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Nous allons visiter la Cathédrale Saint Pierre. Au nom du Christ, Saint Vincent Ferrier vous a accueilli au centre du grand portail, à l’extérieur. Ce moine dominicain de Valence a profondément marqué les chrétiens de Vannes par sa prédication au XVème siècle. La cathédrale conserve son tombeau. Mettez-vous au centre, sous la tribune de l’orgue, regardez vers le choeur. Votre regard est attiré par l’autel, lieu de l'Eucharistie, l’ambon, lieu de la Parole de Dieu et la Croix glorieuse de la résurrection. Le mystère de la cathédrale se révèle à vous... Maintenant vous allez faire le tour, chapelle après chapelle, en commençant par le Sud.

En faisant le tour, vous découvrirez un certain nombre de tombeaux d’évêques de Vannes. Au Moyen Age, la nef de la cathédrale était couverte de dalles funéraires, à même le sol (on peut en repérer encore certaines qui ont été retournées). Pour des raisons d’hygiène, seule la coutume fort ancienne que les évêques soient inhumés dans leur église épiscopale a été conservée. La cathédrale n’a conservé que les tombeaux des évêques les plus récents (à partir du XVIIème siècle). Deux tombes épiscopales sont restées dans la crypte, sous le choeur.

Chapelle des anciens Fonts Baptismaux.

Cette chapelle était jadis consacrée à Saint Samson, évêque de Dol, Saint Guillaume, évêque de Saint-Brieuc, et Saint Gatien, évêque de Tours. A partir de 1856, elle a abrité les fonts baptismaux.

Le lieu trop exigu ne permet plus d’y célébrer les baptêmes, pourtant, il demeure une excellente catéchèse du sacrement du baptême en lien avec le sacrement de l’eucharistie. Situé à l’entrée de la cathédrale, il rappelle que le baptême est le sacrement de l'entrée dans l'Église. A la manière du Moyen Age, le vitrail est aussi une catéchèse biblique du baptême.

On y trouve un devant d'autel du XVIème siècle représentant la Cène. Le vitrail est consacré au thème du baptême. Les boiseries et les inscriptions ont été réalisées par le chanoine Buléon. 

Chapelle Sainte Anne.

Ce lieu a longtemps était dédié aux Trois Rois et appelé chapelle de l'Hermine à cause du blason ducal qui est à la clé de voûte. 

La chapelle est aujourd'hui dédiée à Sainte Anne, patronne de la Bretagne. Sur l'autel, Sainte Anne, trône entre Saint Joachim et Saint-Joseph.

Admirez en particulier la statue dorée de Sainte Anne (XVIIIème siècle). 

Le vitrail évoque le pèlerinage de Sainte Anne d'Auray avec, au bas, trois moments de la vie de Sainte Anne et de la Vierge (Annonce de la naissance de Marie, sa naissance et sa présentation au Temple).

On voit aussi le tombeau de Monseigneur Jean-Marie Bécel, évêque de 1866 à 1897.

Chapelle du rosaire ou des saints coeurs.

Cette chapelle était jadis dédiée à Saint Guigner et Saint Luc.

Remarquable retable dont le tableau représente les saints coeurs (signes de l’amour) de Jésus et de Marie dont les grâces tombent sur l'Église. 

Le vitrail est un des premiers représentants le Sacré Coeur de Paray. Il comporte une scène des apparitions de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690) à Paray-le-Monial.

On y trouve le tombeau de Monseigneur de Bertin à genoux. C'est lui qui a introduit en 1757 la fête des Sacrés-Coeurs dans le diocèse de Vannes.

Chapelle du Bienheureux Pierre René Rogue.

Cette chapelle était jadis dédicacée à Saint Thuriau. Elle abrite de nos jours trois sépultures. 

Sous l’autel ont été inhumés les restes du Bienheureux Pierre René Rogue, « martyr de l’eucharistie » en 1796. Ces restes y ont été transférés ici en 1936. Sa statue est de Boisecq. Arrêté alors qu’il portait la communion à un mourant, il est condamné à mort et guillotiné. C’est un prêtre né à Vannes, membre de la Congrégation de la Mission, remarquable par son témoignage. Un gisant en cire, sous l’autel, le représente en habits sacerdotaux de l’époque.

Sous le vitrail de Notre-Dame des Victoires, se trouve le gisant de Monseigneur Tréhiou, oeuvre du sculpteur Le Bozec en 1941. Une plaque et un médaillon marquent la sépulture de Monseigneur le Bellec (1941-1972).

Chapelle Saint Gwenaël (entrée Sud).

Cette chapelle était jadis dédiée à Saint Patern, Sainte Marie-Madeleine et Sainte Catherine. 

La cathédrale posséda jusqu’à la Révolution des restes de Saint Gwenaël (dont son crâne). C’était un moine du VIème siècle qui a participé à l’évangélisation de l'Ouest du diocèse. Sur le vitrail, il est en compagnie de la Bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne, qui fonda le premier Carmel de Vannes.

Le tableau est une représentation symbolique de la Charité (Nicolas Gosse, 1842). Il fut offert à la cathédrale grâce à Achille Vigier, député du Morbihan de 1831 à 1846.

Le choeur liturgique.

L’ensemble des trois autels Fossati du XVIIIème est remarquable. L’ancien maître autel montre bien que la liturgie catholique est célébrée en présence des anges (dit Saint Paul, c’est à dire en présence de Dieu). La Croix glorieuse (2003) entourée de ces deux anges évoque les récits évangéliques de la résurrection de Jésus. Le Christ vivant éclaire le nouveau choeur liturgique. 

Le maître-autel, avec ses deux anges adorateurs, est posé en 1771 (consacré le 14 septembre 1777). Les deux petits autels latéraux portent les statues de Pierre et de Paul. 

La légende veut que Pierre soit plus sombre du fait que longtemps cet autel était l’autel paroissial devant lequel brûlaient les cierges pour la messe ; l’ancien grand autel étant réservé pour les seules messes solennelles. La disposition « basilicale » du nouveau choeur (2003) (cathèdre épiscopale entourée des sièges des prêtres) dit quelque chose du mystère de l'Église diocésaine, peuple de Dieu, dont l'Évêque, avec les prêtres ses collaborateurs, est le pasteur, successeur des apôtres. La cathèdre, siège de l’évêque, donne son nom à la cathédrale ; elle est le lieu de la présidence et de l’enseignement épiscopal. L’autel et l’ambon, tables de l'Eucharistie et de la Parole, sont du même marbre blanc pour manifester le lien entre ces deux tables, et une unité architecturale, dans la rupture, avec les anciens autels. Elles sont le coeur/choeur de la cathédrale.

Chapelle Notre-Dame de Lourdes - Transept Sud.

C’est l'ancienne porte des ducs qui pouvaient aller directement de leur résidence à la cathédrale. Le petit vitrail, oeuvre de Desjardins (1928), représente la première communion de la Bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne. Le remarquable retable consacré à la vierge est très visité des Vannetais qui viennent y prier Notre-Dame de Lourdes. Au-dessus le vitrail est consacré au titulaire de la cathédrale : l'apôtre Pierre. A gauche un tableau représente la montée au ciel de Sainte Pétronille, la fille spirituelle de Saint Pierre. 

C’est ici qu’était le tombeau de Saint Gwenaël avant la Révolution. Mme de Francheville, mystique vannetaise, est inhumée à droite de cet autel.

Les statues de Saint Joseph et de la Sainte Vierge datent de 1850. Le tableau, copie du Guerchin par Muller, représente la montée au ciel de Saint Pétronille, la fille spirituelle de Saint Pierre [Note : remplacé semble-t-il aujourd'hui par le tableau "Saint Vincent prêchant à Grenade" de Jean-Baptiste Mauzaisse (1831).

Depuis 1998, on a transféré, à droite de l'autel de Notre-Dame, les restes de Catherine de Francheville (1621-1689), fondatrice de l'oeuvre des Retraites et de la Congrégation de religieuses du même nom.

Déambulatoire.

La grandeur de ce déambulatoire est dû à la foule des pèlerins du Moyen Age qui venait prier sur le tombeau de Saint Vincent Ferrier. Une plaque de marbre indique que l’église cathédrale à été affiliée à la basilique St Pierre de Rome en 1870 (au moment où Pie IX, était assiégé à Rome). La cathédrale porte donc aussi le titre de basilique, signe spirituel d’un lien particulier avec l'Église de Rome.

Chapelle du Saint Sacrement et de Notre-Dame de Pitié.

L'ensemble est composé de deux chapelles. Ces chapelles, au fond du déambulatoire, ne se visitent pas car elles sont avant tout un lieu de prière silencieuse au Saint Sacrement de l'Eucharistie. On y accède par une grille monumentale attribuée à Roussin (1776).

Dans la première chapelle, à l’entrée sur le côté, une « Pietà » de pierre blanche est l’élément central du monument aux morts de 1914-1918. Un vitrail, don des États-Unis, rappelle leur sacrifice. On y trouve aussi plusieurs confessionnaux.

La deuxième chapelle (1536-1545), consacrée à Notre-Dame de Pitié, a été voûtée et décorée en 1634-1637. Le retable du XVIIème siècle est en l’honneur de Notre Dame des anges. Ce retable (1634-1635), oeuvre de Gilles et Bernard Moussin (ou Monsay) et de Guillaume Bellier, abrite les statues de saint Patern, saint Vincent Ferrier, saint Guénaël. Au sommet, la Vierge à l'Enfant, est l'oeuvre de Charles Hoyau, sculpteur du Mans.

Les deux verrières sont l'oeuvre d'Edouard Didron en 1885 et sont consacrées à saint Vincent Ferrier. A droite, côté Sud, est représenté Vincent Ferrier arrivant à Vannes le 5 mars 1418. Il est alors reçu à l'ancienne chapelle Saint-Laurent par le duc Jean V, en présence de la duchesse Jeanne de France, de l'évêque Amaury de La Motte, du clergé et du peuple. Le vitrail de gauche, côté Nord, représente la rencontre  de Vincent Ferrier avec le roi d'Angleterre Henri VI.

De nombreux évêques sont ensevelis dans l'abside et deux monuments funéraires subsistent : celui de Monseigneur François d'Argouges (1687-1716) et de Monseigneur Sébastien de Rosmadec (1622-1646). 

Portail des chanoines - Transept Nord.

Jusqu’en 1956, nous y trouvions le tombeau de Saint Vincent Ferrier. C’est pourquoi le grand vitrail le représente. 

Une plaque rappelle que les duchesses Jeanne de France et Isabeau d'Ecosse obtinrent de reposer près de lui en 1433 et 1499.

Le tableau Est représente la mort de Saint Vincent Ferrier (Nicolas Gosse, 1845), le tableau Ouest sa prédication aux infidèles (Jean-Baptiste Mauzaise, 1831). 

Au passage, jeter un regard sur le choeur des chanoines (XVIIIème) avec au centre de l’abside la stalle épiscopale. C’est là qu’aujourd’hui on célèbre les baptêmes puisque le lieu s’y prête, ainsi que les vêpres.

Au-dessus du portail, vitrail de Desjardin (1928) représentant la rencontre de Jeanne d'Arc et du connétable de Richemont à la bataille de Patay. 

De part et d'autre, statues (1850) de Saint Cornély (avec son boeuf), protecteur des troupeaux, et de Saint Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan, patron du clergé et des séminaires.

Chapelle Notre-Dame de Miséricorde. (anciennement chapelle Saint Yves).

Cette petite chapelle a jadis été sous le vocable de Saint-Sauveur, puis de Saint Yves. La clef de voûte porte les armoiries d'Yves de Pontsal, évêque de Vannes de 1449 à 1475.

Le très beau retable (XVIIIème siècle) avec la statue en bois de Notre-Dame de miséricorde rappelle que les Vannetais aiment à venir prier ici, et depuis fort longtemps, la Vierge Marie sous le vocable de Notre-Dame de miséricorde, Notre-Dame de l’amour de Dieu. 

Tableau d’une Vierge à l’enfant (Pierre-Louis Delaval, 1836). Vu la qualité de son travail, ce peintre regretta que « ce tableau qui, par sa forme, son entourage aurait fait un ornement convenable pour une chapelle royale, est allé se perdre dans la cathédrale de Vannes ». 

Regarder au passage le bateau ex-voto ainsi que le vitrail en l’honneur de Saint Yves. Défenseur des libertés des Églises bretonnes face au pouvoir royal, il est représenté dans toutes les cathédrales bretonnes. Il est le patron des « recteurs » bretons.

Tour Renaissance — Chapelle Saint Vincent Ferrier.

Cette chapelle ronde est une première. Dans un style renaissance, elle est ronde à la gloire de l'Eucharistie. Elle fut, en effet, la chapelle du Saint Sacrement. 

Depuis 1956, elle contient le tombeau (autel de marbre de 1648), un coffre reliquaire (chasse d'argent du XIXème siècle) et un buste reliquaire de 1906 (avec le « chef », le crâne) de Saint Vincent Ferrier. Ce lieu est donc un lieu de pèlerinage en l'honneur de Saint Vincent. Une tapisserie d'Aubusson de 1615, actuellement en exposition au château de SUSCINIO, relate certains miracles attribués au grand prédicateur. 

A l’entrée de la chapelle, un tableau (XVIIème siècle, restauré en 1920) de Saint Vincent Ferrier accueilli à Vannes par le Duc et la Duchesse de Bretagne, en présence de l'évêque Amaury de La Motte, et guérissant un paralytique (il s'agit, semble-t-il, de la guérison du paralytique Jean Le Pen, le 5 mars 1418). En dessous, on y trouve la sépulture et le médaillon de Monseigneur Pierre-Auguste Boussard (1964-1997) et en face la sépulture et le médaillon de Monseigneur Gouraud (1906-1928).

A droite de la chapelle, a été placée en 1850/1851 une statue de Saint Isidore, en costume breton (patron des paysans et laboureurs). A cette époque fut fondée la confrèrie de Saint-Isidore. A noter que le culte de saint Isidore de Madrid (1070-1130), canonisé en 1622, a été propagé par les Jésuites. 

Note : ce lieu était primitivement sous la dédicace de Saint Gaudens (ou Gaudence) et de Saint Livry [Note : elle est dite encore de saint Jean-Baptiste], et donne accès à la Tour Renaissance construite par Jean Daniélo en 1537 en l'honneur de l'Eucharistie. L'autel de saint Gaudence a été supprimé en 1764. A la place on trouve aujourd'hui un monument à la mémoire de Mgr. Alcime Gouraud, évêque de Vannes de 1906 à 1928. Le médaillon est de Gaston Schweitzer (1879-1962).

Chapelle Saint Antoine de Padoue (Entrée Nord).

Il s'agit de l'entrée Nord de la cathédrale, qui donne sur des restes du cloître (du XVIème siècle). Le porche gothique est surmonté d'un vitrail portant les armes de Bretagne, de Vannes et de Monseigneur Bécel.

Ce lieu abrita l'orgue du XVème siècle jusqu'en 1743.

Tableau : le Christ en Croix avec Saint Jean, la Vierge, et Sainte Marie Madeleine (Pierre Vincent, 1830). 

On y voit la statue de Saint Antoine de Padoue (1195-1231), célèbre franciscain italien, ainsi qu'une statue de Notre Dame de Charité du Mené, dont le culte remonte au XIème siècle. La statue, sculptée, en bois, représentant Notre Dame du Mené, a été accueillie solennellement à la cathédrale, le 8 décembre 2006.

Chapelle Saint Louis.

Cette chapelle était jadis (au XVème siècle) sous la dédicace de la Saint Sébastien. 

Au mur se trouve le monument funéraire de Monseigneur Laticule (1898-1903).

Dans cette chapelle ont été inhumés en 1814 les restes des immigrés massacrés en 1795 sur le plateau de la Garenne (chefs de l'expédition de Quiberon), dont le général Sombreuil et Monseigneur de Hercé, dernier évêque de Dol.

Le vitrail représente des scènes de la vie de Saint Louis. L'autel est consacré à Saint Louis. On y trouve les statues de Jeanne d'Arc (1925) et de Sainte Thérèse de Lisieux (1954).

Chapelle Saint Mériadec et Saint Patern (chapelle d’accueil).

Le vitrail représente Saint Mériadec et Saint Patern. Saint Patern est le premier évêque de Vannes (fin Vème siècle). Saint Mériadec, son successeur, décède vers 666. Cette chapelle était jadis sous la dédicace de la Sainte Trinité et les fonts baptismaux y furent installés de 1700 à 1768.

Prenez le temps de regarder les deux tableaux : les litanies de la Sainte Vierge (Antoine Rivoulon, 1846), avec une multitudes de petits tableaux dans le grand tableau, en l’honneur de tous les titres de la Vierge Marie, et le tableau de la résurrection de Lazare (Paul-Emile Destouches, 1819).

Les Orgues.

Du Grand Orgue du XVIIIème siècle conçu par Marcellin Tribuot, il ne reste plus que le buffet et les tuyaux de façade.

Le buffet de bois sculpté date de 1740. Elégant dans sa sobriété, il est orné de deux atlantes, d'angelots musiciens et d'une horloge monumentale. Les deux atlantes semblent surgir d'une queue de poisson. L'un des musiciens, celui de droite, joue de la flûte traversière, et l'autre, celui de gauche, joue du hautbois.

La partie instrumentale de l'Orgue a été réalisée par Louis Debierre de Nantes en 1894-1896 (1837 tuyaux avec 34 jeux). Classé en 1980, il a été restauré en 1984-1985. Ajout d'un cornet effectué en 1985 par Thibaud de Madigout, facteur d'orgues de Nantes. L'orgue comporte 3 claviers de 56 notes et un pédalier de 30 notes.

Plusieurs organistes sont à mentionner : Félix Gravand, Jean Machaux (1919 à 1976), Michel Jézo, Jean-Pierre Maudet,...

Tour romane.

La tour romane (XIIIème) est pratiquement le seul témoignage de la cathédrale romane Malgré son ancienneté, elle continue à abriter les quatre cloches. 

Chemin de Croix.

Autres Eléments.

En 1960, le Trésor a été installé dans l'ancienne salle du chapitre (1782) à l'étage au-dessus de la sacristie. Au départ, le trésor comptait 15 objets, mais à la suite de dons et de dépôts, il abrite aujourd'hui environ 150 pièces. Parmi les dons, ceux de l'abbé Tuarze en 1978 et 1983, concernait surtout le XXème siècle. On peut mentionner entr'autre : un coffret de mariage en bois (XII-XIIIème siècle) ; une croix reliquaire en or et vermeil (XIIème siècle), une crosses en ivoire (XIIIème siècle), de nombreuses pièces d’orfèvrerie sacrée (XVIIème et XVIIIème siècles) : calices, ciboires, patènes, custodes, croix d’autel, ostensoirs..., un missel et graduel (XVème siècle), une pyxide en ivoire (XVIème siècle), des documents (dont l’enquête de canonisation de Saint Vincent Ferrier) et des livres anciens.

" Le coffret de bois est une pièce exceptionnelle faite de planchettes peintes. Il mesure 51 cm de long, 21 cm de haut et 24,3 cm de large. L'évêque Guéthénoc (1177-1217) aurait rassemblé un certain nombre de reliques et les aurait placées dans un coffret d'argent offert à la vénération des fidèles sous le nom de Corpora Sanctorum. En 1771, on enleva la couverture d'argent du coffret mais les peintures alors découvertes n'intéressaient personne - c'était l'époque où l'on décriait le moyen-âge - et le coffret échappa ainsi au vandalisme révolutionnaire. Réutilisé comme reliquaire, il a été remarqué en 1874 par l'abbé Chauffier, qui classait les archives des chanoines. Etudié et décrit par le chanoine Le Mené, il est classé monument historique dès 1899. Il comporte cinq panneaux peints sur parchemin collé sur le bois représentant des cavaliers casqués et armés, à pied ou à cheval ; un clerc tenant la main d'une jeune femme . un roi tenant un faucon à la main et une jeune femme ; une jeune femme et un ménestrel jouant du rebec " (auteur inconnu).

Nota : les photos réalisées par Roger Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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