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Les Bretons dans l'Armée française en 1789

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Si les Bretons tiennent une très grande place dans la marine française à la fin du XVIIIème siècle, ils sont relativement beaucoup moins nombreux dans l'armée de terre. Je ne trouve, par exemple, que douze lieutenants-généraux et trente maréchaux de camp bretons sur la liste donnée par M. le major Churchill dans sa réimpression de l'Etat militaire de 1789 : le comte de Coëtlogon, le marquis de Soisy, le marquis et le comte de Goyon, le comte de Saint-Pern, le marquis de Molac, le comte et le vicomte de Barrin, le prince de Montbazon, le marquis de Juigné, le prince de Rochefort, le duc de Chabot, le chevalier de Coëtrieu, le marquis du Nédio, le comte du Dréneuc, le marquis de Serrant, le chevalier de Rosnyvinen, le marquis de La Ferronays, le comte de Boisgélin, le marquis de Crenolle, le marquis de Frémeur, le baron de Juigné ; Eon de Cély, le prince Camille de Rohan, le comte de Goyon, le comte de la Bélinay, le comte de Bonnescuelle d'Orgères, de Villaines de la Bastière, le marquis de Penhoët, le marquis du Parc, d'Aboville, le vicomte de la Bourdonnaye, le chevalier de la Ferronays, le comte d'Andigné, Bidé de la Grandville, de Keralio, de la Bretèche, le chevalier de Boisgelin, le comte de Rieux, Pascal de Kerenveyer, le comte de Chasteloger, le comte de Chevigné, le vicomte de Jarnac. Il y faut ajouter deux maréchaux de camp dont M. Churchill n'indique pas la nationalité, de Villaines et de Boisgnorel. Cela fait donc quarante-quatre officiers généraux bretons, ce qui, étant donné le nombre total des officiers généraux français de cette époque, donne environ un Breton sur vingt-deux, tandis que, eu égard à sa population, la Bretagne devrait normalement en compter un sur douze.

M. Churchill n'a pu que donner d'une manière assez incomplète l'état civil des commissaires des guerres. Je ne crois pas cependant qu'il y ait beaucoup de Bretons parmi ceux dont il n'a pu déterminer la nationalité provinciale. Aux six commissaires bretons qu'il indique, Chesnel, Barbier de Tinan, Senant, le Sanquer, Mobile. Tassin du Breil (sans compter Girard du Demaine dont la famille d'origine bretonne est établie en Guyenne), il y a simplement lieu, je crois, d'ajouter Puissant du Lédio. La proportion est donc sensiblement la même, peut-être même un peu inférieure.

C'est dans les gardes du corps du Roi qu'on trouve le moins de Bretons, puisque sur 185 officiers et sous-officiers, il n'y en a qu'un seul, le vicomte de Sesmaisons.

La proportion est un peu plus forte, sans être très considérable, parmi les autres officiers et sous-officiers de la Maison du Roi et des princes, car sur quatre-vingt-dix personnes dont les noms figurent sur l'Etat militaire, deux seulement me paraissent certainement Bretons : un exempt des Cent-Suisses, le chevalier de Marsilly, et un sous-lieutenant des gardes du comte d'Artois, le vicomte de Gouvello, car la nationalité bretonne de M. de Castel, maréchal de logis des gardes de Monsieur, me paraît beaucoup plus douteuse qu'au major Churchill.

Parmi les officiers des Gardes-Françaises, il y a dix-sept Bretons :

Trois de Lambilly, d'Argentré, de Perrien, Le Prêtre de Châteaugiron, le marquis de Frémeur, de Juigné, le marquis de Coëtlosquet, deux du Dréneuc, le marquis de la Houssaye, de Kermel, de la Vieuville, de Baudé, de la Biochaye, de Cheffontaine. Comme il y a en tout 225 officiers dans le régiment des Gardes françaises, la Bretagne est ici tout près d'atteindre son contingent normal, un officier sur douze.

La publication de M. le major Churchill ne comprend pour le moment que les neuf premiers régiments d'infanterie. J'y trouve, en fait d'officiers bretons, trois capitaines : du Parc, de Chéry et Le Veneur ; deux lieutenants : du Parc et Le Métaër, et trois sous-lientenants : de Kersallo, de Fournas et de Beauvoir, dans Colonel-Général ; un capitaine : de Guinguené ; deux lieutenants : de la Bégassière et de Pioger, et deux sous-lieutenants : du Halgoët et du Reposoir, dans Picardie ; deux lieutenants : Le Daën et de Poulpiquet, et un cadet : de Perran, dans Piémont ; un capitaine : Le Bel, et un lieutenant : de Keruzec, dans Provence : un major en second : le marquis de Morant; un capitaine : de Fleuriot ; six lieutenants : de Grénédan du Bouëtier, de la Forest, de Bercy, d'Hautcourt, Le Forestier, et un cadet : de Chateaubriand, dans Navarre ; deux capitaines : Binet et l'Enfant ; deux lieutenants : Boutant et de Trecesson quatre sous-lieutenants : du Pontavice, de Surgères, du Chaffault, de Guinguenet, dans Armagnac : un lieutenant : de Kerouallan ; un sous-lieutenant : de Magon, dans Champagne ; un sous-lieutenant. Chevalier de la Bourdonnaye, dans Austrasie ; un capitaine : de Châteaugiron ; deux lieutenants : de Châteauvieux et de Coëtivy ; un sous-lieutenant : de la Villéon, et un cadet : d'Achon, dans Normandie.

Comme il y a, en 1789, soixante-six officiers par régiment d'infanterie, les quarante-trois officiers bretons que je viens de citer donnent, vis-à-vis de leurs 552 camarades, une proportion d'un Breton sur quatorze.

Je n'ose me flatter d'avoir pu reconstituer l'état civil des officiers des soixante-et-onze autres régiments d'infanterie française. Je ne crois pas, cependant, que beaucoup de Bretons aient échappé à mes recherches. La proportion générale me paraît en tous cas inférieure à celle des neuf premiers régiments. En mettant à part le régiment du roi dont l'effectif est supérieur à celui des autres, je trouve pour les soixante-dix autres régiments d'infanterie française, un total minimum de deux cent soixante-quatorze-officiers, ce qui ferait environ un Breton sur dix-neuf. Dans le régiment du roi qui compte cent soixante-dix officiers, la proportion est beaucoup plus forte, un Breton sur huit, ce qui dépasse par conséquent l'effectif normal.

Voici donc la liste des officiers que je crois Bretons : dans Neustrie, deux capitaines, de Combles et de la Monneraye ; deux sous-lieutenants, de Lescly et de Madec ; un cadet, de Cintré ; dans La Marine, deux sous-lieutenants, Le Chauff et de Tréméreuc ; dans Auxerrois, un capitaine, de Querhoën ; un lieutenant, de Chevigné ; dans Bourbonnais, un capitaine, de Kerninon ; un lieutenant, de Pinel ; deux sous-lieutenants, de Rahier et de Kereden ; dans Forez, deux sous-lieutenants, Le Gualès et de Huchet ; dans Béarn, un colonel, vicomte de Boisgelin ; quatre capitaines, de Goyon, du Hautchemin, de Bocazel, Duparc ; trois lieutenants, de Goyon, de Langourla, du Bouays ; deux sous-lieutenants, de Busnel, de Couessin ; dans Agénois, trois capitaines, deux de Kermarec et de Lalandelle : un sous-lieutenant; le chevalier de Quélen ; dans Auvergne, un sous-lieutenant, de Guérif, un cadet, de Gonidec ; dans Royal-Auvergne, deux sous-lieutenants, Le Gonidec et de Kerpezdron, et un cadet, de Kermoisan ; dans Flandre, un sous-lieutenant, de Kernezne ; dans Cambrésis, un lieutenant, de Kersauzon, et un sous-lieutenant du Siochan ; dans Guyenne, un lieutenant, de la Besrneray, et un sous-lieutenant, du Lesquen ; dans Viennois, un lieutenant, de la Kernezne, et un sous-lieutenant, de Saint-Malon ; dans Roi, un lieutenant-colonel, le commandeur de Lanjamet ; un aide-major, de Moëlien ; un capitaine, de la Monneraye ; trois lieutenants, de Talhouët, de Boisgelin, du Parc ; dix-huit sous-lieutenants, de Derval, Desille, du Chaffaut, de Guernisac, de Kerouartz, de Cheffontaines ; de Lambilly, de Lanjamet, de Cheffontaines, de Talhouët, Duplessis de Grénédan, de Rosily, de Lavilletehart, deux de la Briffe et du Rocher ; dans Brie, un major en second, de Crénolle ; cinq capitaines, de Châteaubourg, de Legge, de Querebars, de Boisanger, d'Andigné ; un lieutenant, de Pontavice ; deux sous-lieutenants, du Camper et très probablement Guy-Augustin de Lesrat. ou Lesrats ; dans Poito

u, deux capitaines, de Lesquen et de Mezières ; quatre sous-lieutenants, de Tannouarn, de la Baronais, de Lesquen, de Tredern ; dans Bresse, un lieutenant, de la Billiais, et deux sous-lieutenants, de Callac et de Réals ; dans Lyonnais, deux capitaines, de Larchantel, de Lourmel ; un sous-lieutenant, de Botherel ; dans Maine, deux capitaines, le chevalier Perrin et de Rallier ; un sous-lieutenant, de Geslin ; dans Dauphin, un capitaine, de Lansalut ; un lieutenant, de Tromelin ; un sous-lieutenant, de Kerguezec ; dans Aunis, un major en second, de Pluvié ; un capitaine, Maudet ; un lieutenant, Kerméné ; dans Touraine, un capitaine, de Pontavice ; un lieutenant, de la Bothelière ; un sous-lieutenant, de Lalandelle ; dans Angoulème, un colonel, de Serent ; un capitaine, de Lamonneraye ; un sous-lieutenant, de Limoëllan ; dans Aquitaine, un capitaine, d'Andigné ; dans Anjou, un major, de la Villéon ; un capitaine, de Keransquer ; huit lieutenants, deux Aubin, du Plessis de Grénédan, de Lalandelle, de Keransquer, de Couëtspel, de Picot ; dans Turenne, quatre lieutenants, de Bonnetier, Courson de Kerneseop, de Champbellé et de la Violay ; dans Dauphiné, un capitaine, de Chevigné ; deux lieutenants, de Chevigné et de Trogoff ; dans Isle-de-France, trois capitaines, deux de la Noësèche, un de Montgermont ; un lieutenant, Drouet ; deux sous-lieutenants, de Carné et de Liscouët de Visdelou ; dans Soissonois, un capitaine, de Kerninon ; un lieutenant, de Longraye ; dans la Reine, deux lieutenants, de la Villéon et Le Gonidec ; dans Limosin, un major en second, le marquis de Montbourcher ; deux capitaines, le chevalier Pascal et le chevalier de Rochon ; dans Royal-Vaisseaux, un lieutenant-colonel de Carcaradec ; deux capitaines, Rogon de Carcaradec et Dubreuil de Marchais ; deux sous-lieutenants, de Troguendy et de Saint-Gilles : dans Bretagne, un colonel, de Coëtlosquet ; un capitaine, de Goyon ; quatre sous-lieutenants, de la Villegourio, de Kersabiec, de Coëtlosquet et de Kermenguy ; dans Lorraine, trois sous-lieutenants, deux de Courson et de Trévéret ; dans Artois, deux capitaines, Le Veneur et Duferne ; deux sous-lieutenants, de la Baronnage et de Vossey ; dans Vintimille, un capitaine, Gourio du Menemeur ; un lieutenant, de Lamarche, un ou deux sous-lieutenants, de Kerusoret et peut-être de la Houssaye ; dans Hainault, un capitaine, de Lantivy ; dans La Fére, un major, le chevalier Boüan Duchef du Bos ; deux capitaines, de Kerménénan et le chevalier du Chastel ; un ou deux lieutenants, Daën de Kerménenan et peut-être Louis-Joseph de Lanoë ; deux sous-lieutenants, le chevalier de Kerméné et de Clairambault ; dans Royal-Roussillon, deux lieutenants, les deux de Pontavice; un sous-lieutenant, de Gouyon ; dans Condé, un colonel, le comte de Sesmaisons ; deux capitaines, le vicomte de Châteaubourg et de Lavilleheleuc ; sept lieutenants, deux de Pennelé, de Lavillehulin, deux de La Villehéleuc, un de Châteaubourg, un Dufresne ; sept sous-lieutenants, Sécillon, de Jonchères, de Bruc, de Keraude, de Guyon (lisez Gouyon), Goyon de Vaurouau et de la Bourdonnaye ; un cadet, de la Bourdonnaye ; dans Bourbon, un capitaine, de Grandin ; dans Beauvoisis, un sous-lieutenant, de la Tuolays ; dans Bourgogne, trois capitaines, de Berthou, de Lansalut, d'Hallouin ; un lieutenant, du Trevou ; deux sous-lieutenants, de Lée, de Kermabain ; dans Royal-Marine, trois capitaines, de Couëtus, de Kervern, de Kermain ; un lieutenant, Mauduit du Plessis ; un sous-lieutenant, de Boishardy ; dans Vermandois, un capitaine, de Kergus ; un lieutenant, de la Ruffie ; peut-être un sous-lieutenant, de Tournemine ; dans Languedoc, un lieutenant, le chevalier de Calan ; un sous-lieutenant, de Kermarec ; dans Beauce, un major en second, le marquis de Kerouartz ; un lieutenant, de Ravenel ; deux sous-lieutenants, de Kerouartz et Dubois-Guéhéneuc ; un cadet, de Kerjean ; dans Médoc, un colonel, marquis de Roquefeuille ; un capitaine, de la Chevière ; dans Vivarais, un major en second, le comte de Juigné ; dans Royal-Comtois, un colonel, le baron de Pont-l'Abbé ; quatre ou cinq sous-lieutenants, deux de Poulpiquet, deux Le Minstier, et peut-être de Lanoüe ; dans Monsieur, deux capitaines, Bahezre et Pioger ; un lieutenant, de la Tocnay ; un sous-lieutenant, de Kerever, et un cadet, de Mauduit ; dans Penthièvre, cinq capitaines, chevalier du Plessis, de la Guère, de Keryaval, de Gouvello, de Quelen ; quatre lieutenants, de la Crochais, Le Corgne dit Tertre, de Largentey, chevalier de Lavilléon ; trois ou quatre sous-lieutenants, Le Maignan, de Bonteville, Duplessis et peut-être de la Houssaye ; dans Boulonnais, trois capitaines : le chevalier du Haffont, de Goyon et du Poulpry ; deux lieutenants : Daën de Kerménénan et de Kerolain : quatre sous-lieutenants : de Saint-Alouarn, de Boisboissel, de Farcy et de Penvern; dans Angoumois, un capitaine : de Latour d'Auvergne, et un lieutenant : de la Villehulin ; dans Saintonge, un lieutenant : de la Bothelière ; deux sous-lieutenants : de Kerdaniel, le chevalier de Sceaulx ; dans Foix, un sous-lieutenant, de Kerire ; dans Rohan, trois capitaines, de Guillomont, de Saint-Perreux, de Kermadec ; deux sous-lieutenants : de Chaton et de Bedée : dans Chartres, deux capitaines, Duhaffont et de Pontavice ; un lieutenant, de Botmilliau ; un sous-lieutenant, du Haffont ; dans Enghien, un capitaine, le chevalier de Lahaye de Silz ; deux lieutenants, de Grandin et Trogoff.

Je n'ai pas fait entrer dans le compte des soixante-six officiers, les quartiers-maîtres trésoriers et les porte-drapeaux. Ce sont presque tous d'anciens soldats d'origine très roturière. Il est donc très difficile d'établir leur état civil en dehors d'un dépouillement minutieux des contrôles, d'ailleurs souvent très incomplets à cet égard.

Les bataillons de chasseurs qui composent l'infanterie légère, comprennent un grand nombre d'officiers à nom italien, très probablement corses pour la plupart. En les mettant à part, je trouve, environ deux cent-dix officiers, dont sept Bretons. soit un sur trente.

Ce sont : dans les Chasseurs bretons, un lieutenant, de Bédée ; dans ceux d'Auvergne, un capitaine, de Becdelièvre ; dans ceux des Vosges, un capitaine, Chatton ; dans ceux des Cévennes, peut-être un capitaine, du Chastel, et un lieutenant, de la Baronnais ; dans ceux du Gévaudan, un capitaine de Creichquerault, et un cadet, Duchastel ; dans ceux du Roussillon, peut-être un sous-lieutenant Deshaye.

Il y a trois Bretons sur les trente-neuf officiers de grenadiers royaux, soit un sur treize : un major, de la Mottevauvert, dans Picardie ; un major, de Crenan, dans Touraine ; un major, de Poulpiquet, dans Orléanais.

Les deux officiers bretons des régiments provinciaux d'artillerie, Magon de la Giclais, capitaine dans Metz, et le comte de Lanjamet, colonel de Besançon ; les deux officiers du 3ème régiment d'état-major, un lieutenant-colonel, le comte de Querohent-Boisruault, et le capitaine de Kergu ; le comte de Tramain, colonel du régiment de Paris, donnent, pour les officiers de cette catégorie, une moyenne d'un Breton pour quatre-vingts.

Les bataillons. de garnison, correspondant aux anciens bataillons de milices, comptent un peu plus de 480 officiers, sur lesquels il n'y a guère qu'un Breton pour vingt-cinq ou vingt-six : Lyonnois, un commandant, de Paroy ; Armagnac, un capitaine, d'Andigné ; Bretagne, un capitaine, Boulleuc ; Monsieur, trois capitaines, Duchesnoy-Poulain, du Breil de Pontbriand et de Boulleuc ; Royal-Vaisseaux, un capitaine, de Cornulier ; Royal-Marine, un lieutenant-colonel, de Keralio ; Angoulême, un lieutenant-colonel, de Kergariou; deux ou trois capitaines, de Médic, le chevalier des Jars et peut-être de la Griolais ; La Fére, trois ou quatre capitaines, Legalle du Tertre, Lemoine de Talhouët, de Chapdelaine et peut-être Fouquet ; Picardie, peut-être un capitaine, de la Vieuville.

Le génie et l'artillerie présentent une physionomie spéciale. Les Bretons sont peu nombreux dans les grades supérieurs, un sur trente-cinq dans le génie, un sur quarante dans l'artillerie, et très nombreux dans les grades inférieurs, un sur dix dans les deux corps.

Il semble donc qu'il faille en conclure que ces deux armes, après avoir été quelque temps négligées par nos compatriotes, avaient, pour eux, de plus en plus d'attrait au fur et à mesure qu'on avance dans le XVIIIème siècle.

Ce sont, pour le génie un sous-brigadier, Berthois ; un major, comte de Robien ; six capitaines, Rallier, Girard de Châteauvieux, chevalier du Deserseul, Galbaud-Dufort, Bouan, Pioget de Saint-Perreux ; neuf sous-lieutenants, Barazer, Chevigné, Suasse de Kervégan, Duclos-Guyot, Dubois du Fresny, de Chaigneau, de Cheffontaine, de la Toenay, de Tredern, et un élève, de Kerlero de Rosbo.

Artillerie : Besançon, quatre lieutenants, Colin de Boishamon, de Langle, de la Bothelière et de Lavillegille ; La Fére, un lieutenant, Baston de la Riboisière ; Toul, un capitaine, de la Noësèche ; sept lieutenants, de Barrin, le chevalier Foucher de Camas, Chevalier Levicomte, Couëssin de Keraude, deux Rousseau de Saint-Aignan ; Grenoble, deux lieutenants, les deux du Boishaudry ; Strasbourg, deux lieutenants Binet de Jasson et de Saint-Germain ; Metz, un lieutenant-colonel, de Rison . trois ou quatre lieutenants, du Chaffault, Picot de Peccadeuc, chevalier de Langle de Beaumanoir et peut-être de Charbonneau.

Dans les compagnies d'ouvriers, deux capitaines, de la Tullaye et Romanet.

La raison qui m'a fait omettre dans ces statistiques les quartiers-maîtres et les porte-drapeaux me fait également laisser de côté les lieutenants d'artillerie en troisième, recrutés presque tous dans un milieu très roturier.

Dans la cavalerie, les carabiniers ont une composition spéciale. Parmi leurs cent cinq officiers, il n'y a qu'un Breton, le comte de la Gervaisais, sous-lieutenant réformé.

Il n'y a que trois Bretons sur les deux cent cinquante-huit officiers de hussards : le comte d'Avaugour, capitaine de remplacement dans Colonel Général, le prince de Rohan-Rochefort, capitaine dans Chamborant, et le comte Louis de Rohan, capitaine de remplacement dans Lauzun. Mais le recrutement des hussards est très particulier. Les deux tiers des officiers portent des noms étrangers. Beaucoup sont Allemands, Hongrois, Croates et les officiers de nationalité française se recrutent surtout en Lorraine et en Alsace.

Il y a, en 1790, vingt-quatre régiments de cavalerie proprement dite et dix-huit régiments de dragons, chacun avec trente-quatre officiers, et douze régiments de chasseurs avec quarante-cinq officiers.

Cela fait un total de 2.068 officiers, dont 85 Bretons, soit un pour 24 : Colonel Général, un capitaine, le comte de Poulpry ; Mestre de Camp, un lieutenant, de Robien ; Roi, un lieutenant, de Saint-Pern ; Cuirassiers, un major en second, le comte de Juigné ; Cravates, un sous-lieutenant, de Villeblanche ; Roussillon, deux capitaines, comte de Coëtpeur et comte de Chasseloir ; un sous-lieutenant, le chevalier de Kerampuil ; Piémont, un lieutenant, le chevalier Lecorgne de Launay ; Lorraine, un capitaine, comte d'Argentré ; Picardie, un sous-lieutenant, Kerguelin ; Champagne, un lieutenant, de la Tullaye ; Navarre, un lieutenant, comte de Gouyon de Beaucorps ; Normandie, un lieutenant, comte de Bruc, et un sous-lieutenant, le chevalier de Bruc ; Dauphin, un lieutenant, le chevalier de Juigné ; Bourgogne, un capitaine, le comte de Montmuran ; un lieutenant, Gaudin ; un sous-lieutenant, de Salaun ; Berry, un major, de Labalue ; deux capitaines, le marquis de Lehélec et le comte de Saisi ; quatre sous-lieutenants, de Tanouarn, de Kerampuil, du Bouezic et de la Gervaisais ; Artois, un capitaine, le baron de Bruc ; Orléans, un major, comte de Gibon de Kerisouët ; un capitaine, comte de Lantivy ; un lieutenant, le comte d'Orgères ; Guyenne, un capitaine, de Boisanger.

DRAGONS : Colonel Général, un chef d'escadron, le chevalier de Lamoussaye ; Royal, un major en second, le comte de Gouvello ; un capitaine, de la Goublaye ; Roi, un chef d'escadron, le chevalier de Villeblanche ; Reine, un major, le chevalier de Pellan ; un chef d'escadron, de Quelen ; deux lieutenants, le chevalier de Kerninon et Pélicot ; Dauphin, un chef d'escadron, de Mauduit ; un capitaine, de la Marchée ; un lieutenant, de Boispéant ; deux sous-lieutenants, du Rumain et de Bédée ; Monsieur, un chef d'escadron, de Kerespertz ; deux lieutenants, le chevalier de Trémereuc et de Bénazé ; Artois, deux capitaines, chevalier Saisi de Kerampuil et de Chappedelaine ; un sous-lieutenant, le chevalier de Trecesson ; Orléans, un lieutenant-colonel, le chevalier du Petitbois ; un sous-lieutenant, Picot de Plédran ; Condé, un lieutenant, de Châtillon ; Bourbon, un capitaine, vicomte de Botherel-Quintin ; un lieutenant, le chevalier de la Touraille ; un sous-lieutenant, de Noual ; Conti, un chef d'escadron, vicomte de Saint-Pierre ; un capitaine, marquis de Santo-Domingue ; Penthièvre, un lieutenant-colonel, le chevalier de la Villesbrune ; un lieutenant, Varin du Colombier ; Lorraine, un sous-lieutenant, de Kerguelin ; Angoulême, un capitaine, le vicomte de Menou un lieutenant, de Gouvello.

CHASSEURS : Flandre, un capitaine, le chevalier de la Villesbrune ; un sous-lieutenant, de Saisi de Kerampuil ; Franche-Comté, un lieutenant, de Kergu ; un sous-lieutenant, du Boishoissel ; Hainault, un major en second, le comte de Serrant ; Languedoc, un capitaine, le chevalier de Lagadeck ; Picardie, un chef d'escadron, le comte de Plouër ; un capitaine, le chevalier de Bédée ; trois sous-lieutenants, le chevalier de Hay, de Landémont, de Chef du Bois ; Guyenne, un capitaine, le chevalier de Kerespert ; deux sous-lieutenants, le vicomte de Quelen et le chevalier de Chabot ; Lorraine, un major, le chevalier de la Prévalaye ; un lieutenant, de Sceaulx ; un sous-lieutenant, de Coislin ; Bretagne, un lieutenant, comte de Kervasdoué ; Normandie, un chef d'escadron, Châteauthébault ; un sous-lieutenant, le chevalier Auguste de Kertanguy ; Champagne, un lieutenant-colonel, le chevalier Duplessis ; un sous-lieutenant, le marquis Duplessis.

Peut-être faut-il ajouter le comte d'Andigné de Mayneuf, chef d'escadron dans Royal Champagne, car, quoiqu'il soit né à Saint-Laurent-des-Aux, diocèse d'Orléans, d'après les contrôles de son régiment, il appartient à une branche bretonne de cette famille, et le comte de Pontbellanger, capitaine dans Penthièvre-Dragons, que sa biographie nous montre agissant plus en Breton qu'en Normand.

L'Etat Militaire ne mentionne pas les sept régiments coloniaux. Je ne connais que le nom de leurs colonels, dont un était Breton, de Mauduit, colonel de Port-au-Prince.

J'ai fait figurer dans les énumérations précédentes les du Chaffault et les Chevigné, parce qu'ils sont établis si près de la frontière bretonne qu'on peut les rattacher encore à leur pays d'origine. Mais j'ai éliminé Le Gonidec, lieutenant dans Vintimille, et Mandait de Kerlivio, sous-lieutenant dans Orléans, dont les familles semblent bien fixées, l'une à Caen, l'autre à Pons. Trois d'Andigné sont nés en Anjou, le capitaine et le lieutenant d'artillerie, et le capitaine aux chasseurs de Picardie ; il est vrai que ces deux-ci ont pour mère une Bretonne. Un seul des Menou est Breton. L'étude des contrôles régimentaires m'a fait rayer de la liste certains officiers qui, à première vue, paraissaient Bretons, mais qui, en réalité, appartiennent à des familles homonymes. Telles sont : les deux du Chastel, de Royal-Allemand et d'Orléans-Dragons, qui sont Belges ; Torcy de Boishullin, de Béarn, les deux de Lambert, de Chartres-Infanterie et des chasseurs des Vosges, Scelles de la Motte, de Penthièvre-Dragons, de Langle, des chasseurs de Lorraine, les deux Grosourdy de Saint-Pierre, de Commissaire Général et de Royal-Dragons, Marnière, de Béarn, Monthuchon, de la Couronne, Saint-Gilles, de Beaujolais, du Halay, de Royal-Navarre, qui sont Normands. Van Bredenbeke de Chateaubriand, de Poitou, et Billou de la Houssaye, d'Artois, qui sont Angevins. Bouan, de Conti-Dragons, qui est Champenois. La Chevardière de la Grandville, de Reine-Infanterie, qui est Ardennais. Paparel de la Boessière, de Condé, qui est Bourbonnais. Du Chastel, d'Isle de France, et de la Salle, de Languedoc, qui sont Lorrains. D'Herlye, de Poitou, qui est Picard. Lalande et Villeneuve, de Languedoc, qui sont Bordelais. Noël, de Royal-Dragons, et de Lanoue, de Royal-Dragons, qui sont Gascons. De Lahaye, de Royal-Bourgogne, et Jourdain de Villiers, de Royal-Vaisseaux, qui sont Poitevins. De Saint-Georges, des chasseurs des Trois-Evêchés, et Busson de Villeneuve, de Boulonnais, qui sont Berrichons. Du Breil, de Vermandois, qui est Languedocien. Anglancier de Saint-Germain, des chasseurs de Languedoc, qui est Dauphinois. Saint-Georges, de Conti-Dragons, qui est Saintongeais. Goguet de Bassigny, qui est de Ré. Micauld, de Dauphin-Dragons, qui est un Parisien d'origine Bourguignonne. De Villers, de Colonel-Général-Dragons, qui est de Lille. Saint-Hilaire, de Condé-Dragons, qui est de Limoges, etc.

II.

En parlant de l'artillerie et du génie, j'ai fait remarquer combien la place des Bretons s'y était accrue à la fin du XVIIIème siècle. Dans l'infanterie et la cavalerie, les différences ne sont guère sensibles. Sans doute il y a une grosse augmentation dans certains régiments, par exemple dans Condé-infanterie, où le nombre des officiers bretons passe de cinq à dix-sept de 1776 à 1789. Mais si nous comparons par exemple, pour les seize régiments d'infanterie dont Waroquier de Combles a donné le personnel dans son Tableau Historique de la Noblesse Militaire en 1784, la liste des officiers Bretons avec celle de l'état de 1790, nous voyons que l'augmentation est insignifiante, trente-six au lieu de trente-quatre, d'autant que dans chaque régiment le nombre des officiers a été porté de 64 à 66. La différence est un peu plus grande pour la cavalerie. En comptant le chiffre de 1781 et celui de 1790, nous trouvons qu'il est passé de 70 à 86, non compris les hussards. Mais il faut dire que le nombre total des officiers a considérablement augmenté entre ces deux dates, étant passé de 1867 à 2.173. Les proportions restent donc sensiblement identiques. Il y a eu entre ces deux dates de très nombreuses mutations. Sur les 70 officiers de 1781, 41 ont disparu, en 1790, par mort, démission ou promotion au grade de général : 15 ont changé de régiment ; 14 seulement se retrouvent à la mérite place. A cette dernière catégorie appartiennent : Poulpry, Coëtpeur, de la Tullaye, Gouyon de Beaucorps, deux de Bruc (Royal Normandie) et Artois-Cavalerie, La Gervaisais, de Lantivy (Orléans), de Juigné (Dauphin), de La Moussaye, du Petitbois, de Launay (Piémont), de Kerninon (Reine-dragons), de Kerampuil (Artois-dragons), le chevalier de Saint-Pierre (Conti-Dragons). Dans la seconde catégorie, figurent : Chevalier de Bédée, 1er chasseurs, chevalier de Kerespertz, 2e chasseurs, de Sceaulx, 3e chasseurs, de Kervasdoué, 4e chasseurs, de Châteauthébault, 5e chasseurs, Duplessis, 6e chasseurs, de Labalue et de Boisanger, 1er Cheveu-Léger, de Kergu (2e chevau-léger), de Kerisouët et d'Avaugour (Artois), de Lamarchée (Dauphin-Dragons), de la Villesbrune (Jarnac-Dragons), Gouvello (Monsieur-Dragons), de Lagadec (Languedoc-Dragons), Pélicot (Belzunce-Dragons). La 3ème catégorie comprend : le comte de Sesmaisons, ci-devant colonel en second de Roussillon-Infanterie, devenu colonel en second de Roi-Cavalerie ; de Lagiclais, sous-lieutenant aux cuirassiers ; le comte de Tournemine, major dans Royal-Cravates ; de la Bourdonnaye, sous-lieutenant dans Champagne ; le baron de Landémont, capitaine dans La Reine ; de Montulé, capitaine dans Orléans ; le comte de Rieux, colonel, et de Saint-Pern, sous-lieutenant dans Berri ; de Cargouët, sous-lieutenant aux Carabiniers ; Chevalier de Gouyon de Vaurouault, capitaine, et de Mesnard, sous-lieutenant dans Royal-Navarre ; marquis de Roquefeuil, colonel en second, comte de Tréveleuc, capitaine, Collobel du Bot, lieutenant dans Royal-Piémont ; marquis de Cély, capitaine, et de Cornullier, sous-lieutenant dans Royal-Pologne ; Raymond, lieutenant dans Royal-Roussillon ; de la Moussaye, sous-lieutenant au 1er chevau-léger vicomte Pioger de Kermorzun, le capitaine et chevalier de la Villeloays, sous-lieutenant au 5e chevau-léger ; de la Villebague, capitaine dans Mestre de Camp-Dragons ; le comte de Paroy, capitaine dans Dauphin-Dragons ; le chevalier de Barrin, lieutenant, et le chevalier La Roche-Saint-André, sous-lieutenant, dans Lescures-Dragons ; de Terlaye, major dans Languedoc-Dragons : de Serisay, capitaine dans Monsieur-Dragons ; le chevalier Decombles, sous-lieutenant dans Lannan-Dragons ; vicomte de la Galissonnière et de Quillien, capitaines, de la Choüe, de Pinczon et comte de Barberil, sous-lieutenants dans Reine-Dragons ; Montroty, sous-lieutenant dans Artois-Dragons ; comte de la Galissonnière, colonel, et Le Sanquer, sous-lieutenant au 2e chasseurs ; de Saint-Pern, sous-lieutenant au 6e chasseurs ; le chevalier de Langle, capitaine, deux de Beauvais, et le chevalier d'Andigné, lieutenants dans Royal-Etranger ; de Mauduit, capitaine, Roumain, lieutenant, et de Gouvello, sous-lieutenant dans Artois-Cavalerie ; de Caradeuc, lieutenant dans Belzunce-Dragons.

Voici maintenant la liste des officiers bretons des régiments d'infanterie cités par Waroquier : dans Aquitaine deux capitaines, Saint-Riveul et d'Andigné ; un lieutenant. Boutaud ; quatre lieutenants dans Bassigny, de Tréméac, de Trépézel, La Bellissue et Saursac ; deux dans Berry, un lieutenant-colonel, de Kerenveyer ; un lieutenant, Le Limonnier de la Marche, sans compter le lieutenant Le Gonidec qui appartient à une branche fixée en Normandie de cette famille bretonne ; un dans Carignan, le lieutenant de La Monneraie ; un dans Foix, le lieutenant-colonel Keralio ; six dans Ile-de-France, les deux capitaines Lanoesèche ; un lieutenant, Montgerrnont, et trois sous-lieutenants, Kerouallan, Chardonnay et Drouet ; quatre dans Limosin, trois capitaines, Rochon, Saint-Georges, Pascal ; un sous-lieutenant, Baudeau ; trois dans Maine, le capitaine Rallier ; un lieutenant, Perrin ; un sous-lieutenant, Veneur ; deux dans La Marine, le capitaine de Laubé et le sous-lieutenant Leslay ; un dans Médoc, le capitaine La Chevière ; cinq dans La Reine, deux capitaines, Denoes, Floïd ; un lieutenant, La Villéon ; deux sous-lieutenants, Conan et Le Gonidec ; deux dans Turenne, deux lieutenants, Courson et Bonnetier ; il n'y a aucun officier breton dans Beaujolais, Orléans, Perche et Royal-Comtois.

La publication de Waroquier nous permet de nous rendre compte du recrutement des quartiers-maîtres trésoriers et des porte-drapeaux, porte-étendards et porte-guidons. Or, il n'y a pas un seul Breton parmi les 48 officiers de cette catégorie dans les seize régiments d'infanterie et il n'y en a qu'un, Gaudin, porte-étendard, dans Royal-Bourgogne, parmi les 56 des seize régiments de cavalerie.

Certains régiments de cavalerie comptent d'assez nombreux officiers à la suite qui ne figurent pas dans les états militaires. Waroquier en cite vingt dans Berry, dont six Bretons : Kerempuil, Lavilleneuve, Léhélec, Saisi, Tannouarn et Ducy qui, malgré sa naissance normande, est Breton ; et vingt-et-un dans Royal-Cavalerie, dont trois Bretons : Labintinaye et deux Serrant.

Les officiers des anciennes légions dissoutes figuraient en 1781 à la suite des chasseurs à cheval. Quatre sont inscrits sur l'Etat de 1790, mais cette fois dans les chasseurs à pied : Chaton, lieutenant au 3e chasseurs ; Becdelièvre, capitaine au 2e chasseurs, et Creich-Quérault, capitaine au 5e chasseurs. Deux autres ont complètement disparu, un second Chaton et Scott de Martinville, capitaine au 2e chasseurs.

Dans d'autres corps, les Bretons sont moins nombreux. Il n'y en avait qu'un seul en 1790 parmi les officiers et sous officiers des Gardes du Corps, tandis qu'ils étaient quatre en 1768, un lieutenant, le marquis de Sesmaisons, et trois exempts, de Quélen, de Kerguesec et de Goyon ; quatre en 1758, un enseigne, de Sesmaisons, et trois exempts, de Quélen, le comte et le chevalier de Goyon ; deux en 1749 (Etat de la France), les exempts François-Joseph Champion de Cicé et Louis de Gouyon. S'il n'y en a qu'un en 1740 (Abrégé du militaire), l'exempt de Sesmaisons, ils sont quatre en 1698 (Etat de la France), un enseigne, du Halgoet de Tracy, resté Breton, au dire de ses contemporains, notamment de Saint-Simon, bien qu'il habitat le Beauvaisis où son père et son grand-père s'étaient mariés ; deux exempts, de la Dobiay et de Tournemine, et un sous-brigadier, Claude de Crésolle.

Je retrouve de temps en temps, dans divers documents, quelques officiers bretons des Gardes du Corps : Marc-Antoine de Kerguesay de Kerhuel, enseigne en 1637, cité sous le nom de Queruel dans les Mémoires de Souvigny (tome Ier, p. 333, et tome III, p. 343), et que l'éditeur appelle Jean-Baptiste ; Louis de Talhouët, enseigne de 1660 à 1665 René de Sesmaisons, désigné comme lieutenant dans la généalogie de sa famille ; François-Bernard, sieur de Beaumont, gouverneur de Fougères, cité à la réformation de 1671 comme enseigne ; d'Acigné de Carnavalet, dont Sourches mentionnant sa mort en 1686 dans ses Mémoires, dit que c'était un ancien exempt ; François de Savonnière, sieur de la Troche (plus Breton qu'Angevin, puisque né à Angers en 1647, il fut baptisé à Maumusson), tué comme lieutenant à Leuze en 1691 ; La Haye de Saint-Hilaire, du pays de Fougères, capitaine de cavalerie, dont Sourches mentionne la nomination comme exempt en 1701. Il en est de même des gendarmes et des chevau-légers de la Garde, supprimés en 1787.

En 1698, les gendarmes ont trois officiers bretons, François de Rohan, leur capitaine-lieutenant Maximilien de Rohan, son fils, un des trois enseignes ; Joseph de Volviré, un des trois guidons, et un des huit sous-brigadiers, de la Landelle. Ils sont trois dans les chevau-légers, de Coëtenfao, un des deux sous-lieutenants ; du Poulpry, un des trois cornettes, et le brigadier de la Ravilé, qui est très probablement un Goyon de la Ravillays. Or, en 1758 et 1768, il ne reste dans ces deux compagnies qu'un Breton, le maréchal de Soubise, capitaine-lieutenant des Gendarmes.

Les Bretons se maintiennent un peu mieux dans les Mousquetaires, supprimés en 1775. En 1698, j'y trouve trois sous-brigadiers, de Coëssal, de Keringars et Braubuan ; en 1740, un sous-lieutenant, le comte de la Rivière; un enseigne, le comte de Coëtlogon ; quatre sous-brigadiers, de Keravelle, deux de la Rivière et du Chaffaut ; en 1749, un sous-lieutenant, le marquis de la Rivière ; un maréchal-des-logis, Keravel ; un brigadier, de la Rivière, et un sous-brigadier, Dufou ; en 1758, un capitaine-lieutenant, le comte de la Rivière ; un enseigne, le marquis de Cussé ; un cornette, de Keravel ; un brigadier, de Keramel ; deux sous-brigadiers, de Tréménec et de Charbonneau, sans compter de Becdelièvre, qui appartient à une branche établie en Normandie ; en 1768, un cornette, le marquis du Hallay, et un brigadier, de Tremeneck.

Les Bretons ont d'abord tenu une grande place dans la gendarmerie, supprimée en 1787. En 1661, lorsqu'elle ne comptait encore que cinq compagnies, René de Kerméno, sieur du Gara, figure parmi les capitaines-lieutenants, et lorsqu'il fut cassé, en 1677, il fut remplacé par son compatriote, Pierre de Lannion. Lors de la réorganisation de 1690, où l'effectif fut porté à seize compagnies, on trouve quatre Bretons parmi les quarante-deux officiers français cités par Dangeau (Journal, tome III, p. 196), deux capitaines-lieutenants, Pierre de Lannion et Xavier de Kerouartz ; un enseigne, de la Rivière, et un guidon. d'Acigné de Carnavalet. Mais au XVIIIème siècle, la proportion devient très peu considérable. Sur soixante-huit officiers, je n'en compte guère qu'un seul, un enseigne, en 1740, le comte du Poulpry; un sous-lieutenant en 1749 et 1758, le marquis de Querohent ; un aide-major en 1768, le vicomte de la Ferronays.

La compagnie de grenadiers à cheval, où l'on trouve très rarement des Bretons, en compte deux en 1758, le lieutenant de Robien et le sous-lieutenant de Miniac.

Le régiment des Gardes-Françaises a toujours attiré les Bretons. En 1600, alors qu'il ne comptait encore que vingt compagnies, il y avait déjà un Breton, Budes de la Courbe, parmi ses capitaines. Le maréchal de Guébriant y commença sa réputation militaire. François de Romilly, le futur maréchal de camp, y fut enseigne en 1635. François Rousselet de Châteaurenault, enseigne en 1643, y devint ensuite lieutenant. Louis de Talhouët y fut lieutenant de 1644 à 1647. François de Quelen fut tué au siège de La Bassée, faisant fonction de major des Gardes el commandant des enfants perdus. Le marquis de Sourches, mentionnant dans ses Mémoires, en 1692, la nomination comme aide de camp du roi, puis comme gouverneur de Guérande et titulaire d'une pension de 3.000 livres, d'un Lanjamet, dit que cet ancien enseigne aux Gardes « avait vendu sa charge de bonne heure et avait passé plusieurs années, ne songeant qu'à son plaisir, ensuite il revint à la Cour, où étant homme d'esprit et de courage, il fut reçu dans les meilleures maisons ». L'Armorial de d'Hozier (tome 1er), mentionne Michel Le Botteuc, demeurant à Guérande en 1695, ci-devant lieutenant aux Gardes-Françaises. M. de Loge, que Sourches cite, à deux reprises, comme Breton, fut nommé capitaine aux Gardes en 1689 et tué la même année à la bataille de Valcourt. Le même mémorialiste annonce, en 1690, la nomination, comme capitaine aux Gardes, de M. Moulin de Cheviré, gentilhomme du pays nantais, « ancien capitaine de Navarre, criblé de blessures, dont les deux frères avaient été tués en 1689, l'un comme premier capitaine dans Dauphin, l'autre comme capitaine dans Navarre ». Il mentionne sa mort, à la date du 15 décembre 1694. M. de Coëtanscours, ancien mousquetaire de la 1ère compagnie, remplace, en 1693, toujours d'après Sourches, M. de Castille comme sous-lieutenant aux Gardes.

L'Etat de la France pour 1698 donné une liste complète des officiers des Gardes-Françaises. Il y a trente-deux capitaines, dont un Breton, La Conelaye ; trente-quatre lieutenants, dont trois Bretons, Michau de Montaran, Marbeuf, d'abord sous-brigadier de la 2ème compagnie des Mousquetaires, puis enseigne aux Gardes en 1693, et Coadelet, de son vrai nom Le Ny de Coëtelez, dont Sourches parle déjà, à propos du carrousel de 1685 et qui fut nommé capitaine en 1706 ; trente-et-un sous-lieutenants, dont trois Bretons, Terlay, Kererre, de son vrai nom Kerhervé, que Sourches dit de Basse-Bretagne, lorsqu'il note, le 25 décembre 1694, que d'enseigne des Grenadiers il devint sous-lieutenant ; et Michau de Montaran ; enfin trente enseignes, dont deux Bretons, La Coquerie et La Moneraye.

Coissal est indiqué par Sourches comme Breton lorsque, étant brigadier de la 1ère compagnie des Mousquetaires, il fut nommé, en 1701 ou 1702, enseigne aux Gardes.

L'Etat de la France pour 1727 indique, pour les Gardes-Françaises, trois capitaines bretons, Michau de Montaran, Magon de Terlaye et de Princé ; deux lieutenants, de Guer et de la Motte, et quatre enseignes, de la Villegontier, de Coëtrieux, du Guesclin et de Moëlien.

En 1740, sur 218 officiers, je trouve quatre capitaines, de Terlaye, de Guer, de la Motte, de la Marche : trois lieutenants, de la Villegontier, de la Houssaye ; du Broutay trois sous-lieutenants, de Coëtrieux, de Lambillv et de Bec de Lièvre ; seize enseignes, de la Bourdonnaye, du Dréneuc, de Molien, de Liscoët, de Kergorlay, du Trévou, de Coëtmur, de Pennélé, de la Rivière, chevalier de la Houssaye, de la Noue, de Pommereuil, de la Vieuville, de Sarsfield, de Bédé, de la Villetéhart, et quatre gentilshommes à drapeau, de Chefontaine, Picot, de Plouas et le chevalier de Bédé.

En 1749, nous trouvons, sur 220 officiers, 25 ou 26 Bretons : deux capitaines, le maréchal de camp de Guer et le brigadier Freslon de Saint-Aubin, capitaine de Grenadiers ; sept lieutenants, Grénédan, Picot, du Trévou, Lavilletéhart, Coëtrieu, du Dréneuc, Pennélé, Guergorlay, La Vieuville ; six sous-lieutenants, Kersallo, Marbeuf, du Gouyon, chevalier Dreneuc, Keldunédo (Gicquel du Nedo) et Boisgelin ; sept enseignes, Coëtlosquet, Dufresne, Lamotte, la Bretonnière, La Blottière, le chevalier de Boisgelin, de Querlivio ; un gentilhomme à drapeau, la Belinaye, plus le lieutenant Geffrand s'il faut lire Geffrard, sans compter le sous-aide-major Pontbriant, dont la famille n'habite plus depuis longtemps la Bretagne.

IV.

Voici maintenant, d'après les Archives de la Guerre, les états de service de quelques officiers bretons, accompagnés le plus souvent des notes des inspecteurs.

Pinot du Petithois, né en 1742, volontaire en 1756, enseigne dans Picardie en 1758, lieutenant en 1759, blessé 1762, sous-aide-major 1765, capitaine dans Belsunce-Dragons en 1774, réformé 1776, major dans Orléans-Dragons 1778, lieutenant-colonel Etat de 1790. Le duc de Brissac dit de lui, dans ses notes d'inspection de 1785, qu'il « o du talent et du zèle ».

François-Louis, marquis de Quélen, né à Paris en 1751, mousquetaire 1768, capitaine dans Royal-Lorraine 1771, démissionnaire 1775. Ses notes d'inspection de cette année le disent « instruit ».

Charles-Bernard-Pierre, chevalier de la Prévalaye, né à Rennes en 1749, capitaine 1779, major aux Chasseurs de Lorraine, 1789. Notes de 1775 : « Propre à l'état-major ».

Gaudin, né à Malestroit-en-Bretagne en 1747 ; sous-lieutenant porte-étendard dans Royal-Bourgogne 1784. Notes de 1774 : « Rempli de zèle et d'exactitude ».

Innocent-A.-M. de Roquefeuil, né en 1752, garde-marine, puis capitaine dans Noailles-Dragons, colonel en second dans Royal-Piémont 1780, colonel de Besançon-Artillerie en 1788, puis colonel de Médoc-Infanterie. Le baron de Livron dit, en 1785, « qu'il a plus de volonté que de santé et de moyens ».

Le prince de Léon qui devint colonel en second de Royal-Piémont en 1788 était, auparavant, colonel en second d'Artois-Infanterie.

Coëtlosquet des Isles, né à Morlaix en 1751, Chevau-Léger en 1758, capitaine dans Royal-Piémont en 1771. Notes de 1774 : « Il sera très bien à la tête d'un corps ».

Georges-Joseph de Trévelec, né à Auray en 1751, page du roi et 1766, capitaine dans Royal-Piémont en 1771, guidon des Chevau-légers de la Garde en 1784. Notes de 1774 : « A beaucoup de zèle » ; de 1778 : « Bon officier ».

Gilles-Dominique de Boisgelin de Kerdu, né à Plélo en 1749, sous-lieutenant dans Lorraine-Infanterie en 1766, capitaine dans Royal-Piémont en 1773, colonel en second dans Forez-Infanterie 1778. Notes de 1774 : « Montre de la bonne volonté ».

Etienne-François de Coëtlosquet, né en 1756, lieutenant au régiment provincial de Vannes en 1773, capitaine dans Royal-Piémont en 1777.

François-Pierre Collobel du Bot, cornette dans Royal-Piémont en 1756, réformé, puis replacé sous-lieutenant en 1763, lieutenant en 1768, retiré en 1786 avec 330 livres de pension. Notes de 1774 : « Propre à une compagnie », de 1778 : « Ancien officier rempli de zèle et de bonne volonté ».

René-Louis de Trévelec, né en 1751, mousquetaire, puis capitaine d'infanterie, enfin capitaine dans Royal-Piémont en 1779.

Jean-Louis-François de la Lande de Calan, né en 1755, sous-lieutenant dans Noailles-Dragons en 1774, puis dans Royal-Roussillon en 1779, capitaine dans Royal-Piémont en 1780, capitaine de remplacement en 1784, démissionnaire en 1786.

Raymond, né vers 1738 (39 ans en 1776), de Guingamp, volontaire dans Roi-Cavalerie 1759, gendarme dans la Gendarmerie en 1760, sous-lieutenant dans Royal-Roussillon 1767, lieutenant 1771. Notes de 1775 : « Très bon officier, sert avec beaucoup de zèle et d'assiduité ».

Le comte de la Noë de Coëtpeur, né à Maure, vers 1751 (25 ans en 1776, page de la Dauphine 1765, sous-lieutenant dans Royal-Roussillon 1775, capitaine 1788. Notes de 1775 : « Bon officier, propre à une compagnie ».

René-Maurice de la Belinaye, cornette dans Reine-Dragons 1758, capitaine 1762, lieutenant-colonel attaché aux dragons 1780. Notes de 1779 : « Bon officier susceptible d'une lieutenance-colonelle ».

Le vicomte Auguste de Barrin, cornette dans Custine-Dragons 1759, capitaine dans Reine-Dragons 1774, lieutenant-colonel dans Chartres-Dragons 1784. Notes de 1779 : « Bon officier, s'est acquis par son zèle et son activité l'estime des officiers supérieurs, est susceptible d'une majorité ».

Briancourt, né à La Roche-Bernard, sous-lieutenant dans Royal-Dragons 1779, démissionnaire 1782.

Lépine de Grainville, né à Landerneau, lieutenant dans Royal-Dragons 1777, démissionnaire 1778.

Le Gac d e Lansalut, né à Loquénolé, lieutenant dans Royal-Dragons 1778. « Fort joli sujet ».

Dubreuil du Marchais, né à Brest en 1740, sous-lieutenant dans Royal-Vaisseaux en 1759, capitaine en 1771. Le duc de Guines dit de lui, en 1786, que c'est « un officier distingué, désigné pour une lieutenance-colonelle ».

Comte Lanjamet, né à Nantes en 1726, lieutenant dans Gâtinais 1747, enseigne aux Grenadiers de France 1749, aide-major 1756, colonel du régiment provincial de Rouen 1771, colonel en second dans Royal-Vaisseaux 1776, resté colonel attaché au corps de l'infanterie.

Vicomte de Lanjamet, né à Rennes 1742, enseigne aux Grenadiers de France 1756, capitaine dans Reine-Cavalerie de 1760 à 1763, colonel en second de Royal-Vaisseaux 1780, passé la même année dans Perche. Notes de 1778 : « Excellent officier, plein de zèle et d'intelligence ».

Rogon de Carcaradec, né à Lannion 1758, lieutenant dans Royal-Vaisseaux 1758, lieutenant-colonel 1787. Le duc de Cossé dit de lui, en 1781 : « Bon officier faisant bien le détail de sa place », et le duc de Guipes, en 1786 : « Très bon officier, susceptible par ses talents de parvenir plus tôt que plus tard à la lieutenance-colonelle d'un régiment ».

Joseph de Loz, né à Lannion, enseigne dans Poitou 1756, blessé à Rosbach, démissionne 1780, reste attaché à l'infanterie.

René-Alexandre de Lesquen, né à Casse (sic) en Bretagne, lieutenant dans Saint-Maurice 1755, capitaine en 1760, passé dans Poitou où Saint-Maurice a été incorporé. Crenolle dit, en 1785 : « Ancien officier qui mérite les grâces du roi ». ll mourut en 1790.

De Kerouart, né à Morlaix 1739, lieutenant dans Saint-Maurice, démissionnaire 1781.

Pierre-Marie Le Bossec, né en 1730 à Lannevellec, en Bretagne, soldat dans Nice devenu Lyonnais 1746, sergent 1750, sous-lieutenant 1761, lieutenant avec rang de capitaine 1779. Notes de 1775 et de 1777 : « Très bon officier de grenadiers ».

François-Marie Le Gac de Lansalut de Cannoët, né à Châteaulandin (lisez Châtelaudren) 1740, lieutenant au bataillon de milices de Carhaix 1755, enseigne dans Nice 1761, retiré 1777. Notes de 1775 : « Bon officier ».

De Larchantel, né à Quimper 1760. Notes de 1773 : « Bon sujet » ; de 1777 : « Très bon ». Il se distingua au combat du 20 octobre 1782, à bord du vaisseau l'Invincible.

Ch.-Vincent-Marie Karuel de Marey, né à Quimper 1747 ou 1749, lieutenant dans Nice 1761, capitaine 1768, major du régiment de Grenadiers royaux de Bretagne en 1779.

Le Normand de Lourmel, né à Lamballe 1757, lieutenant dans Lyonnois, abandonne son régiment pour émigrer, le 8 juillet 1792. Notes de 1772 : « Très bon ».

Le marquis Anne-Louis de Quengo de Crenolles, né en 1734, lieutenant dans Roi-Infanterie 1749, enseigne 1753, sous-aide-major 1755, aide-major 1757, capitaine 1759, colonel de la Marche-Infanterie 1761, colonel de Béarn 1764, maréchal de camp en 1780, inspecteur. Le duc de Lorge le dit, en 1764, « rempli de zèle et de valeur ». Notes de 1773 : « Aimant son métier, ferme, peut-être un peu trop dur » ; 1776 : « Fort appliqué à tous les détails qu'il entend fort bien, estimé et considéré de son régiment » ; 1777 : « Ancien et bon colonel de paix et de guerre, fort appliqué à tous les détails qu'il entend très bien, estimé et considéré dans son corps ».

Pompietin de Sacrant, né à Moncontour 1730, enseigne dans Béarn 1749, capitaine 1755, aide-major. Notes de 1764 : « Très actif, intelligent, propre à devenir major » ; 1771 : « Bon manœuvrier » ; ... « Il acquiert chaque année ».

Chefrontaine, né à Kervereguen, en Basse-Bretagne, en 1720, lieutenant en 1738, capitaine en 1747, capitaine de Grenadiers en 1768, chef de bataillon en 1774. Notes de 1763 : « Bon à la guerre, exact, ferme, a soin de la troupe, mais inquiet et plaignard » ; 1764 : « Valeureux, ferme, soigneux » ; 1776, émanant du comte de Broglie : « Très ancien officier qui a très bien servi ». Il se retire en 1778.

Le chevalier de Saran, né en 1732, « est de Pontivy et réside à Moncontour », lieutenant dans Béarn 1743, capitaine 1746. Notes de 1763 : « Officier très propre pour être à la tête d'un corps, a des talents, il a la vue basse » ; 1764 : « a la vu êtres basse et c'est dommage, car c'est un très bon officier » ; 1765 : « Peut faire un excellent chef de corps ».

François Tranchant du Tret, né à Soudan, en Bretagne, en 1728, lieutenant dans Béarn 1746, capitaine 1753. Notes de 1763 et 1764 : « Très bon officier sans être transcendant » ; 1765 : « A la vue fort basse, fait de son mieux » ; 1769 : « Très bon » ; 1772 : « Il sert très bien » ; 1776 : « Excellent officier, du meilleur exemple » ; 1778 : « peut devenir bon lieutenant-colonel », pourvu que ce tenant en 1757, blessé à Crevelb, retiré en 1761.

Jean Caucaud ou Cocaud de la Hamonière, né en 1724 (De Blain en Bretagne), lieutenant dans Béarn, 1746, capitaine, 1755. Notes de 1763 : « bon sujet qui va rondement son chemin » ; 1764 : « excellent (mais) d'une médiocre santé ».

Louis-Marie du Parc, né à Ploërmel en 1745. Notes de 1776 : « excellent sujet » ; 1778 : « bon officier » ; 1786 : « très bon officier ».

Richard, né à Rennes en 1730, soldat 1747, sergent 1750, lieutenant 1759, capitaine 1771, aide-major, blessé au siège de Maestricht en 1748 et à Munster, le 11 juillet 1760. Notes : « très bon, très intelligent, remplit très bien tous ses devoirs, propre aux détails ».

Anne-René Prioul du Hautchemin, né à Rennes 1738, enseigne 1754, lieutenant 1755, capitaine 1758, retiré, je crois, en 1770. Notes de 1763 : « médiocre » ; celles de 1764 émanant du duc de Croy : « jeune, sert bien, a beaucoup d'intelligence » ; 1767 : « bon officier » ; 1768 : « médiocre, assez négligent ».

Jean-Marie Prioul du Hautchemin, né à Rennes en 1745, lieutenant au bataillon de Milices de Rennes, 1761, lieutenant dans Béarn, 5 mai 1762, capitaine 1780, chef de bataillon, 1787. Notes de 1772 : « bon sujet » ; 1776 : « fort bon sujet » ; 1778 : « zélé et actif ».

Gaspern, né à Guingamp en 1730, volontaire, puis lieutenant dans Bresse. 1759, dans Saintonge, 1760, dans Béarn 1761, retiré en 1764. Notes : « jeune mais donnant de l'espérance ».

Lescombles, né en 1742, à Plouéven (ou plus loin, à Plodrain), lieutenant 1759, capitaine 1775. Notes de 1764 : « sage, intelligent, servant bien » ; 1771 et 1774 : « très bon et intelligent » ; 1776 : « exact et faisant ce qu'il peut ».

Charles ? de St-Germain (de Dervaleu, Bretagne), lieutenant en 1757, blessé à Crevelet, retiré en 1761.

Le Saige de Villebrune (de Sulliac, lisez St-Suliac, diocèse de Saint-Malo), né en 1747, enseigne dans Béarn, 1762, sous aide-major. Notes : « excellent, sera un officier major distingué ».

Gabriel Dosmond, de Redon, né en 1739, enseigne dans Béarn, 1759, lieutenant 1760, retiré en 1765. Notes : « sert avec zèle et intelligence ».

Gaillard des Aulnais, né à Fougères, en 1744, lieutenant dans Béarn 1760, démissionnaire 1766. Notes : « jeune, intelligent, sert très bien ».

Victor-Benjamin Gouyon de Rochefort, né en 1746 à L'Abbaye, paroisse de Chantenay près Nantes. Notes de 1776 et 1778 : « très bon sujet ».

Guy-Auguste-Ange-François de Quengo de Crenolles, né à Paris en 1762, cadet dans Béarn en 1776, capitaine attaché 1780, capitaine de remplacement, 1784.

Gouicquet de Boccosel (né à Quimper en 1749). Notes de 1776 : « bon sujet ».

De la Boëssière de Lanvic, né, tantôt en 1763, tantôt en 1766, capitaine dans Béarn, passé dans La Rochefoucauld. dragons en 1788. Notes de 1784 : « sert avec une sagesse et une exactitude rares ».

Bidé de La Grandville, aide de camp du comte de Clermont en 1758, volontaire en 1759 dans Saintonge, dont son père était colonel, enseigne aux gardes françaises en 1760, cornette à la 2ème compagnie de Mousquetaires en 1771, colonel en second, dans Beauce en 1776, colonel de Boulonnois en 1783. Le baron de Salis, le dit, en 1785 « plein de zèle et d'activité, fort occupé de son régiment qu'il conduit très bien ».

Bérubé, né à St-Malo, en 1756, sous-lieutenant en 1772. Peut-être était-il fils d'un autre Bérubé, né à Anthoni près Paris, en 1711, ancien, soldat, capitaine dans Boulonnois. en 1765.

Le chevalier de Goyon de Miniac, né à Plancoët, lieutenant, 1764, capitaine, 1779 ; le baron de Salis dit qu'il est « un de ceux qui promettent le plus d'être susceptible d'avancement ».

Lantivy, né à Vannes en 1758, officier dans Béarn. Notes : « Joli sujet ».

Toussaint-Marie de Goyon, né à Hénanbihen, id. notes : « Assez bon ».

Etienne-Marie du Parc de Merret, id. notes : « Bon exact, peu intelligent ».

René Gabriel du Boisgelin, colonel de Saintonge en 1759. colonel de Béarn en 1761, mort en 1764. Le prince de Croy le dit en 1764 : « Colonel du plus grand mérite et du plus grand talent à tous égards ».

Plancher de Caunoy de Laubé, né à Lamballe en 1746, enseigne dans Marine 1762, sous lieutenant 1763, major, dans Monsieur-Infanterie 1785, lieutenant-colonel en 1788. Notes de 1773 « intelligent, ardent ».

Le chevalier Joseph-Olivier Le Nepvou de Crenan, né à Plédran en 1734, ensigne puis lieutenant, dans Monsieur 1756, capitaine 1769, major Grenadiers Royaux en 1779. Notes de 1776 : « très bon sujet ». Il avait un frère, capitaine en 1761 qui mourut de ses blessures à Cassel.

Noël-Xavier de Querhoent, né à Keraro en 1742, lieutenant dans Monsieur 1758, capitaine 1776, lieutenant-colonel d'un régiment provincial 1778. Notes de 1776 : « bon sujet ».

Louis-Charles du Haffon, né à Quimper en 1747, cornette aux dragons de Chabrillan 1761, réformé 1763, replacé 1763, sous-lieutenant au même régiment devenu Montecler puis Monsieur-dragons, puis capitaine attaché dans Monsieur-infanterie en 1779.

Le capitaine Bahezre de Lanlav, paraît sous deux formes différentes, à l'article des capitaines et à celui des sous-lieutenants. Dans le premier, il est appelé Jérôme-François, né à St-Quintin en 1746, dans le second, il est appelé Jean-Mathurin Bacherey de Lanlès, né à Quintin, en 1744. Date et prénoms sont erronés : on lui a, probablement, attribué l'acte de baptême d'un frère aîné, mais l'indication du lieu, Quintin et non St-Quintin, est, cette fois, exact. Il fut nommé capitaine dans Monsieur-infanterie en 1780. Notes de 1776 et 1777 : « bon » ; celles de 1778 : « de médiocre intelligence ».

Pierre-Louis de Penquer, né à Trévelec en 1750, lieutenant dans Monsieur 1776, mort en 1781. Notes de 1776 et 1778 : « très bon sujet ».

Il y a dans Monsieur, deux Pioger, l'un Pioger Joseph-François-Anne de St-Perreux, né à Cassou en 1753, lieutenant en 1779, capitaine en 1788, que ses notes, de 1773 disent : « très bon officier, intelligent », et Alexandre-Hippolyte né en 1761, liutenant en 1787, mort en 1788.

Le comte Bude de Guébriant, né à St-Brieuc, mousquetaire de la 2ème Cie en 1750, capitaine dans Royal Etranger-cavalerie en 1758, réformé en 1763, colonel-lieutenant de Penthièvre en 1765, maréchal de camp en 1781.

La Gac de Lansalut, né à Morlaix en 1734, lieutenant garde-côtes en 1743, lieutenant dans Penthièvre en 1755, capitaine en 1771, démissionnaire la même année, capitaine attaché au régiment en 1780, capitaine de remplacement en 1784, obtient une pension de retraite en 1785.

De la Motte de Vauvert, né à Jugon en 1742, lieutenant dans Penthièvre en 1758, passé en 1763 major aux Grenadiers Royaux de Picardie, capitaine en 1774.

François-Michel d'Amphernet de Pontbellanger, né en 1755, volontaire dans Penthièvre, dragons en 1774, capitaine attaché dans Beauvaisis, capitaine dans Penthièvre-infanterie en 1778, capitaine réformé dans Penthièvre-dragons en 1782.

Le Voyer, né à Merdrignac en 1743, enseigne dans Penthièvre en 1759, capitaine en 1774.

Pantin de la Guerre, né à Ancenis, en 1746, sous-lieutenant dans Cambrésis en 1764, passé sous-lieutenant, puis devenu capitaine dans Penthièvre 1779.

Pantin de la Guère, né à Ancenis, capitaine dans Royal-dragons 1771, retiré du service 1782. Notes de 1775 : « sert avec distinction ».

Comte de Sesmaisons, né à Nantes 1748, garde du Corps 1764, capitaine dans Dauphin-dragons 1769, colonel en second, dans Royal-Roussillon-infanterie 1778, colonel dans Roi-cavalerie 1780, colonel dans Condé-infanterie 1784. Le comte de Langeron dit de lui, en 1785 « qu'il a du zèle et de l'application ».

Le Roux de Kerninon, né en 1751, à Ploulech, diocèse de Tréguier, capitaine dans Bourbonnais (1790). Notes de 1775 : « Officier plein de bonne volonté ».

Benjamin de Coëtloury, né à Vannes 1740, Chevau-Léger de la Garde 1760, entré clans Royal-Picardie avec le rang de capitaine 1772, achète une compagnie 1776, capitaine de remplacement 1784, démissionnaire 1786. Notes de 1778 : « Officier très distingué ».

Jean-François Bouan de Chef du Bos, né en 1735, volontaire dans Dauphin-Cavalerie 1753, blessé et fait prisonnier 1757, enseigne dans Picardie 1760, capitaine dans Provence 1776, major dans la Fère en 1781. Notes 1780 : « très bon officier ; 1785, excellent major, sous tous les rapports ».

Louis-Marie Martin de Kerjégu, né en 1729 à Lanvellec, évêché de Dol, volontaire, puis lieutenant dans Penthièvre en 1747, réformé en 1749, lieutenant dans La Fère en 1752, capitaine en 1757, retraité en 1784. Notes 1778 : « très appliqué à ses devoirs ».

Victor-Pierre du Châtel-Bouillac, né en 1742 à la Martinique, sous-lieutenant dans la Fère en 1766, capitaine en 1779, démissionnaire en 1785. Notes 1778 : « très bon officier ».

Jonathas-Louis du Châtel, né à la Martinique en 1743, sous-lieutenant dans la Fère en 1766, capitaine en 1781. Notes 1778 : « très bon officier ».

Constantin-Théodore Daën de Kerménenan, né en 1750 à Créhen, sous-lieutenant dans la Fère en 1767, capitaine en 1782. Notes 1778 : « sert très exactement ; 1784, fort utile pour les recrues ».

Duval de Blanchard, né à Hennebont, capitaine dans Languedoc-Infanterie, blessé à Borgo le 8 octobre 1768, commanda une compagnie de volontaires pendant la campagne de Corse de 1769. Notes de 1763 : « Bon sujet » ; 1773 : « D'une très grande valeur, sert avec distinction à la guerre » ; 1776 : « Excellent officier, M. le comte de Marbeuf l'a presque toujours employé en Corse ».

François-Gilles de la Lande de Calan, né à Pordic en 1731, capitaine dans Languedoc. Notes de 1776 : « Bon, actif » ; 1768 : « Bon à la guerre » ; 1773, 1774 et 1776 : « Très bon, sert avec zèle, mais a la vue très basse ».

Toussaint-Léonard de la Villéon, né à Pleurien, diocèse de Saint-Brieuc, capitaine dans Languedoc, puis major dans Anjou en 1789. Notes de 1768 : « Exact, zélé, très bon sujet, distingué par l'état-major » ; 1776 : « Exact, zélé, très bon sujet mais très dérangé » ; 1778 : « Intelligent, sans beaucoup d'application ».

François-Louis de la Goublaye, né à Lamballe en 1753 sous-lieutenant dans Royal-Vaisseaux en 1753, capitaine dans Royal-Dragons en 1779.

Berthou, né à Langoëlan en 1756, capitaine dans Bourgogne-Infanterie. Notes de 1777 : « Très bon sujet ».

Hallouin, né à Clisson, en Bretagne, en 1746, capitaine dans Bourgogne. Notes de 1777 : « Il fait tout ce qu'il peut ».

Chevalier du Trévou, né à Morlaix, lieutenant dans Bourgogne. Notes de 1777 : « Fort joli sujet ».

Le Gac de Lansalut, né à Guingamp en 1719, ingénieur volontaire en 1741, lieutenant dans Lyonnais en 1742, major dans Bourgogne en 1766, lieutenant-colonel de 1771 à 1778. Notes de 1777 : « Il est fâcheux que sa santé le mette hors d'état de continuer ses services qui sont très anciens et très méritants. ».

Cornulier de la Caratrie, né à Saint-Etienne-de-Mermorte en 1738, lieutenant dans Brie en 1758, capitaine dans Bourgogne en 1775. Notes de 1777 : « Sujet très bon et très exact ».

L.-J.-B. Macé de Vaudoré, né en 1744, à Auverne, diocèse de Nantes, capitaine dans Bourgogne en 1775, retiré en 1778. Notes de 1777 : « Bon sujet ».

Le Bouteiller, né à Dompierre-du-Chemin, évêché de Rennes, en 1748, capitaine dans Bourgogne en 1778, retiré en 1782. Notes de 1777 : « Excellent sujet ».

Le chevalier de Lée, né au Port-Louis en 1754, capitaine dans Bourgogne de 1783 à 1788. Notes de 1778 : « Excellent sujet ».

Pierre-Louis-Claude Le Gac de Lansalut, né à Loquenolé, capitaine dans Bourgogne en 1786. Notes de 1777 : « Fort joli sujet ».

Le chevalier Augustin Macé de Vaudoré, né à Auverné en 1754, lieutenant dans Bourgogne. Notes de 1777 : « Sujet médiocre ».

Louis-Paul de Gouvello, né en 1754, Garde du Roi de 1775 à 1788, capitaine de remplacement dans Bourgogne en 1783.

Jean-Baptiste-Louis-Auguste Le Denays de Quemadeuc, né à Saint-Brieuc en 1746, sous-lieutenant dans Reine-Cavalerie en 1764, capitaine en 1768, obtient rang de mestre de camp en 1774, attaché à Orléans-Cavalerie en 1780.

Hyacinthe-Marie-Vincent Gibon de Kerisouet, né Vannes en 1751, lieutenant au bataillon des milices garde-côtes de Vannes en 1760, garde-marine en 1767, enseigne de vaisseau en 1772, passe dans Artois-Cavalerie avec rang de sous-lieutenant en 1773, capitaine en 1774, major dans Orléans-Cavalerie en 1787. Notes de 1779 : « Très bon officier, très intelligent, propre à tout ».

François-Claude de Lantivy, né à Rennes en 1732, cornette dans Flamarens-Dragons en 1748, chevau-légsr de la Garde en 1749, capitaine dans Orléans-Cavalerie en 1760, démissionnaire en 1779. Notes de 1776 : « A conserver comme homme exact ».

Jérôme-Valentin Lantivi du Reste, sous-lieutenant dans Orléans-Cavalerie en 1773, capitaine en 1784. Notes de 1785 : « Très instruit, de la plus grande espérance ».

Jean-Hycinthe de Montullé, né à Paris, capitaine dans Orléans-Cavalerie en 1777, détaché à Saint-Domingue comme aide-de-camp de du Chilleau, démissionnaire en 1788. Notes : « Bon chef d'escadron, même distingué ».

Pierre-Jean-Pascal Mauduit, né à Quimper en 1754, volontaire de la Compagnie des Indes 1767-1769, sous-lieutenant dans Artois-Cavalerie 1770, capitaine 1778, mort en 1784.

Autres officiers d'Artois-Cavalerie : de Bodéru, capitaine en 1786 ; Prudent-Louis-Aimé de Bruc, capitaine en 1784 ; Roumain, né en 1740, à Saint-Main en Bretagne, cavalier en 1757, fourrier en 1760, porte-étendard en 1774, lieutenant en 1780.

Servan-Paul Le Saige de la Villebrune, né à Saint-Malo en 1774, volontaire puis lieutenant aux Grenadiers de France en 1760, réformé et nommé lieutenant au bataillon de milices de Dinan en 1771, capitaine dans Jarnac-Dragons en 1773.

Charles-Guy Le Saige de la Villebrune, né en 1741, cornette dans Jarnac-Dragons en 1757, lieutenant en 1759, capitaine en 1769, major dans Penthièvre-Dragons en 1784. Notes : « Etait excellent aide-major, réunit toutes les, qualités, propre à la majorité ».

[Note : J'ai fait figurer deux fois, par erreur Villaines sur la liste des maréchaux de camp. Le total des généraux est bien quarante-quatre. Il faut effacer sur la liste des officiers d'infanterie Mézières (de Poitou), qui est Franc-Comtois, la Houssaye (de Penthièvre) qui est Normand et Tournemine (de Vermandois) qui est très probablement Auvergnat. Il faut ajouter d'Ondel. Sous-lieutenant Auxerrois de Tressant, capitaine Auvergne, deux de Morandais, capitaine et sous lieutenant Royal-Auvergne, de Manry sous-lieutenant Viennois. Villleauroux capitaine et de Lamotte-Geffrard. sous-lieutenant Anjou. Petit de Maison, sous-lieutenant Royal-Vaisseaux, de Valois, lieutenant, Bretagne d'Achon, sous-lieutenant Perche. Comte de Lavié, sous-lieutenant, Beauce, le, Blonsard, cadet Penthièvre. Il faut ajouter à la cavalerie, de Montaudoin, lieutenant-colonel-général et de Laubé, capitaine Pologne ; aux bataillons de garnison, de Caud, lieutenant colonel Monsieur, Gascher-Duval, etc.].

(Comte Ch. DE CALAN).

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