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VIE DE SAINT BRIAC, abbé

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17 Décembre. Saint BRIAC, Abbé.

Né de nobles parents, dans l'Ultonie, province d'Irlande, il reçut une bonne éducation, et, après son cours de philosophie, rentra dans sa famille. Son père, gouverneur de quelques places importantes, voulut l'envoyer à la cour. Briac se réfugia au couvent dont saint Tugdual était abbé, y fut admis, et se montra si régulier, que les autres novices le prirent pour modèle.

Un an après, il fit profession, et bientôt, envoyé auprès de l'évêque diocésain, il reçut les ordres, y compris la prêtrise.

Deux ans plus tard, saint Tugdual vint en Bretagne avec un choix de disciples, dont Briac faisait partie. Ils prirent terre à Kermorvan, dans la paroisse de Ploumoguer, en Léon, et bâtirent le monastère de Land-Pabu.

Quand saint Tugdual parcourut la province, pour y fonder, des maisons religieuses, il emmena entre autres saint Briac. Ils allèrent saluer le roi Erech, qui donna à son frère Tugdual la vallée de Trecor, pour y fonder un couvent, et obtint que Briac restât pour diriger la construction d'un monastère, à quelque distance de son manoir d'Avaugour, situé au sein d'une vaste forêt.

Briac, autorisé à choisir l'emplacement, fit bâtir, à un quart de lieue du château, une chapelle en l'honneur de Marie, en attendant la commodité de construire le couvent, et y joignit des logettes pour les confrères que saint Tugdual lui envoya. Il fit dresser une belle fontaine que fréquentent les fidèles.

En 548, le nombre des religieux croissant sans cesse, le prince fit élever le monastère. Le bruit des vertus qu'y pratiquaient l'abbé Briac et sa communauté, attira d'innombrables pélerins. Il fallut bâtir plusieurs édifices pour les loger, et bientôt Bourbriac parut être une ville.

Le saint, désirant mener une vie plus retirée, remit le gouvernement à son prieur, parfait religieux, et construisit un ermitage à une lieue de distance. On y voit une chapelle restaurée en 1826. Il ne sortait de ce lieu de pénitence que pour visiter par fois le monastère.

Des malades venaient encore en foule lui ôter le temps de vaquer à l'oraison. Après avoir signalé sa charité par de nombreux prodiges, il fit le pèlerinage de Rome, avec deux compagnons, reçut du pape saint Pélage II, la bénédiction et de précieuses reliques, passa deux ans auprès de l'archevêque d'Arles, qui voulut lui construire un monastère et l'y garder le reste de sa vie ; mais, ne pouvant oublier ses chers disciples, Briac les combla de joie en venant les rejoindre. Ce fut pour le salut de plusieurs, et surtout d'un personnage qui, ayant vécu saintement dans la retraite, était châtié de sa présomption par une maladie. Comme il murmurait contre Dieu, Briac lui prêcha la patience, lui obtint la résignation, le confessa, et, peu de jours après, le guérit. Epuisé de vieillesse, de travaux et d'austérités, le saint abbé reçut les derniers sacrements dans son monastère, devant ses enfants spirituels ; les conjura d'aimer toujours le Seigneur et de suivre leurs règles, les bénit ; et, après quelques pieuses prières au crucifix qui était au pied de sa couche, il s'endormit du sommeil des justes le 17 Décembre 555.

(M. de Garaby).

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