef et des chapelles par de grandes arcades en plein cintre reposant sur des colonnes engagées qui semblent une reprise de la construction romane. Le choeur est éclairé par deux verrières et un oculus reprenant des fragments du vitrail du XVème siècle. La grande fenêtre du chevet, à réseau flamboyant, a été en partie bouchée à la base. Un banc de pierre intérieur longe les murs de la chapelle, qui est couverte d'une charpente fruste. Elle reçut une cloche bénie le 4 août 1697. Il s'agit d'une ancienne chapelle seigneuriale de la famille du Pou (première moitié du XVème siècle). En effet, à l'extérieur est plusieurs fois répété le blason (orné d'un lion rampant) des seigneurs du Pou, auxquels il faut peut-être attribuer la restauration de l'édifice. La chapelle abrite un Christ en croix, en bois polychrome, qui date du XIV-XVème siècle. On y trouve une peinture intitulée "Assomption" et qui date du XVIIIème siècle. La chapelle est vendue comme bien national durant la Révolution et le recteur de Caudan s'en rend acquéreur au XIXème siècle ;

Chapelle de Caudan (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame-de-Vérité (XVIème siècle), surnommée aussi chapelle de Nelhouët et située à Kerbley. De plan rectangulaire, avec un seul bas-côté au Nord, séparé de la nef par trois arcades en tiers-point reposant par pénétration sur des colonnes cylindriques, cette chapelle fut édifiée au XVIème siècle. Le vaisseau date de la première moitié du XVIème siècle : il est flanqué au début du XVIIème siècle d'un bas-côté au nord. Les rampants du toit sont décorés de crochets et d'animaux. Un clocheton de pierre, qui est un rajout, s'élève sur le pignon occidental. Un banc de pierre extérieur entoure la chapelle. La décoration des portes est flamboyante. Les fenêtres à réseau flamboyant ont été en partie bouchées. Un jubé en bois, daté de 1612 et où sont sculptés en relief les douze apôtres, sert aujourd'hui de tribune : il subsiste encore quatorze cartouches portant le nom des saints et celui de Le Daio, ainsi que des armoiries. La chapelle abrite un Christ en croix, en bois polychrome, qui date du XVIIème siècle, ainsi qu'une statue en bois polychrome de Saint Corneli (XVIIème siècle). On peut remarquer aussi les tableaux de pierre d'un ancien chemin de croix ;

Chapelle de Caudan (Bretagne).

l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Croix (XVIIème siècle), située au bourg même. Voisine de l'église paroissiale de Caudan et mentionnée en 1930, elle avait été reconstruite au XVIIème siècle et bénie le 3 mai 1768, puis vendue en 1908par la commune de Caudan. Le 19 juin 1768, bénédiction de la cloche de la chapelle (parrain François Bonnet, sieur de Rohu ; marraine Renée-Guyonne Morin de la Chaise, dame de Kerscau). A signaler que par testament daté du 27 mars 1746, Marie Rio, épouse de Jean Pomzat, légua une somme de 360 livres pour la faire reconstruire ;

le calvaire (XVIème siècle), situé rue de la Libération, près du village de Scouhel. Il est restauré au XXème siècle. Le fût est orné d'un blason ;

le manoir de Keraude ou Keraud (XVI-XVIIème siècle), propriété des seigneurs du Pou (Plouay), puis de Gouvello de Keryaval (officier de cavalerie) [Note : les métairies de Keraude et de Bouderbarch lui rapportent annuellement 320 livres en argent, 188 minots de seigle et 17 d'avoine. Il possède aussi à Caudan des terres à Saint-Niau, Kerhono, Kervanguen, Kerfréhour et Kerliano (voir archives départementales)], et de Joseph Duc (en 1794) ;

le château de Kerdronquis (XVIIIème siècle). Siège d'une seigneurie appartenant à la famille Coerhin ou Kercoerhin ou Courhin (en 1420), puis à la famille du Combout (en 1536) ;

le château du Nelhouet (1769), propriété, à partir de 1831, du baron François Faverot de Kerbrech (1773-1853). Au XXème siècle, l'édifice devient la propriété de la famille Petit-Détroyat, puis de la famille Branthomme (vers 1955) ;

Château de Caudan (Bretagne). 

l'ancien manoir du Bois-Joly, propriété successive des familles Baud (en 1420), Le Beau de Trésidy (en 1790) et Bonamy (en 1848). A noter qu'en 1650, la maison noble et la métairie du Bois Joly sont données par Perrine Marquer, dame de la Fardelaye, au monastère des Carmes d'Hennebont, en échange de nombreuses messes et services funébres. Ce manoir surnommé "Vieux Bois-Joly" sera finalement abandonné au profit d'un château neuf, édifié en 1851 par Mlle. Françoise Bonamy ;

l'ancien manoir de Kerguen. Siège d'une seigneurie dépendant de la paroisse de Saint-Caradec-Hennebont. Propriété de l'émigré René-Louis-Félicité Geffroy de Villeblanche (officier au Régiment Royal Cravate Cavalerie) durant la Révolution. A noter que ce dernier était également propriétaire du manoir de Kernivinen et du moulin du Cohic. L'ensemble des domaines de Kerguen et de Kernivinen s'étendait sur environ 300 journaux (150 hectares). Ce manoir possédait autrefois une chapelle privée ;

l'ancien manoir de Pendreff. Siège d'une seigneurie appartenant à la famille Dondel vers 1563. Il possédait autrefois une chapelle privée, dédiée à Notre-Dame ;

l'ancien manoir de Scondel (ou Scouhel). Siège d'une seigneurie appartenant à la famille Stanghingant en 1620. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

la fontaine de Kerbley (1765), située à proximité de la chapelle Notre-Dame de Vérité. L'édifice forme un arc en plein cintre dans lequel est placée une statue de la Vierge, dans une niche ;

le four à pain de Kergoff, situé près de la maison de retraite de Kergoff ;

le moulin Olivier. Durant la Révolution sont mentionnés les moulins de Le Cohic (meunier Pierre Le Bail, propriété en 1794 de Geffroy de Villeblanche), Le Roux (meunier Julien Bardoul), Kerustantin et Manéguen ;

A signaler aussi :

le menhir de la reddition (1945), situé rue du 10-Mai-1945 ;

la borne de Saint-Séverin (1777). Cette borne, qui aurait été déplacée, porte la date 1777 et deux inscriptions gravées : sur une face "Cléguer à 1883 toises", sur l'autre "Inzinzac" ;

la voie romaine reliant Hennebont à Quimperlé et qui traverse la commune de Caudan ;

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ANCIENNE NOBLESSE de CAUDAN

Les seigneuries de la paroisse de Caudan étaient :

1.     Le Bois-Joly, à la famille de Baud dès 1420.

2.     Kerblé.

3.     Kerdronquis, aux Coerhin en 1420.

4.     Kergoff, prés du bourg.

5.     Kerguer.

6.     Kerhervy, aux Le Mézec en 1600.

7.     Kerhuet, aux Chefdubois en 1420.

8.     Kerihué, au nord.

9.     Kermain, aux Chefdubois, puis de Baud.

10.    Kerscasser, vers le nord.

11.     Kersever, vers l'ouest.

12.     Kerustantin, aux Bizien en 1420 et ChefduBois à l'époque de la Révolution.

13.     Kerveur, vers le sud-est.

14.     Kerianigo, à Guillaume de Kerpuns en 1420.

15.     Lamouhic, aux Guimarho en 1600.

16.     Locoyern, aux Dorz.

17.     Locoyern, aux Verger, aux Baellec. [Note : Ce domaine appartient, semble-t-il, vers 1789, à Catherine du Bahuno. Maurice Guillemot qui l'occupe à cette époque, lui doit chaque année " 300 livres argent, 50 livres de beurre, 2 barriques de cidre, 2 tonneaux de seigle, de l'avoine et du foin "].

18.     Le Mané.

19.     Le Manéguen, aux Vergier.

20.     Le Moustoir, vers le sud, aux Vergier.

21.     Pendreff, acquis par les Dondel vers 1563.

22.     Penprat, à l'ouest, propriété d'Anne Marguerite Mauduit (du Crosco) en 1790.

23.     Plessis ou Quenquis, aux Riou en 1650.

24.     Pérose, aux Vicomte.

25.     Le Resto, au sud-est.

26.     Ruseau, au sud-est.

27.     Saint-Nudec, aux des Portes en 1536, du Bouëtiez en 1720. [Note : Le manoir de Saint-Nudec et les droits honorifiques et prééminences en l'église paroissiale de Caudan étaient revenus en 1784 à Jacques François du Bouëtiez de Kerorguen (époux de Catherine Sainte Fortuné du Bahuno, fille de François Jacques Fortuné du Bahuno, sieur de Kerolain ou Kerollain en Lanvaudan) après le décès de son frère Jacques Pierre du Bouëtiez (époux de Charlotte Jacquette des Portes, dame de Saint-Nudec), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Pierre du Bouëtiez avait deux filles dont l'une, Charlotte, avait épousé Louis-Joseph-François du Buat, et l'autre Marie-Jacquette, avait épousé Pierre-Jean de Baud de Caudan et seigneur de Kermen (ou Kermain). Ce dernier décède à l'âge de 39 ans en janvier 1790 : " l'écuyer Pierre Jean Marie de Baud, seigneur de Kermen et autres lieux, âgé de 39 ans, muni des sacrements de Pénitence, Eucharistie et Extrême-Onction est inhumé en l'église paroissiale de Caudan dans l'enfeu de ses ancêtres ". Le berceau de la famille Bouëtiez se trouve à Hennebont (l'ancien manoir du Bouetiez). A signaler qu'en 1789, les trois métairies de Saint-Nudec rapportent en 1789 à Catherine Sainte Fortuné du Bahuno 564 livres argent, 90 livres de berre et 4 tonneaux de seigle].

28.     Sconhel, aux Stang-hingant en 1620.

29.     Trémelo, aux Dupont en 1420, aux Le Flo en 1448.

30.     Trescoédic, au nord-est.

31.     Tymaur.

32.     Le Rohu, au sud.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Caudan : Jehan Thomas (St Nudec), Pierre du Pou (St Nudec), Alain Joudec (Ruseau), Jehan Thomelin (Plessix, Pendreff), Guillaume Laestour, Jehan Raoulin (Scouhelle), Henry Kerris (le Thy Maure), Jehan Bizien (Kerustantin), Hervé Lucas (Kersever), Pierre du Pou (Trémelo), Henry du Bergier ou Vergier (Locoyarne Verger), Jehan Toutenoultre (Kerhet), Mahé de Kerpunce (Kerguer), Alain de Kergouriou (Locoyarne le Dorze), Guillaume de Baud (Kerguezian, Boisjoli), Guillaume Le Plain (le Resto).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 10 nobles de Caudan :

Jehan THOMELIN, sieur du Plessix (300 livres de revenu), remplacé par Chretien de Chefdubois : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé en archer et d'une lance ;

Jehan, fils THOMELIN (40 livres de revenu) ;

Henry LOPRIAC, procureur de Hennebont (400 livres de revenu) : comparaît vêtu d'une robe ;

Pierre du POU (140 livres de revenu) ;

Guillaume de KERPUNCE (700 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Jehan de CHEFDUBOIS (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît en archer et armé d'une épée ;

Jehan THOMAS (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, d'une salade (casque), d'un harnois de jambes, comparaît en archer ;

Henry du VERGIER (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît en archer ;

Estienne KERORBEN (40 livres de revenu) pour Allain, son père : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'un arc et d'une épée ;

Jehan RAOULLIN (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît en archer et armé d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 16 nobles de Caudan :

Jehan THOMELIN (400 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Louis THOMELIN : comparaît en archer ;

Phelippes de LOPRIAC, décédé (700 livres de revenu), remplacé par Jehan de Lopriac : comparaît en archer ;

Guillaume de KERPUNZE ou KERPUNCZE (700 livres de revenu), remplacé par son fils Pierre : comparaît en archer ;

Henry de CHEFFDUBOIS mineur (20 livres de revenu), remplacé par Guyon de Kerpunze : comparaît en archer ;

Jehan THOMAS (30 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : comparaît en archer ;

Henry du VERGIER (30 livres de revenu), remplacé par son frère Bonabes : comparaît en archer ;

Jehan RAOULLIN, remplacé par son frère Henry : comparaît en archer ;

Louis de KERPUNZE ou KERPUNCZE (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry LE BRAOQ (30 livres de revenu) comparaît en archer ;

Jehan de COETEVENEC : porteur d'une brigandine ;

Yvon de KERRENAULT, remplacé par Raoullet Poncollet : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Eonnet de GANNET : comparaît armé d'une vouge ;

Les héritiers Guillaume LE GANNET (110 livres de revenu) : défaillants ;

Henry LESTOUR (100 livres de revenu) : défaillant ;

Les héritiers Guillaume KERGOURIO : défaillants ;

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