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LES GRANDS OFFICIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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SÉNÉCHAUX DE BRETAGNE.

L'office de sénéchal était à la fois civil et militaire. Cet officier avait la surintendance de la maison du prince et conduisait les troupes à la guerre. Ses attributions comprenaient les armes, les finances et la justice.

Avant que le Parlement eût été rendu sédentaire, sous Philippe le Bel, les sénéchaux jugeaient en dernier ressort. Le sénéchal scellait aussi les lettres-patentes des rois. Cette charge, qui sous Philippe Ier, était devenue la première de la Couronne, ne subsista que jusqu'à la fin du XIIème siècle. En Bretagne, outre le sénéchal de Bretagne, il y avait aussi des sénéchaux particuliers ; au XIIIème siècle, ils étaient presque tous chevaliers.

 

1090. GUILLAUME, sénéchal d'Alain, comte de Bretagne, figure comme témoin dans une charte de l'an 1090, concernant un accord entre Léon, frère de Papin, et les moines de Marmoutiers (Dom Morice).

 

1096. MAINFINIT, sénéchal d'Alain, comte de Bretagne, prend ces qualités dans une donation faite à Marmoutiers en 1096. Il se croisa la même année, selon Dom Morice.

 

1181. RENAUD BOTEREL, sénéchal de Geoffroi, duc de Bretagne, est mentionné dans une charte de ce prince, de l'an 1181, pour le prieuré de Lehon (Dom Morice).

Il existe plusieurs maisons de ce nom en Bretagne ; nous ignorons à laquelle appartenait Renaud Boterel.

 

1185. RAOUL DE FOUGÈRES, sénéchal de Bretagne, est ainsi qualifié dans des lettres données à Redon, en 1185, par le duc Geoffroi, pour l'abbaye de Savigné. Il fit la guerre au roi Henri II, d'Angleterre, et se croisa en 1190 (Dom Morice).

 

1187. MAURICE DE CRAON figure avec le titre de sénéchal de Bretagne, dans deux chartes de la duchesse Constance, de l'an 1187, pour l'hôpital d'Angers. La maison de Craon, après celle des comtes d'Anjou, était la plus illustre de cette province.

 

1189. ALAIN DE DINAN, sénéchal de Bretagne, est ainsi appelé dans une donation de la duchesse Constance pour l'abbaye de Buzay, en 1189. Dans un combat livré en 1197, près d'Aumale, il renversa de cheval Richard Coeur-de-Lion, roi d'Angleterre. Il mourut quelques temps après. Il était fils de Robert de Vitré, dit le jeune, et d'Anne de Dinan. Adopté par Rolland de Dinan, son oncle, qui n'avait pas d'enfants, il avait pris le nom de Dinan. Le sceau d'Alain de Dinan est gravé dans les Planches de Dom Morice : il représente un cavalier armé de toutes pièces, le pot en tête, l'épée à la main, portant ramené sur sa poitrine un bouclier ou écu garni de rais d'escarboucles, qui représentent les bandes de fer dont l'écu était soutenu et fortifié (Dom Morice, du Paz).

 

1210. JUHEL DE MAYENNE fut, suivant d'Argentré, sénéchal de Bretagne sous le comte Henri d'Avaugour, futur duc de Bretagne, par suite de son mariage arrêté avec Alix, héritière du duché. Nous ne citons Juhel de Mayenne que pour mémoire ; car, s'il fut nommé sénéchal de Bretagne, par Henri d'Avaugour, il ne put pas jouir longtemps de cette dignité, parce que ce mariage n'eut pas lieu, le roi de France y ayant mis opposition et ayant fait épouser à Alix Pierre de Dreux, prince de la maison de France. Juhel de Mayenne figure parmi les seigneurs bretons qui assistèrent aux États de Vannes, en 1202 ; il prit la croix en 1196, se croisa en 1211 contre les Albigeois, et prit part, avec trente-sept autres bannerets bretons à la bataille de Bouvines, en 1214. Il épousa Gervaise de Dinan, héritière de la vicomté de Dinan. Les sceaux de Juhel de Mayenne et de Gervaise de Dinan sont gravés dans les Planches de Dom Morice, avec la date de 1197 ; le premier représente un écusson contenant six autres écussons, chacun chargé d'une molette d'éperon. Légende : Sigillum Jelli de Meduana. Contre-scel : un lion. Légende : Sigillum Jelli de Dinan.

Le sceau de Gervaise est de forme oblongue, terminée en pointe ; il représente une dame, la tête ornée d'une couronne fleuronnée, et tenant à la main une fleur de lys. Légende : S. Gervaisie, comitisse Rohan, dne Dinnani. Contre-scel : un écu fuselé d'argent et de gueules. Légende : Contra S. Gervaisie dne Dinnani. De son mariage avec Gervaise de Dinan Juhel eut trois filles : l'aînée, Marguerite, dame de Mayenne et de Dinan, épousa Henri II, baron d'Avaugour, comte de Goëllo. En 1158, Geoffroi de Mayenne, chevalier, père de Juhel, autre Juhel, grand-père de ce dernier, Hamon, Guillaume, Guy et Humfroï de Mayenne, suivis d'un grand nombre de nobles hommes, leurs vassaux ou alliés, prirent la croix dans l'église de Mayenne, de la main de Guillaume, évêque du Mans. Trente-cinq d'entre eux revinrent seulement de la croisade, en 1162, après de longues fatigues. On trouve aussi dans les Preuves de Dom Morice, un autre Geoffroi de Mayenne, mentionné en 1058 parmi les barons du duc Conan II (Dom Morice. La noblesse de France aux Croisades).

 

1220. PIERRE JUDICAEL, sénéchal de Bretagne, est ainsi qualifié dans une enquête faite, en 1220, par le sénéchal du Poitou, relativement aux droits du duc sur le sel.

 

1235. NORMAND DE QUÉBRIAC est appelé maréchal et sénéchal du comte de Bretagne, dans une enquête de l'an 1235, en faveur de l'évêque de Dol.

 

1346. ROLLAND PHÉLIPPES, sénéchal universel de Bretagne pour Charles de Blois, fut fait prisonnier en 1346, au sac de Lannion, suivant d'Argentré et Dom Morice, qui l'appellent Rolland Philippe. Mais son nom est Phélippes, ainsi que nous l'apprennent des lettres de surséance du 22 novembre 1357, contre-signées par lui, accordées par Jeanne, duchesse de Bretagne et vicomtesse de Limoges, au sire de Coëtquen, prisonnier en Angleterre. D'après le nobiliaire de M. de Courcy, Rolland Phélippes descendait de Nicolas Phélippes, sr. de Coëtgoureden en 1300, dont un des descendants, Olivier, sr. de Kerauffret, obtint en 1485 des lettres pour quitter le nom de Phélippes et prendre celui de Coëtgoureden. C'est sous ce dernier nom que cette famille a été maintenue en 1671, par les commissaires de la réformation de la noblesse de Bretagne.

Il a existé en Bretagne une autre famille appelée Coëtgoureden, qui tirait sans doute son nom de la terre de Coëtgoureden, possédée depuis par les Phélippes. Elle est connue depuis Philippe de Coëtgoureden, chevalier, qui ratifia en 1381 le traité de Guérande.

 

1352. GUILLAUME DERIAN ou DERIEN est qualifié sénéchal de Bretagne dans un mandement qui lui fut adressé en 1352 par le roi d'Angleterre, tuteur du jeune duc de Bretagne, fils de Jean de Montfort, pour lui ordonner d'aller tenir ses séances à Vannes. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées Derien ou Derrien.

 

A partir du milieu du XIVème, siècle, il n'est plus fait mention de sénéchaux de Bretagne. Cet office paraît avoir été remplacé, du moins en ce qui concerne l'administration de la justice, par ceux de juge universel de Bretagne, de président de Bretagne ou du parlement du duc. Quoique ces magistrats ne puissent être mis au nombre des grands officiers du duché, cependant, comme leurs fonctions étaient très-élevées et très-importantes, nous croyons devoir leur consacrer un chapitre particulier [Note : M. de Milleville, dans son Armorial historique de la noblesse de France, rapporte, d'après D. Lobineau et du Paz, à l'article du Breil de Pontbriant, que Guillaume du Breil fut, en 1112, sénéchal de Bretagne. Il y a erreur ici dans la citation et dans la date, D. Lobineau a seulement inséré dans son Histoire de Bretagne une charte de l'an 1172, de Robert de Vitré, dans laquelle figurent comme témoins les principaux officiers de ce baron, tels que le doyen de Vitré, son chapelain, Guillaume du Breil, alors sénéchal, etc. La même charte est rapportée dans les Preuves de Dom Morice, mais ce religieux, dans la Table des noms contenus dans son Histoire, a placé à l'article sénéchaux de Vitré la colonne 166, qui est celle de son ouvrage où figure Guillaume du Breil, preuve qu'il le considérait seulement comme sénéchal de Vitré. Quant à du Paz, il a donné une généalogie de la maison du Breil de Pontbriant, à partir seulement de 1415, en se contentant d'ajouter que, dans un titre de l'abbaye de la Vieuville de l'an 1177, il a vu un Mathieu du Breil qualifié miles].

 

1382. Messire GUILLAUME L'ÉVÊQUE, sénéchal de Broérech et de Ploërmel, figure avec le titre de président de Bretagne dans l'acte de fondation du couvent de Saint-Michel d'Auray en 1382. Il est qualifié chevalier et sénéchal de la Guerche dans un acte de l'an 1378. Un sceau de 1380, de Guillaume l'Évêque, nous apprend qu'il portait d'argent à la cotice de gueules, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. Cette maison, qui a été maintenue en 1669, a produit des capitaines d'hommes d'armes, des chambellans des ducs, et des chevaliers de l'ordre du roi.

 

1388. BERNARD DE KERONEUF est qualifié président de Bretagne dans des lettres adressées par le roi Charles V au duc de Bretagne en 1388, et dans d'autres actes. Il assista en 1391, comme président de Bretagne, à l'hommage rendu au roi par le duc. Son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice avec la date de 1395, représente un fascé de gueules et d'argent de six pièces., chargé d'un chevron d'argent. Parmi les membres de cette famille, nous citerons Guillaume, un des gens d'armes de la compagnie de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne en 1420, et Jean, qui faisait partie en 1444 du conseil du duc. Famille éteinte.

 

1398. BERTRAND DE LA COUPPUAYE (Couppu de la Couppuaye), président du parlement du duc, assista en cette qualité aux États tenus à Rennes en 1398. Guillaume Couppu, peut-être frère du précédent, faisait partie en 1375 des chevaliers de la compagnie d'Olivier de Clisson. Berthelot et Pierre Couppu acceptèrent, en 1275, ainsi que les autres sujets nobles d'Olivier, sire de Montauban, le changement du droit de bail en rachat. Famille éteinte.

 

1420. YVON ou EON DE KEROUZÉRÉ, président de Bretagne, est mentionné parmi les seigneurs qui se liguèrent en 1420 contre les Penthièvre. La même qualité lui est donnée dans un compte de l'an 1424, de Jean Dronyou, trésorier, et dans divers autres comptes. Eon de Kerouzéré et son fils Jean, écuyer du duc, ayant contribué en 1420 à délivrer ce prince, prisonnier des Penthièvre, reçurent en récompense diverses terres confisquées sur ces derniers. En 1455, le sire de Kerouzéré prit place parmi les bannerets et les bacheliers au Parlement général tenu à Vannes. Ce seigneur est sans doute Yvon de Kerouzéré, qui était en 1459 chambellan du duc et homme d'armes de la compagnie du Gallois de Rougé ; Brient et Charles sont mentionnés, le premier parmi les archers de la garde du duc en 1457, et le second parmi les hommes d'armes de la compagnie du sire d'Avaugour en 1480. Kerouzéré est un château fort dont les ruines existent encore ; il a été assiégé par les ligueurs en 1590. Famille éteinte.

 

1440. PIERRE DE L'HOPITAL, sénéchal de Rennes, président de Bretagne, fut employé plusieurs fois, notamment en 1440, dans diverses négociations importantes. Il mourut en 1444. On voit, dans les Planches de Dom Morice, que le sceau d'un autre Pierre de l'Hôpital, qui vivait en 1306, représente un coq. Eliot de l'hôpital est mentionné parmi les écuyers qui ratifièrent en 1380 le traité de Guérande. François faisait partie, en 1464, des quarante lances du sire de la Hunaudaye ; Pierre était sénéchal de la cour de Rennes en 1495 ; Gilles, chevalier de l'ordre du roi, fut . capitaine de la noblesse du comté nantais en 1543. Famille maintenue en 1669.

 

1445. PIERRE DE LA LOHÉRIE était président de Bretagne en 1445, suivant un compte de la même année de Jean de Carné, trésorier. Il était encore président du Parlement du duc en 1450. Famille éteinte.

 

1451. JEAN LOAISEL, président du Parlement, assista en cette qualité aux États-Généraux de Bretagne en 1451. Il est qualifié président et juge universel de Bretagne dans les registres de la chancellerie, pour l'année 1457. Cette maison est connue depuis Jean Loaisel, mentionné comme témoin, dans une charte de l'an 1170 d'Alain de Dinan, pour Marmoutiers ; Robin faisait partie, en 1370, des écuyers de la compagnie de Guillaume Boistel, chevalier ; Guillaume servait avec onze écuyers en 1413. Famille maintenue en 1668.

 

1475. BERTRAND MILLON, sr. DE LA VILLE-MILLON, chevalier, président et juge universel de Bretagne, est ainsi qualifié dans une sentence du duc de l'an 1475, qui maintient les religieuses de Redon dans leur juridiction temporelle. Il fut aussi chambellan du duc et ratifia le traité d'Ancenis en 1470. Le sceau de Bertrand Millon, gravé dans les Planches de Dom Morice, représente trois têtes de lévrier d'argent sur fond d'azur. Supports : deux lions. Cimier : une tête de lévrier. Légende : Sceau de Bertrand Millon. Cette maison, qui a été maintenue en 1669, remonte à Eudes, chevalier en 1220 ; Yves, chevalier de Rhodes, figure parmi les défenseurs de cette ville, assiégée par Mahomet II en 1480.

 

1489. ALAIN DE COETGOUREDEN sr. DE KERMATÉMAN fut écuyer de la duchesse Anne, son sénéchal universel et son ambassadeur en Angleterre en 1439 ; Olivier, sr. de Kerauffret, son fils, marié à Olive de la Cabournais, quitta le nom de Phélippes par lettres de mutation de surnom en 1485 ; et ses descendants existent encore (Nobiliaire de Courcy).

Nous n'avons pas trouvé dans les Preuves de Dom Morice, de titres constatant qu'Alain de Coëtgoureden ait été sénéchal universel de la duchesse Anne ; les actes où il figure nous apprennent seulement, qu'il fut écuyer de cette princesse et son ambassadeur en Angleterre.

 

1492. JEAN SCLIZON fut institué président des Grands-Jours de Bretagne, par lettres du roi Charles VIII, du 14 mars 1492.

Ce prince avait remplacé le parlement du duc par un autre parlement, dit des Grands-Jours. Jean Sclizon fut commis avec le capitaine Geoffroi Ruffier, en 1489, pour tenir les montres de l'évêché de Nantes. Il est qualifié maître d'hôtel du duc, administrateur des finances et président des Grands-Jours de Bretagne, dans la généalogie produite en 1669 par la famille de Sclizon, devant les commissaires du roi, qui l'ont maintenue dans sa noblesse sous le nom de Clisson, qu'elle avait pris par suite de sa ressemblance avec le sien.

 

1495. JEAN DE GANNAY, d'une famille originaire de Bourgogne, président en la cour du Parlement de Paris, fut nommé par Charles VIII, par lettres du 7 novembre 1495, premier président aux Grands-Jours du Parlement de Bretagne (Dom Morice).

 

1495. ROLLAND DU BREIL fut adjoint en 1495, comme second président de Bretagne, à Jean de Gannay, ainsi que nous l'apprennent les lettres du roi Charles VIII , précédemment citées. La maison du Breil de Pontbriant est connue depuis Mathieu du Breil, qualifié chevalier dans une charte de l'abbaye de la Vieuville en 1177. Elle a produit des capitaines d'hommes d'armes, des chevaliers de l'ordre du roi, etc. Famille maintenue en 1669.

 

1508. CHARLES GUILLARD, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1495, fut président de Bretagne en 1508 (Nobiliaire de Courcy).

 

1513. AMAURY DE QUENECH'QUIVILLY, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1495, devint président de Bretagne en 1513. Il fut employé dans diverses ambassades par le duc François II et par la duchesse Anne. La maison de Quenech'Quivilly remonte à Guillaume, mentionné parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin dans une montre de l'an 1370 ; Pierre figure au nombre des gens d'armes qui accompagnèrent le duc en France en 1418. Famille maintenue en 1670 (Dom Morice. Nobiliaire de Courcy).

 

1524. GILLES LE ROUGE est qualifié président en la cour du Parlement de Bretagne dans un mandement du roi François Ier, adressé au comte de Laval le 28 septembre 1524. Les qualités de président de Bretagne et de sr. de l'Herberie lui sont données dans d'autres lettres du roi du 26 novembre de la même année. Gilles le Rouge fut encore maître des requêtes de la reine et sénateur de Milan en 1515. Cette maison est connue depuis Yves le Rouge, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin en 1370. Les seigneurs de Guerdavid sont issus en ramage de cette maison, qui a été maintenue en 1669 (Dom Morice. Armorial de la Grasserie).

 

1524. ANTOINE LE VISTE, sr. DE FRESNE, président en la cour du Parlement de Paris, est mentionné avec Gilles le Rouge comme président en la cour du Parlement de Bretagne, dans le mandement du roi François Ier, du 28 septembre 1524, dont nous avons précédemment parlé. Famille originaire de Lyon (Dom Morice. Nobiliaire de Courcy).

 

1528. LOUIS DES DÉSERTS prend les qualités de conseiller du roi et de président en la cour du Parlement de Bretagne, dans une quittance qu'il donna le 10 février 1528 à Guillaume Prudhomme, général des finances et trésorier de l'épargne du roi. Louis des Déserts assista comme président de Bretagne et comme vice-chancelier, à la cérémonie du couronnement de François III, dauphin de France et duc de Bretagne, qui eut lieu à Rennes en 1532.

La Bretagne ayant été réunie à la France en 1532, nous avons dû arrêter à cette époque, d'après le plan de notre ouvrage, la liste des présidents au Parlement de Bretagne (A. de Couffon de Kerdellech).

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